À tous les spécialistes.

J’ai de bonnes connaissances des courbes statistiques et de l’analyse de celles-ci. Je peux me faire des observations à partir de ce que le gouvernement informe. Le gouvernement dispose de spécialistes comme vous et amplement. Alors rongez votre frein et ne déplorez pas le manque d’information du gouvernement. Celui-ci a toutes les informations disponibles pour prendre des décisions. Il les prend et en informe la POPULATION. Il n’est pas là pour informer les spécialistes de toutes les formations.

La rencontre de presse dure 1 heure. On ne peut en 1 heure faire autre chose que d’informer la POPULATION. Vous pouvez avoir raison, vous pouvez avoir tort, ce n’est que des conjectures car vous ne disposez pas des informations fines. Alors ne vous sortez pas la tête dans les journaux pour permettre à ceux-ci de rapporter des conjectures.

Il faut publier des faits réels, positifs dans 90% des cas. Pourquoi? Parce que dans la réalité plus de 90% des gens font ce qu’il faut faire. Donc à vous de faire ce que vous devez faire pour ne pas exciter les émotions des gens.

Bertrand (@BDmoi)

Des nouvelles de moi, des nouvelles de vous.

Je vais bien. Je suis en pleine forme. Tout va bien. Mes comptes mensuels sont payés, mes assurances sont à date et tout se passe bien du côté financier. J’ai des besoins modestes, par besoins, pas par désirs. Je vis avec moins de 1800$ par mois mais je vis en HLM. Donc je vis avec un budget d’a peu près 2500$ par mois. Voilà pour le côté financier.

Passons aux choses sérieuses. La santé va très bien, mon diabète est sous contrôle et je prends mon insuline de façon stable. Ce matin j’ai pourtant une horrible glycémie. J’ai mangé 2 toasts au beurre de peanut, c’est bien, avec de la confiture, c’est mal. Glycémie à 10 ce matin alors qu’en temps normal elle est entre 7 et 8 le matin. Pourquoi je vous dis ça? Pour vous faire réaliser qu’on a ce qu’on mérite. On a le résultat aujourd’hui de ce qu’on a fait hier.

La situation est-elle dramatique? Vraiment dramatique? Je me suis engagé à faire des livraisons pour la pharmacie, je fais donc un peu de millage. Dans tous mes déplacements je n’ai vu aucun virus se promener sur la rue. Encore moins attaquer les gens qui, à distance, prennent des marches à l’extérieur. Sérieusement, il faut relativiser le problème. Le virus n’est pas, jusqu’à preuve du contraire, mobile. Il s’attrape. Vous l’attrapez par contact rapproché avec des gens infectés. Qu’ils soient symptomatiques ou non. Donc, on se tient loin.

Dans mes livraisons, je laisse le sac sur le balcon puis j’appelle les gens au téléphone pour leur dire de venir les prendre. Pas de contact. Pas d’argent. Chèque dans un baggies ou carte de crédit. Ai-je un risque augmenté d’attraper le virus? Je ne crois pas.

Les gouvernements ont réagi au quart de tour. Réalisez-vous qu’il n’y a que 3 semaines depuis le début et que déjà les secours financiers vont arriver, que les hôpitaux suffisent aux besoins. Les gouvernemamans ont fait et font leur job. Ils continuent de la faire.

Maintenant, pour vous. Vous allez bien, vous êtes chez vous et vous vous confinez. C’est bien. Mais beaucoup dépriment. Ils s’inquiètent pour demain. Tout d’abord cessez de vous demander quand ça va finir. Ce ne sera pas avant le 4 mai. Y aura-t-il un après? Oui il y aura un après. Les choses se feront-elles de façon différentes? Pour des années oui, mais, ça deviendra la nouvelle norme. De combien ça va changer? Nul ne le sait. Ça reviendra à notre communauté de poser les actions qui détermineront ce que ce sera.

En clair, vous êtes confinés mais pas enfermés. Ce que je veux dire c’est que votre liberté d’action est pleins à l’intérieur de votre maison. Pour ce qui est des sorties, on vous demande de sortir le moins POSSIBLE, pas désirable, pas souhaitable. Il ne faut pas faire l’épicerie à tous les jours.1/3 des québécois vont à l’épicerie plusieurs fois par semaine. Il est possible, pour la plupart des gens, de le faire 1 fois par 2 semaines.

Il y a des gens qui ne comprennent pas. C’est une minorité. On ne peut anéantir la courbe. On peut l’amoindrir et on le fait. La courbe fait état de cette situation. Alors ne paniquons pas pour rien. Il ne faut pas tomber dans un état de panique il faut relativiser. La première chose c’est maintenant. Que puis-je faire pour occuper mon hamster. Il fait plus de dégâts qu’il n’en résout de ce temps-ci. Votre situation personnelle n’est pas à risque, si vous êtes chez vous. On va s’en sortir, un jour. En attendant il faut s’occuper. Il appartient à vous et à votre volonté de le faire. La majorité d’entre vous avez arrêté de fumer. C’était bien pire que de rester chez soi. Vous avez réussi, vous réussirez.

Bertrand (@BDmoi)

De l’immense responsabilité des médias.

Les médias se gaussent de l’importance dont ils font l’objet. Ils réagissent avec des méthodes de communication qui datent d’avant le covid-19. Ils racontent avec insistance tout ce qui ne va pas. Ils posent des questions, basées sur les dires de quelques fanatiques qui se sentent incompris. La grande majorité (90 à 95%) de ceux qui ont à demeurer chez eux, demeurent chez eux. Pourquoi puis-je l’affirmer? Parce que si 5% de la population était sans allure il y aurait 150 000 personnes dans les rues de Montréal. Mais les rues sont vides.

Donc passez, vous les médias, les informations sur ce qui se fait de bon. Les gens ont besoin d’espoir et d’occuper leur hamster. Passer les inepties de personnes inconscientes ne les rendra pas plus conscientes. Policiers. enfermez-les et qu’ils se contaminent. Mais pour ce qui est des médias, vous êtes la source de l’espoir ou du désespoir.

Vous êtes irresponsables de fonctionner selon la norme habituelle. Ce n’est pas de la propagande que de faire circuler les vraies nouvelles, les efforts faits pour s’en sortir. On vous jugera sur vos actions. Laissez aller votre soif du scoop et de l’audimat. Soyez responsables et informez la population. De grâce ne les traumatisez pas. Les circonstances sont graves ,mais vous n’avez pas l’air de le savoir. C’est business as usual pour vous.

Bertrand (@BDmoi)

Sommes-nous?

Sommes-nous? Ou n’y a-t-il qu’un ensemble de “Je suis”? Il y a nous et il y a Je. Je prends toutes les précautions possibles: je demeure chez moi sauf pour le travail. Je prends une douche savonneuse avant de partir et en revenant. J’ai du Purell dans mon auto. Je fais mes livraisons en gardant mes distances d’avec les autres. Je fais tout ce que je peux.

Mais il y a NOUS. Nous sommes tous dans le même bain. Dans la même eau. IL y a des gens qui ne considèrent que le JE. Ils se foutent des autres. Il y en a d’autres qui rapportent à JE tout ce que les autres font. IL faut modérer ses transports car la période risque de durer. Elle durera plus longtemps que les gens le croient. Pourquoi? Parce qu’ils n’ont pas l’habitude de penser plus loin que la fin de semaine prochaine.

Nous avons à nous entraider dans la mesure où nous en sommes capables. Les JE doivent dépasser le nombre et devenir des NOUS sommes ensemble. Un certain président de USA a déjà dit: ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. (John F. Kennedy) NOUS sommes en des temps où la nécessité fait loi.

Les gouvernements ont été prompts à faire ce qu’il faut pour le court terme. Mais beaucoup de personnes se demandent ce à quoi ils ont droit. Il faudrait se demander: qu’ai-je besoin? Chacun essaie de ne pas être impacté par la crise. NOUS le serons tous. Il n’est pas temps de se comparer aux autres. Il est temps de se préoccuper de son autonomie. Analyser ses besoins et ses ressources, pour passer au-travers de la crise.

Si vos ressources dépassent vos besoins, comme c’est le cas pour moi, alors prenez la mesure que vous pouvez pour aider les autres. Ceux qui n’ont pas les ressources. Les organismes communautaires sont débordés. Les vieux bénévoles sont confinés. Il faut s’appuyer sur NOUS.

Bertrand (@BDmoi)

Je suis positif!

Je suis positif, je ne suis pas un bisounours. La différence? Je fais confiance en la majorité des gens. Des imbéciles il y en a, il y en a eu et il y en aura. Mais peut-être seront-ils moins nombreux. Ceux qui se regroupent et attrapent le virus, une certaine quantité ne se reproduiront pas. C’est la théorie de Darwin.

Sérieusement, il faut faire confiance. On a beau dire: “on ne sait pas…”. Il faut attendre et se raisonner. On ne peut avoir en 1/2 heure la connaissance de de que des milliers de personnes dédiées font pour nous aider à passer la crise. Si vous avez besoin de voir pour croire, soyez conséquents avec vous-mêmes et restez chez vous. Si vous avez besoin de preuves, sortez et payez l’amende. Soyez un imbécile et propagez le virus entre vous.

On a essayé bien des choses. On ne peut tout dire et surtout on doit éviter les “SI”, C’est le rôle des autorités de se préoccuper des “SI”. ALors laissons-les faire et acceptons leurs recommandations. Soyons partie de la solution, pas du problème.

Bertrand (@BDmoi)

Informer plus important que communiquer!

Des milliers de personnes travaillent énormément, comme ils n’ont jamais travaillé, pour faire fonctionner les services essentiels. Des milliers de personnes cherchent comme ils n’ont jamais cherché des traitements ou un vaccin. Il faut le réaliser, il faut s’en convaincre. C’est la réalité. Le confinement? Un moindre mal. Il faut s’en convaincre et faire ce qu’on peut soit: faire une liste de ce qu’on peut faire pendant ce temps. Puis lire sa liste, puis le faire.

Le temps qu’on passe à s’occuper dépend non pas des possibilités mais de l’imagination qu’on déploie et la discipline de s’y mettre. Cessons de pleurnicher et agissons comme des adultes que nous sommes supposés être.

Un mot sur les informations. Celles-ci sont NÉCESSAIREMENT biaisées. Les médias ne jouent pas leur rôle. Plutôt que d’informer les gens ils jouent à la pitié pour s’attirer de l’auditoire. Les journalistes ne sont pas à la fine pointe di covid-19. S’ils l’étaient, ils seraient à leur poste pour informer les gens que les efforts sont déployés que les choses évoluent. Ils répètent ad nauseam des situations où des gens se mettent en danger. C’est à la police d’agir. Les gens qui sont à la maison, ont-ils BESOIN de savoir qu’il y a des fous? De se le faire répéter? Non ils ont besoin de réalisme et d’espoir.

Tant qu’à répéter des choses, passez les conférences de Trudeau et Legault. De l’information de première main. Ensuite Servez-vous des moyens d’information pour rendre compte des faits et des efforts qui sont faits pour améliorer la situation. Les médias, actuellement, jouent très mal leur rôle. Nous faut-il comprendre qu’ils sont humains et réagissent lentement à la situation? Je ne crois pas. Ils ont un mandat à accomplir. Il leur faut s’en occuper.

Bertrand (@BDmoi)

Ce qui compte et ce qui se compte!

Les gouvernements, les gens, tous se rendent maintenant compte de ce qui compte. Beaucoup se préoccupent de ce qui se compte mais s’aperçoive qu’un compte de banque bien garni n’apporte finalement pas l’important. Le virus n’a finalement rien détruit de physique sauf, bien entendu, les morts qu’il laisse sur son passage. C’est une épreuve à plus d’un titre pour tous ceux qui sont touchés de près ou de loin.

Ceux qui vont le plus être touchés seront les financiers. Ceux qui passent leur vie à compter sur les biens des autres. Ceux qui ne produisent rien d’important. Ultimement, cet épisode fera ressortir l’importance des choses. L’argent ne sera plus la mesure de la valeur d’une personne. C’est du moins mon point de vue. Pourquoi, me direz-vous? Les canadiens, nous sommes renommés pour ne pas être des américains et les canadiens, ne pas être des québécois. La provenance de l’argent est encore plus importante que la quantité d’argent.

Ce phénomène prendra de l’ampleur au fur et à mesure que les gens, qui travaillent à nous nourrir, nous soigner, nous permettre de vivre seront reconnus. Pas personnellement, mais par leurs actions. La société est basée sur les échanges de services des uns envers les autres. Historiquement, une certaine forme d’esclavage a prévalu. Mais ce virus, fera disparaître la place relative des gens. Peut-être, et je dis bien peut-être, y aura-t-il réajustement des valeurs. Pour peu que ça dure, il y aura ajustement des priorités. C’est nécessaire.

Nous retournerons à un monde actif, c’est certain, mais cette activité ne sera plus basée sur l’argent. J’en fait mon credo et mon espoir. L’argent perdra-t-il sa valeur sublime, c’est ce que je crois. Du moins pour un temps. Le temps que l’on aura peur pour sa vie ou celle de ceux à qui l’on tient.

Il y aura changement, à quelle vitesse? À quelle profondeur? On verra. Mais dans l’histoire de l’Humanité il y aura un avant et un après covid-19. Les années 1920 furent les années folles, dont on se souvient avec nostalgie pour certains. Les années 2020 seront peut-être celle de la Renaissance. Renaissance de l’humanité individuelle, de la renaissance du lien social et la naissance d’une société plus égalitaire. Les lacs stériles d’argent des banques et des prêteurs s’assècheront peut-être un peu et pour une fois s’écoulera peut-être vers le bas?

Qui survivra, verra?

Bertrand (@BDmoi)