Quelle map?

Toute sorte de politiciens et quelques citoyens, veulent mettre Montréal, le Québec, le Canada … sur la map. Plusieurs questions se posent. Quelle map? Elle est où la map? Qui consulte la map?

La réponse à toutes ces questions est dans votre tête, si vous croyez que la map existe. Personnellement je n’y crois pas. Beaucoup, pensent que la notoriété est synonyme de la map.

Je n’épiloguerai pas sur cela. Je préfère me concentrer sur ce qu’il faut pour être reconnu. La première chose, pour être reconnu, consiste à ne pas se préoccuper d’être reconnu. Dans ce cas, vouloir être reconnu, c’est faire tout ce que l’on pense que les autres pensent que nous faisons. On en est aux apparences d’apparences. Assez tordu merci.

Prenons donc le problème par le bon bout. Premièrement, nous ne formons pas un peuple. Nous sommes un groupement de personnes qui, majoritairement, sont préoccupées par l’épaisseur de leur porte-monnaie. C’est triste mais, on ne parle pratiquement que de météo (dont on n’a aucun contrôle) et d’économie, dont personne n’a vraiment le moindre contrôle.

Pour former un peuple, il faudrait que nous ayons des valeurs communes et selon lesquelles on agit. Plutôt que de se parler de volume de budget pour tel ou tel ministère, il faudrait se parler des objectifs réels auxquels on tient, collectivement. Cela, déjà, nous distinguerait (premier principe pour être reconnu).

Pour être reconnu, il faut aussi accomplir quelque chose de distinctif. Pas en apparences, mais en faits. Que ce soit sur le traitement réel des autochtones, des femmes, des enfants … Mais on est très forts en paroles (les politiciens politically correct) mais assez faible en suivi d’actions. Produire des résultats à la hauteur des paroles nous distinguerait des autres. Augmentant ainsi de beaucoup notre notoriété. Prenant en exemple le cas de la mari légalisée au Canada, cela a été répété internationalement et on a même modifié le drapeau canadien pour y mettre une branche de mari à la place de la feuille d’érable.  Parles-en en bien ou parles-en en mal pourvu que t’en parles. C’est ce que l’on appelle la notoriété.

Cependant, si on applique réellement le concept de peuple, comment devrions-nous agir? Tout simplement en définissant qui nous sommes, collectivement. Quelles sont nos valeurs pour lesquelles on est prêt à sacrifier le reste? Quelle est l’ardeur que nous mettons, collectivement, à réaliser ces valeurs. Surtout, comment, chacun de nous, transfère en actes ses valeurs et ses paroles.

Donc si on se met à l’échelle personnelle , il faut se connaître, se reconnaître soi-même et être consistant avec ce connaissance. Alors, sans l’avoir cherché, serons-nous un peuple que l’on reconnaîtra. Pas que nous l’ayons cherché, mais de par notre identité.

Bonne St-Jean!

Bertrand (@BDmoi)

 

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