Pourquoi le monde parait-il si laid?

Le monde est magnifique, mais nous en sommes distraits par le bruit et la peur de l’originalité, qui conduit à l’incohérence entre nos paroles et actions. La société préfère les apparences et l’irréel plutôt que la réalité crue. L’auteur constate que, parmi les gens qui compensent le manque par la surconsommation, peu cherchent à comprendre la vraie nature des choses; une tâche rendue plus difficile par la technologie.

Il est beau le monde, la planète, l’Univers. Mais nous ne le percevons pas à cause du bruit incessant des autres qui sont trop prudes pour se révéler. Il est courant d’entendre geindre. C’est absolument triste. Les individus ont une peur bleue de passer pour des originaux. Alors ils essaient de se fondre dans la masse gluantes des projections de fausses images.

Les individus veulent être reconnus pour ce qu’Ils sont mais, ne se connaissent pas eux-mêmes. Comment un étranger peut-il reconnaître quelqu’un d’humain quand il s’affuble d’un horrible masque d’incohérence. Entre ce qu’il dit et ce qu’il montre il y a un tel niveau d’incohérence que les gens, sur ce point, se ressemblent tous les uns des autres. On commet presque un affront personnel quand on ose relever les incohérences et qu’On cherche à savoir à qui on a affaire.

Notre société du paraître a atteint une tel degré de décadence que ce qui circule c’est l’exceptionnel, le fantastique et l’irréel. On ne vit pas dans la réalité où tout est surexposé, du moins beau au plus laid. Il faut être fait fort ou être à l’article de la mort pour oser dire ce que l’on pense vraiment.

Je n’ai jamais eu beaucoup d’amis. Au cours de mes différentes vies j’ai toujours été moi mais, les gens me voyaient comme un hurluberlu qui ne fait que parler de réalité, de besoins, de nécessité et vu que tout le monde est différent la sur standardisation des produits insatisfait la plupart des gens qui ne retrouvent pas ce dont ils ont besoin. Pour compenser ils surconsomment et se ruine à être malheureux.

La réalité, on ne la connaît pas parce qu’On ne la regarde pas avec ses sens. C’est triste mais la technologie plutôt que de nous aider à la connaître nous en a éloignée pour grossir les points qui nous dérangent pas vraiment mais qui font hurler les médias pour nous émoustiller.

Bertrand (@BDmoi)

Journée de budget,journée de menteries

Les médias nous prennent pour des idiots. Ils n’ont de cesse de nous dire que les budgets sont des exercices de communication, entourés de décorum farfelus et auxquels les politiciens, gouvernement comme opposition, jouent leur rôle de la comedia del democratia pour faire croire qu’ils agissent pour nous. Ensuite les médias discourent pendant des heures pour nous faire avaler la couleuvre.

Avec de supposés experts, rémunérés pour leurs savants exposés que le plus inerte votant peut détruire, on se plait à se faire dire que nous sommes des idiots. Pas parce que nous les croyons, parce que nous ne réagissons pas. Les télécommunications ont tellement bien endormi les gens que ceux-ci dorment dans leur coin et se pensent les seuls à s’en apercevoir.

La pandémie a accéléré le phénomène au point où les gens ne se voient plus, ne se parlent plus. Les jeunes demeurent cloîtrés chez eux et n’osent plus élever la voix devant la horde sanguinaire des boomers qui les rabaissent sans arrêt.

Journée de budget? Rien de nouveau sur la planète qu’un effritement de la démocratie et de la valeur humaine. Quand on dit que la vie n’a pas de prix?

Bertrand (@BDmoi)

Constat difficile.

Bertrand déplore dans son tweet l’abandon de la raison au profit de l’émotion et des promesses technologiques irréalistes. Observant un monde obsédé par l’avenir hypothétique, il critique cette quête de facilité et l’ignorance de la multidisciplinarité, un recul intellectuel menant à une existence futile, désincarnée.

Hier J’ai écrit un tweet qui est passé inaperçu. Il faut dire qu’il était très provocateur. Je remets ce texte ici https://bdmoi.mdugre.info/les-fous-rendent-la-technologie-folle/

Il est extrêmement pénible de constater que les gens n’utilisent pas leur raison. Ils sont envahis par les émotions générées par des faiseurs d’irréalité. Cherchant les résultats à court terme, obtenus le plus facilement possible, ils nous submergent de technologie qui promet mer et monde. On n’a de cesse de parler de l’avancement rapide de la technologie. Ce dont on entend parler surtout c’est de ce qu’elle pourrait être, peut-être, si nos rêves se réalisent, dans 15 ou 20 ans.

Irréalité actuelle. Les gens s’émoustillent de promesses toutes plus farfelues les unes que les autres. La réalité actuelle n’a pas d’importance. La multidisciplinarité n’a aucune importance dans ce monde irréfléchi. L’homme universel est considéré comme un nerd.

Les gens croient être dans la vie réelle parce que ça fait leur affaire. Petite vie tranquille à l’abri des autres que l’On tient à distance par la technologie.

En clair, les gens ont abandonné L’INTELLIGENCE pour la farniente. Chu ben comme chu, j’reste comme j’est. Les gens, n’ayant plus à se débattre contre les éléments, la faim ou l’ennui se rabattent sur une existence désincarnée et futile. Faut-il se surprendre que l’argent et le sexe ne peuvent combler le vide laissé par la disparition de la réflexion, de l’intelligence et du repos revigorant.

Ils errent, en zombie, à la recherche d’on ne sait quoi. C’est un constat que je fais au soir de ma vie et qui me fait mer rendre compte que j’ai VÉCU une belle vie et que je n’ai pas envie de voir comment ça va finir.

folie:

nom féminin

  1. 1.Trouble mental ; égarement de l’esprit.Accès de folie.Mots de sens similaire :aliénationdémencefou
  2. 2.Manque de jugement ; absence de raison.C’est de la folie, de la pure folie.Mots de sens similaire :déraison

Bertrand (@BDmoi)

Les fous rendent la technologie folle.

Bertrand dépeint notre monde comme un asile où tous, des médias aux politiciens, participent à une folie collective. Il critique la technologie qui propage l’insignifiance et la réaction impulsive, évoquant une surstimulation et un manque de repos qui détériorent l’humanité. Il se sent isolé, témoignant d’une époque révolue où l’action consciente prévalait sur les automatismes sociaux, se désolant de l’érosion de l’espérance de vie et la perte d’humanité.

Les fous c’est nous qui lisons les médias des fous qui essaient de rendre fous les politiciens qui sont issus d’un monde de fous. Ça m’a fait du bien de le dire, mais encore suis-je assez fou pour essayer de le démontrer.

J’aimerais bien savoir à qui profite toute cette folie. La technologie que l’on a développée ne sert qu’à répliquer, en quantité illimitée et à une vitesse ahurissante des choses qui n’ont plus le temps d’exister. Elles ne font que passer, sans approfondissement sans amortissement des coûts et sans vraie compréhension des effets de L’accélération d’un temps, qui lui ne bouge pas.

Tout n’est rendu qu’impulsion fugitive, irréfléchie dans sa nature et ses effets à court et à long terme. On attribue à des outils des vertus humaines dont ils ne sont dotés que par la main d’un être tellement spécialisé qu’il n’est qu’il n’a plus conscience de la réalité qui l’entoure.

Je me sens très isolé, à part quelques personnes, qui contestent mes dires. Eux au moins réagissent. Agir est le pouvoir humain dont nous disposons. Mais encore faut-il que l’âme et non les habitudes et les conventions dictent le monotone déroulement de folie.

La maison des fous d’Astérix, c’est nous. Dans tous les domaines de communication publique. Le wokisme apparent n’est rien face à la folie qui règne dans les cerveaux des gens surstimulés et sous reposés. L’usage inadéq1uat des médicaments par les gens les rend inhumains et influençables.

Cela commence à produire des effets qui n’avaient jamais été remarqués auparavant, l’espérance de vie diminue d’année en année. J’ai, je dois le dire, vécu l’âge d’Or de l’Humanité. C’est le cœur léger que je quitte ce que les humains sont devenus. Ils ne vivent plus, ils existent dans la folie d’un monde déjanté.

Bertrand (@BDmoi)

Le secret du bonheur enfin révélé.

Le secret du bonheur, selon Bertrand, repose sur le refus de la comparaison et l’importance de se connaître soi-même. Il soutient que comprendre nos besoins véritables et éliminer le superflu nous conditionne à trouver ce qui nous est nécessaire. Le bonheur se trouve dans la self-réflexion constante plutôt que dans l’accumulation des biens ou l’adhésion aux normes sociales standardisées.

Enfin le secret du bonheur est révélé. Il a toujours été en évidence mais tourné en dérision. Vous allez rire de moi mais, ça m’a pris 70 ans pour le comprendre. je l’ai toujours su car j’ai toujours été logique. Pas toujours heureux à cause de mes déficiences hormonales mais j’ai toujours agi en conséquence d’être heureux. Ce qui a fait de moi, un paria, dans bien des occasions.

En clair voici la phrase qui déclenche tout: Quand on se regarde, on se désole et quand on se compare on se console. Voilà le secret est révélé.

Pour le comprendre il faut utiliser le mode d’emploi:

  • Il faut éviter de se comparer ainsi on ne se désolera pas.
  • Pour ne pas se consoler, de ne pas être désolé, il faut absolument toujours se regarder.
  • Ainsi on se connaît et on sait ce dont on a besoin.
  • Nous pouvons ainsi nous mettre en condition pour trouver ce dont on a besoin mais, surtout, d’élaguer ce dont on n’a pas besoin. On est à la recherche de quelque chose et non dans l’accumulation des tracas.
  • On n’a pas besoin des autres qui n’ont rien d’autre à offrir que ce que tout le monde offre. C’est un peu difficile, parce qu’On regarde les gens plutôt que ce qu’Ils ont à offrir.
  • Accepter le prix à payer pour obtenir ce dont on a besoin.
  • Finalement, toujours se regarder et faire l’inventaire de nos trésors en essayant d’évaluer ce qui nous manque réellement, bien entendu en cherchant ce qui manque à notre trésor pas l’Offre de toutes les opportunités innombrables.

En fin de compte, la vie est un longue succession de ventes de garages où les gens, quand on discute avec eux, nous offrent ce qu’ils ont plénitude, et c’est à nous de voir si ils peuvent nous aider à compléter notre trésor, pour un prix bien souvent, finalement, dérisoire et satisfaisant.

Voilà tout est dit. Il suffit de laisser mijoter et brasser légèrement, de temps en temps. Prendre des résolutions n’aide pas. Il faut continuellement se regarder et agir en fonction de ce qu’on voit. Il faut parcourir la vie, lentement et ne pas chercher à tout voir ou tout avoir d’un coup pour se reposer après. Ne fonctionne pas. On ne voit rien et on court après on ne sait quoi. La torpeur de l’adolescence sert à s’en rendre compte. Mais les adultes chamboulent tout en nous forçant à nous décider pour la vie au lieu de la vivre.

Toutes les normes inventées par les humains l’Ont été pour standardiser la production de masse. Cela a apporté la profusion de biens périssables et devant être remplacés, et la rareté de trésors artisanaux et durables et précieux.

Bien à Vous

Bertrand (@BDmoi)

P.S.: tout n’est question que de pratique.

Une pensée sordide de moi à moi.

Bertrand répond à Kamel, qui a tweeté que la vie est étrange car on naît et meurt sans rien, malgré nos luttes. Il trouve triste qu’on enseigne à haïr autrui par l’histoire des guerres plutôt que d’enseigner ses leçons et opportunités. Il questionne cette approche auprès de ses followers.

Kamel, un ami Twitter a écrit ceci: ” La vie est drôlement très étrange, on vient avec rien, puis on se bat pour tout, puis on laisse tout et on repart avec rien…”

Je lui ai répondu que je trouvais désolant qu’on puisse instiller aussi fermement la haine de l’autre, par l’Histoire des guerres, comme on le fait actuellement. Enseigner toutes les implications et toutes les opportunités à embrasser serait beaucoup plus convenable et enrichissant.

Ne pensez-vous pas?

Bertrand (@BDmoi)

Être soi, vraiment?

Aujourd’hui, 8 mars 2024, journée du droit des femmes, est une journée plutôt décevante pour moi. À 70 ans , j’aurais espéré, au moment de partir, que ma réalité d’enfant soit devenue réalité tout court.

Tous les enfants se disputent en être égaux. Ils se parlent, se disent des énormité et peuvent ensuite jouer ensemble et s’attaquer aux monstres qui peuplent la vie. Pourtant les monstres passés durent toujours, ceux du genrisme, du racisme, du différent et toutes sortes de lubies venues d’on ne sait où d’autre que de l’enseignement stupide des guerres du passé.

Plutôt que de célébrer les victoires personnelles des gens sur les conditions de leur temps, dont nous sommes les bénéficiaires aujourd’hui, on assaille les jeunes de programmes de déformation de l’être pour les rendre uniformes et désincarnés. Faut-il se surprendre du taux de décrochage et d’apathie qui règne dans la population.

Être soi est facile au jeune âge mais, les agressions répétées auxquelles les jeunes sont soumis par toutes les catégorisations dont on les affuble, est une tâche d’une vie à accomplir malgré les autres qui veulent se justifier de ne pas être à la hauteur de ce qu’ils sont. La lâcheté ou la peur du ridicule ou simplement le manque de volonté personnelle, créent des simulacres d’individus tous plus masqués les uns que les autres.

Je suis, personnellement, heureux tout en étant désolé que le monde, que j’avais envisagé jeune, ne soit jamais survenu. Mais, il y en aura d’autres plus jeunes et plus fous qui, un jour pourront répandre la folie individuelle autour d’une monstruosité sociétale.

Bertrand (@BDmoi)

P.S. en résumé soyons nous et laissons les autres être eux ou elles.

Ce, à quoi devrait servir les émotions.

Les émotions, survenues bien avant la raison chez l’humain, sont absolument nécessaires à la survie. C’est la base du mécanisme de préservation individuelle. Mais, réagir immédiatement à l’émotion, n’est plus la solution à nos problèmes en cette civilisation du troisième millénaire.

L’émotion ressentie était souvent le signal qui faisait prendre la fuite suite à l’apparence de danger imminent. Maintenant, on se doit de s’arrêter et de se servir de sa raison. Mais, ce n’est pas enseigné par des parents qui l’ignorent. On reproduit la sagesse des temps passés. La tradition a ses bons et ses mauvais côtés. Les bons sont délicieux et entretiennent une paix de l’esprit. Mais les mauvais nous font réagir impulsivement aux événements qui nous surprennent. Éviter, prendre la fuite ou être tétanisé n’est pas adéquat quand dans un monde comme aujourd’hui on peut discuter.

Il faudrait ralentir le rythme et utiliser la partie supérieure du cerveau pour réfléchir et dédramatiser la situation. En général, ce qui nous fait réagir sont des peccadilles. La différence ne doit plus être interprétée comme un signe de danger. Elle doit être perçue comme une invitation à l’ouverture d’esprit. Agrandir notre zone de confort.

Ce qui divise les gens est une des fonctions héritées d’un passé menaçant. Aujourd’hui les mots remplacent les jambes et l’agressivité. On devrait ralentir notre rythme pour laisser le temps à la raison d’agir avec toute sa puissance. Mais ce n’est pas dans les mœurs. Les émotions sont ressenties comme un bouton de panique et les négatives ont préséance sur l’éveil de l’intérêt. Il faut parvenir à maîtriser l’urgence, qui n’en est généralement pas une, pour laisser agir la curiosité innée de l’humain. Ce qu’on perd avec l’âge. Les enfants sont naturellement curieux mais on leur fait perdre cette caractéristique, qui a fait la grandeur de l’humanité. Le réalisera-t-on un jour?

Bertrand (@BDmoi)

Est-on en territoire de liberté individuelle?

C’est une chose d’être en territoire et une autre de l’explorer. Bien des gens agissent en touristes et regardent et jugent sans savoir. Ils évaluent à courte vue, sans connaître les lois qui régissent la vie des habitants. Lois que ceux-ci se sont donnés avec le temps. Les lois sont votées par les élus et les élus le sont par les habitants. Donc les habitants peuvent faire changer les lois mais le territoire, lui, reste le même. L’influence des voisins est aussi très importante.

Les caractéristiques du territoire changent selon ls changements des habitants qui l’habitent. Où veux-je en venir? Nous sommes en territoire du Québec de 2024, de la société de 2024. Nous ne sommes plus en territoire de 1235, de 1534 ou d’autre temps. Nous, oui nous, sommes responsables de l’état du territoire actuel. Parce que nous y évoluons, aujourd’hui.

Laisser traîner des lois établies en fonction de climat social différent et promulguer à toute vitesse des lois selon les changements sociaux, dénaturent le fondement du territoire et entretient un climat obscène. Tout change, L’utilisation que l’On fait et que l’on a faite du territoire ne se mêlent pour faire une histoire que dans la tête de ceux qui y réfléchissent. Et l’histoire change selon la connaissance que l’individu a du territoire et non de ses lois. Autrement dit, le territoire change selon qu’On le change ou pas. Un territoire est influencé par ceux qui le foulent et le travaillent. Le Québec, ainsi nommé, n’est autre qu’une étendue géographique qui reflète l’état de la population qui l’occupe, au moment où elle l’occupe. Chacun déverse son déchet dans la nature et personne ne s’en sent responsable. C’est pourquoi on assiste à une dégringolade sociale.

Donc en conséquence il faut prendre conscience que nous habitons un territoire et que celui-ci ne nous accorde pas de droits mais nous imposent de terribles responsabilités. Cette réalité est malheureusement disparue du vocabulaire et pire encore de la pensée des individus habitant le territoire.

Bertrand (@BDmoi)

La liberté est à la constance.

Cohérence ne peut être une question de hasard. Il peut arriver quelque fois que le hasard nous fasse agir dans la bonne direction. Mais peu de gens sont conscients que d’être soi est une question d’habitude. Nous sommes tellement formés à répondre à des stimuli qui nous entourent que nous oublions notre sentiment intérieur, qui devrait nous faire agir spontanément mais nous réagissons de la façon dont on a été programmés, enfants. C’est un constat très dérangeant.

Au soir de ma vie je réalise que ce qui a fait mon bonheur est aussi ce qui a fait de moi un être obsédé par la cohérence des paroles et des actes. Pas par défi des autres mais par pulsion interne et puissante. Nous avons été élevés par des parents imparfaits. Tout le monde. Mais ce sont les imperfections dont on s’est débarrassé qui font que nous émergeons nous et personne d’autre. Les imperfections que nous gardons, consciemment ou inconsciemment, nous font réagir de façon incohérente. Je ne dis pas que je suis parfait, mais que je suis parfaitement moi. C’est beaucoup dire dans un monde qui dit se chercher mais qui ne fait que réagir, tel que programmés dans leur enfance. Il faut briser son programme de base et laisser ressortir l’essence de notre ADN. Nous sommes tiraillés entre les deux ADN qui nous ont constitués. Ce n’est qu’en réalisant le programme de notre propre ADN qu’on atteint le bonheur. Donc, en un sens il est tout tracé. Il faut aspirer à être soi et personne d’autre, quoiqu’on pense et quoiqu’on fasse il faut rester en ligne avec ce que l’On est.

Voilà pourquoi si peu de gens atteignent le bonheur réel, satisfaisant. Il s’atteint par la cohérence et pas par l’obéissance à l’imperfection de nos prédécesseurs. Le monde n’est pas parfait. Nous ne sommes pas parfaits mais, nous pouvons atteindre la perfection de soi en étant cohérents et ce presque tout le temps. Être parfaitement nous. Je ne crois pas en la réincarnation mais je crois en la conscience. Ceux qui savent qu’ils sont cons sont conscients. Ils le savent et ne cherchent pas à croire ce que les autres croient d’eux. Ils sont, ils existent pleinement et souvent douloureusement. La cohérence est exigeante, elle oblige à suivre le chemin qui nous est destiné et non celui que les autres nous ont programmé. À trouver nos propres réponses à nos questions et non la facilité du prêt à penser.

Certains diraient que j’ai eu un parcours très tourmenté mais c’est faux. J’ai suivi le chemin qui m’a amené à moi. Et ça c’est la plus grande réussite personnelle qu’un humain puisse espérer dans sa courte vie. Les montagnes et les vallées de la vie ne comptent pas, seule la constance d’être fidèle à soi le plus souvent possible importe et amène au résultat. Certains l’atteignent jeune d’autres jamais. Ils ont cru et n’ont pas su.

Bertrand (@BDmoi)