Se fier à l’école pour éduquer les jeunes?

La jeunesse est le creuset de la société de demain. Il s’y brasse un amalgame de talents et de caractères. Qu’on veuille en faire un métal uniforme est un gros problème. Il y aura toujours de gros courants et de petits agrégats. Jamais cela ne formera une chose uniforme. Dans les années passées, la société était assez homogène, probablement dû à la pression de l’Église. Mais cette pression est disparue. Tous sont maintenant des électrons libres.

Ceci étant établi, faut-il changer le modèle de l’école. On doit rebâtir l’école pour le monde de demain. Avant on avait besoin de la main d’oeuvre, maintenant et demain avons-nous besoin de tête d’oeuvre. Il nous faut absolument concentrer nos efforts sur les communications entre les individus. Lire, écouter, discuter, apprendre de ses lectures, écrire, développer son vocabulaire, son aptitude à transmettre ses pensées. Tout ça pour appréhender la réalité. Apprendre à apprendre.

Aussi faut-il accepter la différence de chaque individu. Cela ne peut se faire en classes de 20 ou 30. Il faut démocratiser le système qui a permis aux nantis de prospérer en noblesse. Faut-il en revenir au mentorat? Aux classes multi-niveaux, à la multiplication de généralistes au lieu de spécialistes? Je le crois.

Le modèle de spécialistes est dépassé. Un taux de décrochage de 30% est épouvantable. On ne peut bâtir une société viable avec 50%(analphabètes fonctionnels) d’exclus. On pourra se fier à l’école pour produire des êtres autonomes si, et seulement si, on les traite comme de futurs êtres autonomes en formation. On doit développer un vocabulaire étendu et un esprit de synthèse des événements.

Le système d’éducation actuel a dépassé son apogée. Aussi je ne peux envisager pleinement ce que sera le suivant, tout au plus puis-je en apercevoir les objectifs? Le résultat désiré? Pour résoudre un problème ne faut-il pas, souvent, commencer par définir la situation souhaitée après la solution?

J’aimerais beaucoup que vous me fassiez part de vos commentaires, positifs ou négatifs ou plus simplement interrogatifs. Vous pouvez le faire ici à la base du texte ou sur Twitter (@BDmoi).

Bertrand (@BDmoi)

On ne peut effacer le passé.

Bien des gens essaient de réécrire le passé. C’est possible mais lui, le passé demeure ce qu’il a été. On peut écrire bien des choses, mais ce ne seront que des romans de fiction. Les historiens parleront de l’Histoire et les chroniqueurs parleront des écrits. Aussi faut-il vivre plus ou moins intensément les moments de notre vie. Moins intensément les regrets du passé et plus intensément les moments qui vont faire partie du futur passé.

On se remémore le temps que l’on a passé avec les gens disparus. Mais ne sont pas disparus les moments que l’on peut vivre avec les gens présents. Il est bon, occasionnellement de se passer un film du passé. Mais il existe tant d’opportunités d’engranger de merveilleux moments à se remémorer dans le futur.

Il est triste que la vieillesse, pour bien des gens, soit un moment où ils sont seuls à se remémorer le passé. Encore est-il heureux que certains puissent le partager avec d’autres.

Donc on n’efface pas le passé, faut-il un temps pour le célébrer. Mais ce faisant, ne créons nous pas un présent qui sera remémoré dans le futur?

Bertrand (@BDmoi)

C’est à se demander.

Dans quel monde vivent les gens? J’ai l’impression que les gens ne vivent pas dans ce monde. Ce monde où il existe des choses, oui, mais plus important il existe d’autres personnes. Des personnes toutes différentes, c’est vrai, mais d’autres personnes. Certains mènent leur vie comme si les autres n’existaient pas. D’autres comme si les autres représentaient un empêchement d’aller où l’on veut. Je pense que beaucoup de gens sont dans un monde d’argent. Où les gens sont des désirs ou des opportunités de gain. Au pire sont-ils des obstacles à ce qu’on puisse avoir plus d’argent.

On est dans le temps des fêtes et de quoi entend-on parler? D’argent et de covid. L’autre est devenu une menace et cela menace l’argent. N’oubliez pas les cadeaux mais ne vous rassemblez pas. Boxing day, préparation de vos impôts, est-ce le bon temps pour investir? La vie est ponctuée de fêtes humaines arbitraires. Mais les gens fêtent sans se rendre compte que la vie elle n’est pas arbitraire, elle est arbitre. Elle accorde les buts, comme au hockey, et accorde les punitions. Les punitions sont parfois causées par nos actions ou nos inactions, parfois par décision de l’arbitre. Mais on se retrouve au banc des punitions.

Nous sommes tous joueurs sur la même patinoire. Et il n’y a pas de rondelle. Le but, patiner le plus agréablement possible et aider les autres à patiner. Certains ont beaucoup de difficulté et il appartient à ceux qui sont en équilibre d’aider ceux qui ont de la difficulté. Loin de les empêcher de jouir du patinage, cela n’augmente-t-il que leur plaisir quand ils patinent élégamment. Si il y avait de la musique commune pour harmoniser le déplacement de tous, serait-ce mieux? Mais il n’y en a pas. Chacun doit trouver sa musique qui leur fait trouver leur équilibre. Encore peut-on partager nos musiques aux autres pour qu’ils trouvent la leur?

Bertrand (@BDmoi)

J’aime mieux me désoler que de me consoler.

Quand on se regarde on se désole, quand on se compare on se console. Prononcé bien souvent par bien du monde. Mais qu’est-ce que ça dit vraiment? Ça veut dire qu’on n’est pas aussi bon qu’on peut l’être mais qu’on n’est pas pire que les autres. Mince consolation.

Je ne peux être aussi bon que je le voudrais. C’est impossible le simple fait d’y penser m’empêche de prendre le temps pour le faire. Le temps et les talents sont limités. Il est bon de se questionner quelques fois mais faut-il se fixer des objectifs réalistes mais élevés.

J’ai écrit ceci: https://bdmoi.mdugre.info/une-chose-que-ma-enseigne-lenseignement-de-la-comptabilite/ et j’y crois fermement. Assez pour écrire cet article qui continue sur la lancée. Aussi faut-il prendre un temps pour faire le point mais ensuite faut-il tracer un plan d’action et le suivre. Nous n’aboutirons jamais où nous espérions nous rendre. Mais encore où nous situerons-nous? Sûrement plus près d’où on voulait aller que si on s’était laissé aller. Sinon? Notre comptabilité est for mal tenue.

Encore faut-il analyser chaque transaction selon un ordre précis.

  • Qu’est-ce qui s’est passé?
  • Quels comptes (au moins 2) sont impliqués?
  • Dans quel sens chacun des comptes impliqués évoluent-ils?
  • De quel montant chacun des comptes varie-t-il?

Là tout se joue. On écrit dans le grand livre et tout est joué. Mais à chaque écriture est-il opportun de se demander comment évolue la photo globale suite à cette transaction. C’est ce qu’on appelle le contrôle. Pas besoin de grosses procédures à ce point, juste un jugement rapide peut nous renseigner. Encore faut-il en prendre le temps et l’énergie?

Bertrand (@BDmoi)

Une chose que m’a enseigné l’enseignement de la comptabilité

Les chiffres ne représentent que le soin que l’on a mis à les différencier. La comptabilité vise à enregistrer des données financières sur les faits arrivés durant une période. Cet enregistrement se fait selon un système de classement personnalisé en fonction de la réalité. Tout cela dans le but de produire des rapports significatifs.

C’est beau et c’est bien mais, oui il y a un gros mais. Encore faut-il cohérence, constance et observance des règles que l’On a édictées. À chaque transaction est-il nécessaire de prendre son temps et réfléchir. Ce n’est pas le cas souvent aussi pour aller vite il faut aller lentement. Les rapports ne seront réalistes et significatifs que si les entrées, une à une, ont été bien faites. Tout le reste est mécanique et un ordinateur s’en charge.

Combien doivent être détaillés les rapports que l’On produit dépend de l’importance des résultats obtenus grâce à ces rapports. Aussi ai-je appliqué cette règle dans les situations que j’ai vécues. Je crois avoir pris mon temps et corrigé les erreurs que j’ai commises quand je ne l’ai pas respecté.

Les rapports que je reçois de la vie que j’ai menée sont positifs et aussi est-ce l’âme en paix que je les consulte. Je n’ai pas toujours pris mon temps mais ai-je analysé périodiquement mes entrées pour savoir si je m’éloignais ou m’approchais de mon but. Ainsi ai-je corrigé toutes les erreurs que j’ai trouvées. Il y a les erreurs que je n’ai pas trouvées mais n’y en a-t-il pas toujours, quel que soit le soin qu’on a mis.

Le temps des fêtes est le moment pour imprimer les rapports et les analyser. C’est le GPS de la vie humaine. Plus que le moment de sa naissance sur le calendrier, où c’est un temps de célébration, est-ce le moment du recueillement et de la prière pour la nouvelle année. Et si la comptabilité n’était pas que pour les transactions financières? Quel en seraient vos rapports?

Bertrand (@BDmoi)

conduire comme on se conduit ou se conduire comme on conduit?

La vie n’est-elle pas ainsi? Le carambolage d’Hier, de 60 automobiles sur l’autoroute 40, est-il une représentation de la façon dont on se conduit? Mon père m’a enseigné ce principe qui m’a guidé toute ma vie. Il m’a appris à conduire dans le bois, dans les chemins forestiers. Ainsi faut-il adapter sa conduite aux conditions. On doit pouvoir s’arrêter complètement dans la moitié de la distance que l’on voit. Moins on voit, à cause des croches de la route ou des conditions climatiques, moins on voit loin plus on doit ralentir. La logique étant que si on rencontre un véhicule, on doit pouvoir s’arrêter avant la collision. Cela m’a évité bien des désagréments.

Conduire comme il se doit s’applique aussi à sa conduite personnelle. Mais bien des gens conduisent comme ils se conduisent. Selon leurs habitudes. Ils n’ont que faire des conditions. Ils se pensent en maîtrise alors qu’ils ne le sont pas. Ils agissent comme d’habitude alors que les conditions ont changé. Aussi arrive-t-il des événements désagréables. Dépassent-ils les gens prudents? Arrivent les carambolages. Déjà que dans les bonnes conditions y a-t-il des gens qui ne respectent pas les règles de prudence.

D’après moi il arrive très peu d’accidents dans la vie, il y en a, c’est certain mais, y a-t-il beaucoup d’événements qui ne sont pas des accidents. A-t-on été au mieux imprévoyants? Aller trop vite, suivre de trop proche, présumer de l’adhérence des pneus a-t-il son pareil dans la conduite de sa vie: dépenser plus qu’on ne gagne, ne pas prévoir un coussin et penser qu’On peut tout éviter est irréaliste. Il arrive des coups du sort, c’est certain, il m’en est arrivé, mais à part quelques moments difficiles, plus ou moins, selon la façon dont on s’en est prémuni et qui sont fortuits et imprévisibles. La pandémie est un de ces événements du sort. Il est certain que l’On savait qu’il en arriverait une quelconque dans le courant du siècle. Jamais n’avait-on prévu qu’elle se déroulerait à la vitesse de celle-ci. Pourtant les gens voyages d’un bord de la Terre à l’autre en 19 heures, aussi est-ce la vitesse possible de propagation de la maladie. Pour les maladies communes c’est suffisant semble-t-il? Mais dans le cas d’un nouveau virus est-ce comparable à une giboulée de neige. Brusquement on ne voit plus rien. On peut être mal pris temporairement, on ne peut appliquer brusquement les freins mais on peut ralentir rapidement.

Donc on adapte sa conduite et sa conduite aux conditions externes. Ce n’est pas une règle du principe de précaution, c’est une question de vie ou de mort ou d’événements déplorés et déplorables.

Bertrand (@BDmoi)

La réalité est excessivement simple.

C’est nous qui la rendons complexe. J’ai passé une merveilleuse nuit de Noël seul avec mon chat mais surtout avec mon ordinateur. J’ai eu de belles conversations sur Twitter. Mais j’ai réalisé bien des choses dans ma nuit.

Premièrement la réalité est très simple: un bout de tissu sur la tête, une inquiétude fugace, une communication apaisante…

Un bout de tissu sur la tête est la plus importante réalisation de la nuit. Ce n’est qu’un bout de tissu sur la tête. Pourquoi? Est la question qui tue. Trouver poétique une plume qui virevolte dans l’air dans le film Forest Gump? Pourquoi? Chaque perception de la réalité passe par nos sens, mais ne s’arrête pas là. N’avons-nous que trop de temps à nous questionner nous-mêmes pour analyser nos propres sentiments face aux stimuli, nombreux, de la réalité.

Noël? Une nuit comme une autre? Si on la dort, oui! Si on ne la dort pas une occasion, quand on est seul avec son chat, pour saisir une impression de paix dans ce qui est un tourbillon de significations pour chacun des gens qui y apportent une certaine importance. Le problème, tous les problèmes dont on souffre sont causés par chacun de nous. On se torture à chercher un sens à ce qui n’en a pas. Un bout de tissu sur la tête, Ouais pis!!!!

Chacun y met la signification qu’il veut bien y mettre et essaie de gagner sur l’autre pour avoir raison de sa signification personnelle. Nous ne sommes pas collectivement stupides, nous sommes effectivement très stupides. Et il y a des guerres et des conflits pourquoi et pour quoi? Pour avoir raison. Ne peut-on pas tous avoir raison pour soi et regarder voleter les plumes dans le courant d’air?

Bertrand (@BDmoi)

Depuis la nuit des temps.

Depuis les débuts de l’agriculture. et même avant, y a-t-il eu des fêtes pour célébrer les dons de la Nature. Ces fêtes avaient habituellement lieu dans les temps où les récoltes avaient été effectuées. Voilà la naissance du temps des fêtes.

L’invention des religions organisées a amené la récupération de ces fêtes pour être intégrées dans le calendrier religieux. Toutes les religions ont intégré les fêtes des moissons dans leur calendrier. C’est une condition d’acceptation des religions. Que celles-ci accommodent d’une façon ou d’une autre les Traditions des gens était essentiel à ce que les gens adhèrent.

Que l’on sauve Noël, ou Hanukkah ou le Ramadan ou quelqu’autre célébration religieuse n’est, au fond, que répondre au besoin traditionnel de rendre grâce de notre survie à la Nature. Ce sont les religions qui ont accaparé les fêtes et non le contraire.

Alors donner un petit espace à la Tradition n’est pas faire abdication devant la religion. Qu’on se le dise et qu’on profite de ce temps pour remercier la Nature et la respecter dans tout ce qu’elle nous donne.

Bertrand (@BDmoi)

Les gens sont-ils des imbéciles?

Je ne le crois pas mais les médias eux, semblent le croire. Ils les poussent à ne pas réfléchir à la réalité mais aux apparences que ceux-ci veulent bien lui donner à des fins lucratives. La réalité est celle qui est. Elle existe et poursuit son cours. Son rythme est assez lent, en général. Mais on nous la projette en accéléré et en horreur dans les médias. C’est à savoir quelle horreur prendra la place réduite qui existe dans les médias.

Les gens ne sont pas imbéciles et j’en prends pour preuve le fait que les médias, tous les médias, périclitent. Les journaux crient à l’aide, les postes de télé de nouvelles continues plafonnent et les médias sociaux n’attirent que quelques défoncés du clavier (dont moi).

Donc se fier à ce qui nous rejoint médiatiquement n’est -il qu’apparences, propagande et manipulation. Donc ma compréhension est que la plupart des gens n’embarquent pas dans le jeu. Les gens se font une idée et, semble-t-il, la majorité agissent selon le principe de précaution et continuent à vivre. De tous les côtés y a-t-il des poches de convaincus de quelque chose. Mais globalement est-il un certain accommodement à ce qu’on perçoit de la réalité. Il faut prendre note de ce que les autres disent mais d’abord et avant tout faut-il se fier à nos sens et appréhender la réalité qui est la nôtre. Pas celle qu’on nous projette de la réalité de moins de 3% de la population. Personne n’est capable de satisfaire tout le monde. Ne pourrait-on pas faire une plus grande place à la majorité? Pas toute la place mais une place proportionnelle? Pas toute la place aux opposants?

Bertrand (@BDmoi)

Tirer sur le messager défoule.

Mais le mal progresse? Un défoulement ne fonctionne qu’à court terme. Chercher un coupable, ou désigner un coupable, est partie des émotions. On est dans le monde des émotions. Il peut être opportun de les éliminer mais pas de les entretenir. Travailler à résoudre les problèmes, c’est ce qui empêche les émotions de perdurer.

Les émotions sont importantes dans le comportement humain. Ce sont la principale source de motivation que l’on possède. Autant motivation à l’action que motivation à plus d’inertie. L’inertie menant à plus d’émotions négatives.

La pandémie est un exemple parfait de ma théorie. Les gens, la plupart des gens se sentent impuissants. Aussi réagissent-ils à leur façon. Suivre les recommandations du gouvernement, soit se hérisser mais surtout essayer de continuer à vivre du mieux qu’ils peuvent. Ça c’est faire preuve de résilience. La majorité des gens le font.

Entendre crier les gens qui hurlent dans les médias, leur mécontentement de ci ou de ça, n’aide pas à la solution. Faire état de toutes les supputations de tous les scénarii possibles n’est pas utile. Cela déconnecte les gens de la réalité. Ça empire l’état de déprime des déprimés et ça exaspère les gens qui sont contre les actions du gouvernement.

Personnellement je hais les partis politiques, tous les partis. Mais je dois reconnaître le bien fondé des actions gouvernementales. Ne font-ils que ce qu’Ils peuvent compte tenu des circonstances. Les blâmer pour le virus est inutile et contreproductif. Mais rechercher un coupable nous pousse à nous sentir inutile et incompris. C’est triste mais c’est ce que bien des gens font. Si on ne fait pas partie de la solution, peut-on faire partie du problème semble être la situation pour bien des gens?

Bertrand (@BDmoi)