La réalité est excessivement simple.

C’est nous qui la rendons complexe. J’ai passé une merveilleuse nuit de Noël seul avec mon chat mais surtout avec mon ordinateur. J’ai eu de belles conversations sur Twitter. Mais j’ai réalisé bien des choses dans ma nuit.

Premièrement la réalité est très simple: un bout de tissu sur la tête, une inquiétude fugace, une communication apaisante…

Un bout de tissu sur la tête est la plus importante réalisation de la nuit. Ce n’est qu’un bout de tissu sur la tête. Pourquoi? Est la question qui tue. Trouver poétique une plume qui virevolte dans l’air dans le film Forest Gump? Pourquoi? Chaque perception de la réalité passe par nos sens, mais ne s’arrête pas là. N’avons-nous que trop de temps à nous questionner nous-mêmes pour analyser nos propres sentiments face aux stimuli, nombreux, de la réalité.

Noël? Une nuit comme une autre? Si on la dort, oui! Si on ne la dort pas une occasion, quand on est seul avec son chat, pour saisir une impression de paix dans ce qui est un tourbillon de significations pour chacun des gens qui y apportent une certaine importance. Le problème, tous les problèmes dont on souffre sont causés par chacun de nous. On se torture à chercher un sens à ce qui n’en a pas. Un bout de tissu sur la tête, Ouais pis!!!!

Chacun y met la signification qu’il veut bien y mettre et essaie de gagner sur l’autre pour avoir raison de sa signification personnelle. Nous ne sommes pas collectivement stupides, nous sommes effectivement très stupides. Et il y a des guerres et des conflits pourquoi et pour quoi? Pour avoir raison. Ne peut-on pas tous avoir raison pour soi et regarder voleter les plumes dans le courant d’air?

Bertrand (@BDmoi)

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