La cigale, la fourmi et le gouvernement.

La cigale ayant vécue d’une paie à l’autre

Se trouva for dépourvue quand la crise fut venue

Le gouvernement sauta sur l’occasion

pour faire sa promotion

Il aida tout le monde, en double, en triple

Pour être certain que chacun le félicite…

Vous me voyez venir? Et oui! Le problème? Les fourmis qui disent j’y ai droit je le prends, les cigales qui ont tout dilapidé et les gouvernements qui se servent de l’événement.

Que l’on aide les citoyens mal pris, j’en suis. Il existe des moyens pour ça. On les appelle, l’aide de dernier recours qui vient après l’assurance-chômage. Que l’on aide les corporations ou compagnies privées, j’en suis beaucoup moins.

Que faisiez-vous au temps chaud dit-on à celles-ci

Je versais des dividendes de mon profit

Vous profitiez j’en suis fort aise et bien décaissez maintenant.

De tout temps, on a constaté le sous-financement des entreprises, petites et grandes. On a cherché le dividende ultime, optimal. Mais dans le calcul on n’a jamais pris en considération les fluctuations inhérentes à la vie.

Les entreprises ne votent pas. Les citoyens votent. Que l’on aide les citoyens, qui paieront la note un jour, je le comprends. Je l’accepte même. Mais aux entreprises qui ont été saignées de leur bénéfices, sans aucune frugalité préventive, j’ai peu de pitié.

Ai-je raison? Ai-je tort? Chacun peut se faire une opinion.

Bertrand (@BDmoi)

On peut limiter pas interdire.

On peut dire aux gens ce qu’il existe, pas ce qu’ils doivent faire. On peut recommander mais pas décider pour les gens. J’ai écrit ceci dans un autre blog: http://bdmoi.mdugre.info/lincertitude-ou-la-certitude-de-la-vie/

M, Arcand de Cogeco et les autres commèrementateurs des médias, vous avez beau triturer dans tous les sens les mots des élus et des autorités, vous n’éclairez pas les lanternes des gens, vous les soufflez, assez pour les éteindre. Il faut un pare-vent efficace contre votre souffle, désolant.

Opposer les propos de l’institut de la santé et déformer la réalité n’appartient pas à votre rôle ou mission. Mais vous en faites votre pain. L’institut dit textuellement: il n’est pas garanti l’immunité commune. Les élus disent: on croit possible une certaine immunité. L’un ne contredit pas l’autre. Ils exposent l’ensemble de la situation.

Il appartient à chacun de faire son choix. Aux médias? Il vous appartient d’INFORMER la population pas l’AFFOLER. Je prends M. Arcand de Cogeco comme exemple parce qu’il vocifère à grande bouche toutes les paroles pour affoler la population et l’empêcher de se faire une tête. Mais TOUS LES MÉDIAS ne se servent que d’anecdotes du pire. Renseigner sur la situation veut dire la propagation de tout ce qui se passe et il importe de nuancer la situation.

Il est impossible de s’assurer de quoi que ce soit. Il y a toujours des meilleurs, des pires et le reste. Quelle est la proportion de chacun? Quelle est la position de chacun? À une population bien renseignée on peut limiter les dégâts. À une population affolée on ne fait qu’opposer les extrémités. Ce qui amène l’incompréhension et la flambée des émotions. On en perd la raison.

LA RÉALITÉ? On est confronté au virus et à l’ensemble des maladies. LA RÉALITÉ? On est maître de son destin, chacun. Maître de faire ce qu’On choisit. Mais, ce faisant on aura les résultats de tout ce qu’on sait, qu’on ne sait pas, de ce qu’on fait, de ce qu’on ne fait pas.

La RÉALITÉ est ce qu’elle est et n’est pas ce qu’elle n’est pas. Quoi que vous en disiez et vous faites partie du problème, les médias, pas des résultats.

Bertrand (@BDmoi)

L’incertitude ou la certitude de la vie.

Vivre c’est exister sans savoir. Ne pas savoir la Réalité est la certitude de la vie. La vie dépend d’une série de circonstances qui fluctuent avec le temps. Il y a tellement de facteurs qui jouent, nous n’en savons qu’une partie et en connaissons encore moins, que notre croyance en notre savoir en prend pour son rhume.

Dans l’incertitude il faut se lancer, on n’a pas le choix on respire. Et c’est ainsi que la seule certitude que l’on ait c’est qu’on vient de respirer, en attendant le prochain respire. Le choix est simple: on vit dans l’attente du prochain respire ou on fait avec la vie.

Donc on a le choix, à nous de le faire selon notre science et notre conscience. C’est ça qu’on appelle la vie, et certains vont même l’appeler “liberté”.

Bertrand (@BDmoi)

Exercice et exercice???

Il y a 4 ans, tranche de vie, j’ai fait le tour de mon appartement et j’ai jeté, jeté oui, tout ce dont je ne m’étais pas servi depuis un an. J’ai jeté beaucoup de ce qu’on appelle ici, des tracas. Puis j’ai refait le tour de mon appartement et pièce par pièce, tiroir par tiroir, j’ai fait la liste de ce qui me manquait et que j’avais BESOIN, comme dirait quelque Mcquelquechose.

Depuis ce temps je me suis procuré tout ce que j’avais sur ma liste. Ça fait deux ans que je n’achète que ce dont j’ai besoin. Le miracle, je n’ai besoin de rien ou presque. Je suis confiné et je n’ai pas besoin de sortir. Cette approche m’a aussi permis d’apprendre à faire l’épicerie pour un mois à la fois.

Il est donc un exercice qui nous ferait bouger et faire de l’exercice en même temps. Il nous est donné du temps. Du temps à ne savoir qu’en faire. Nous sommes confinés à la maison. Alors prenons le taureau par les cornes, laissons de côté la télé et la répétition incessante de mauvaises nouvelles. Préparons le déconfinement et la liste de ce qui nous manque. Nous aurons atteint ainsi trois objectifs:

– Nous départir de ce qui encombre nos maisons et nos pensées.

– Acquérir ce qui nous manque vraiment et dont on s’aperçoit qu’on ne peut plus se passer.

– Faire repartir l’économie lorsque les magasins seront ouverts.

Cet exercice nous amènera à vivre plus prêt et près de la réalité.

Ce que j’en dit, c’est par expérience. Je l’ai fait et je m’en porte très bien. Ah! Oui! Pour ceux qui disent je garde ça au cas où? J’ai peut-être dû aller chercher 3 ou 4 choses que j’avais jeté. Compte tenu de tout ce que j’ai jeté et des ennuis que j’ai évités le prix payé est vraiment infime par rapport aux avantages obtenus.

Alors, soyons positif et faisons de ce temps perdu, que l’on ne cherche plus, une richesse matérielle réelle et une richesse morale encore plus réelle parce que nous aurons l’esprit libre de préoccupations matérielles pour avoir du temps pour les préoccupations personnelles.

Bertrand (@BDmoi)

Supposition ou suppositoire?

Bien des gens se posent des questions sur les questions que se posent les gouvernants. Tous veulent savoir ce que les gouvernants ne savent même pas. Le pire ce sont les gens qui commentent sur les décisions qui ne sont pas encore prises. On les appelle des commèrementateurs. Ces chroniqueurs de médias et de réseaux sociaux. Ile peuvent supposément lire dans la cervelle des autres. C’est ce qu’ils nous font croire avec leurs analyses dithyrambiques d’eux mêmes.

Il y a bien des gens qui me disent que j’essaie de dire quoi penser. Je ne dis pas QUOI penser. Je dis de penser et d’assumer ses choix. Les commèrementateurs ne savent que dire quoi penser et, selon eux, pourquoi. Toutes ces doctes voix discordantes ont le droit de s’exprimer. Je n’en disconviens pas. Mais j’en ai contre le fait qu’ils disposent d’un porte-voix et qu’ils sont payés pour le faire. Ils disposent d’un pouvoir immense, on l’appelle le 4ième pouvoir.

Mais, là où il y a de l’homme il y a de l’hommerie. C’est même un domaine ou beaucoup de femmes égalent l’homme, et c’est bien triste. Se servir des médias et de sa notoriété est bien triste mais c’est la vie.Donc prenez-en de la graine, servez-vous de votre cervelle, faites un choix et assumez. C’est tout ce qu’il y a à faire.

Préposé(e) proposé(e)

Il n’en tient qu’à la personne de faire un ouvrage du cœur ou une job de cul. Si on y va pour l’argent c’est effectivement une job de cul et ça ne vaut pas plus. Mais, si on y va de cœur, c’est l’ouvrage le plus méritoire et méritant qui soit. La machine ne suit pas les babines. C’est certain. Pour ce faire, il faudrait que les gens écoutent leur cœur plutôt que leur peur.

Tout n’est que question de motivation. Pas combien on en a mais de la source de celle-ci. Se proposer pour aider dépasse le simple fait de le manifester. Il faut se rendre dans les endroits qui demandent et s’offrir sur place. Il y en aura pour vous offrir un fusil ou pas.

Bertrand (@BDmoi)

L’incertitude et la vie!

La confiance est un sentiment de confort par rapport à ce qu’on n’a pas nécessairement conscience. Il est la confiance en ses possibilités personnelles mais il est aussi l’inconscience de la Réalité. Plus la conscience est éveillée sur un fait plus il en résulte de l’incertitude ou de la confiance. Nous sommes plongés face à un phénomène totalement inconnu. Nous avons, en tant que genre humain, perdu une certaine superbe (orgueil) pour être plongés dans une peur qui, pour certains, est au niveau de la terreur.

On répond, personnellement, par la confiance ou la crainte face à ceux qui nous gouvernent, à ceux qui communiquent. Tout le monde ne connaissant pas le virus, toutes les interprétations fusent de toutes parts. Il faut réaliser que nous ne savons pas. Nous sommes ignorants. Il nous faut donc faire confiance à ceux qui cherchent à savoir. Mais savoir que le virus existe nous plonge dans l’immensité de notre ignorance.

Et là je tape sur mon clou du moment. Les Médias. À ne cesser de poser les questions qui n’ont pas de réponses et à augmenter l’anxiété personnelle des gens, on augmente exponentiellement l’incertitude des gens. Et la confiance des gens n’a d’endroit où se cristalliser tant qu’il y a de l’information qui circule sur tous les plans.

Je reviens donc sur mon mantra: informer c’est rendre compte de la réalité. Il faut donc représenter, qualitativement et quantitativement, la réalité. Il faut donc une grande diffusion de ce qui se fait, de ce qui est considéré par les autorités et une faible proportion d’anecdotes ou ça va mal. Chiffré ça peut ressembler à la fameuse loi du 80-20.

La vision que les gens ont de la situation est tellement importante pour le bien-être personnel. Nos yeux et nos oreilles voient peu et entendent tout. Le panorama qui nous est offert est tellement anecdotique que nous n’avons pas de vue globale. Ne passant que les anecdotes d’horreur, avec des utilisations inconsidérées de “aurait” “devrait””aurait du” “pourrait” et plein d’autres du même acabit, il y a multiplication de l’incertitude.

La réalité c’est que les pattes du canard luttent contre un grand courant, mais on ne voit que le canard qui flotte sur le courant. Dans l’incertitude il y a les gens qui ont un certain courage et qui affrontent le vent. Mais il est une multitude qui tremble et qui cherche à qui faire confiance. On a des gouvernements qui gouvernent. Il faut les appuyer et avoir confiance en leurs actions. 1 heure par jour ne peut faire le constat de toutes les maisons de CHSLD. Une minute / CHSLD correspond à des heures et des heures de discussion. C’est impossible pour une conférence de presse. Les médias eux ont tout le temps mais ne l’utilisent pas.

J’en appelle aux médias d’utiliser le temps qui leur est donné pour ne pas répéter stupidement les mêmes informations, continuellement et à brosser un portrait réel de la situation. Cela diminuerait l’incertitude et combattrait la désinformation et l’incertitude des gens.

Bertrand (@BDmoi)

Maintenant!

Il nous est donné de vivre. Plein de vie et plein de vies. Il ne sert à rien de vivre dans la peur. La preuve en est donnée par un petit virus. Il faut vivre dans le terreau où l’on a nos racines. Il est des fois où le terreau est trop acide ou pas assez, trop humide ou pas assez et plein d’autres circonstances. Mais, là se déroule notre vie. Il faut faire avec.

Il est un voyage que vous pouvez faire de votre intérieur. Celui qui peut vous libérer de cette angoisse de ne pas vivre. Celui qui vous révélera à vous mêmes. Il n’est pas nécessaire de courir à gauche et à droite. Il y en a pour qui ce l’est, alors courez à gauche et à droite en vous tenant à distance des autres. Pour les autres, faites ce que vous n’avez pas fait depuis longtemps, pris par le rythme effréné de la société dans laquelle on vivait.

Il vous est donné de vivre le restant de votre vie, dès maintenant. De faire ce que votre vie n’aurait jamais été si vous ne vous étiez arrêtés à cause du virus. Trouver ce qui nous manque vraiment pour avancer dignement dans la vie. Prendre tous les moyens nécessaires pour y accéder.

Quand? Ce n’est pas le mot qu’il faut utiliser. C’est plutôt maintenant. Maintenant je regarde ma vie qui sera. Maintenant je fabrique les outils dont j’ai besoin pour qu’elle se réalise. Maintenant je me sers de la débrouillardise qui a permis à nos ancêtres de prospérer malgré les giboulées d’hiver interminables. Oui maintenant.

Il vous est donné le choix. Vous pouvez grandir ou vous flétrir. Vous ne pourrez jamais dire que vous n’aviez pas le choix.

Bertrand (@BDmoi)

Il y a des pires et il y a des meilleurs!

Tous les médias, nous abreuvent à ne plus avoir soif des pires. De tous temps et de toutes situations, quand on compare il y a des pires et des meilleurs. Les médias avec leurs histoires et leurs anecdotes font abondamment commerce des pires. Mais la réalité est toute autre. La réalité est ce dont on ne parle pas. Elle est tellement répandue qu’elle ne fait pas les commentaires des commèrementateurs.

Les gens, je ne sais pourquoi, aiment le pathos. C’est ainsi. Mais fermez-vous quand c’est le temps de brailler et de vomir sur la réalité. Il est tellement de bien qui se fait. Il faut parler du mal, c’est le rôle des gouvernants. Mais nous, il nous faut faire le bien. À la mesure de nos bras et de nos claviers. Il faut enterrer le pire du bien qui se fait. Le faire taire et proclamer tous les efforts qui se font.

Ânonner les phrase comme “ça va aller” et “ça finira bien un jour” n’avancent pas beaucoup. Il faut se relever les manches et répandre ce qui se fait dans la réalité. Ne soyez pas un vecteur de calamité mais soyez un vecteur de persévérance.

Bertrand (@BDmoi)

Les résidences de concentration!

Les résidences de concentration de personnes âgées sont à plusieurs titres dépassées. Dépassées par les événements de virus et d’endémies. Alors qu’il est de notoriété publique qu’il ne faut pas investir tout notre argent dans un même panier, ce qu’on ne fait pas avec notre argent, on le fait avec les personnes âgées. Le virus fait des ravages quand il entre. Et, dans bien des cas, il est entré.

Facilement, des taux de 50 à 60% d’infectés dans un CHSLD, privé ou publique. C’est hallucinant. On avait bien, à l’occasion, lors d’un événement de grippe ou de maladies intestinales, des sursauts de précaution en interdisant les visites. Mais jamais a-t-on pensé que le vecteur de propagation serait la mobilité des travailleurs qui ont à cœur de soigner ces mêmes personnes âgées.

Le concept de Mme Blais, de maison des aînés, souffrirait probablement du même problème. Les gros systèmes font défaut et les petits ne peuvent survivre. À trop vouloir le bien on n’arrive à rien. Je prends l’exemple de la résidence des aînés à St-Polycarpe. Il y avait une dizaine de personne âgées, heureuses et bien traitées. Elles ont été dispersées dans des CHSLD. Pourquoi? Parce que les propriétaires n’avaient pas les moyens de se faire installer des gicleurs. Les gens qui s’occupaient à temps plein des personnes âgées étaient de bonnes personnes. Mais, au cas où il y aurait un incendie, ce n’était pas sécuritaire. On en a un incendie mais on n’a pas de gicleurs.

Tout ça pour dire qu’il n’y a pas de risque nul et qu’il y a des choses qui arrivent. Une affaire a traîné pendant des années, autant en politique que dans le public, et c’est le peu de considération que reçoivent les gens qui travaillent dans le domaine des personnes âgées. Il a circulé des histoires d’horreur, oui, très sporadiques. Mais le bien qui était fait était passé sous silence.

En tant que société, on paie le prix de tant d’années d’insouciance envers bien des gens. Cela changera-t-il? On verra. Mais, il le faudrait. J’ai horreur des “rait” parce qu’ils sont souvent de bonnes intentions qu’on ne poursuit pas par des actions. Il faudrait que je passe ma balayeuse.

Bertrand (@BDmoi)