Je vais bien. Je suis en pleine forme. Tout va bien. Mes comptes mensuels sont payés, mes assurances sont à date et tout se passe bien du côté financier. J’ai des besoins modestes, par besoins, pas par désirs. Je vis avec moins de 1800$ par mois mais je vis en HLM. Donc je vis avec un budget d’a peu près 2500$ par mois. Voilà pour le côté financier.
Passons aux choses sérieuses. La santé va très bien, mon diabète est sous contrôle et je prends mon insuline de façon stable. Ce matin j’ai pourtant une horrible glycémie. J’ai mangé 2 toasts au beurre de peanut, c’est bien, avec de la confiture, c’est mal. Glycémie à 10 ce matin alors qu’en temps normal elle est entre 7 et 8 le matin. Pourquoi je vous dis ça? Pour vous faire réaliser qu’on a ce qu’on mérite. On a le résultat aujourd’hui de ce qu’on a fait hier.
La situation est-elle dramatique? Vraiment dramatique? Je me suis engagé à faire des livraisons pour la pharmacie, je fais donc un peu de millage. Dans tous mes déplacements je n’ai vu aucun virus se promener sur la rue. Encore moins attaquer les gens qui, à distance, prennent des marches à l’extérieur. Sérieusement, il faut relativiser le problème. Le virus n’est pas, jusqu’à preuve du contraire, mobile. Il s’attrape. Vous l’attrapez par contact rapproché avec des gens infectés. Qu’ils soient symptomatiques ou non. Donc, on se tient loin.
Dans mes livraisons, je laisse le sac sur le balcon puis j’appelle les gens au téléphone pour leur dire de venir les prendre. Pas de contact. Pas d’argent. Chèque dans un baggies ou carte de crédit. Ai-je un risque augmenté d’attraper le virus? Je ne crois pas.
Les gouvernements ont réagi au quart de tour. Réalisez-vous qu’il n’y a que 3 semaines depuis le début et que déjà les secours financiers vont arriver, que les hôpitaux suffisent aux besoins. Les gouvernemamans ont fait et font leur job. Ils continuent de la faire.
Maintenant, pour vous. Vous allez bien, vous êtes chez vous et vous vous confinez. C’est bien. Mais beaucoup dépriment. Ils s’inquiètent pour demain. Tout d’abord cessez de vous demander quand ça va finir. Ce ne sera pas avant le 4 mai. Y aura-t-il un après? Oui il y aura un après. Les choses se feront-elles de façon différentes? Pour des années oui, mais, ça deviendra la nouvelle norme. De combien ça va changer? Nul ne le sait. Ça reviendra à notre communauté de poser les actions qui détermineront ce que ce sera.
En clair, vous êtes confinés mais pas enfermés. Ce que je veux dire c’est que votre liberté d’action est pleins à l’intérieur de votre maison. Pour ce qui est des sorties, on vous demande de sortir le moins POSSIBLE, pas désirable, pas souhaitable. Il ne faut pas faire l’épicerie à tous les jours.1/3 des québécois vont à l’épicerie plusieurs fois par semaine. Il est possible, pour la plupart des gens, de le faire 1 fois par 2 semaines.
Il y a des gens qui ne comprennent pas. C’est une minorité. On ne peut anéantir la courbe. On peut l’amoindrir et on le fait. La courbe fait état de cette situation. Alors ne paniquons pas pour rien. Il ne faut pas tomber dans un état de panique il faut relativiser. La première chose c’est maintenant. Que puis-je faire pour occuper mon hamster. Il fait plus de dégâts qu’il n’en résout de ce temps-ci. Votre situation personnelle n’est pas à risque, si vous êtes chez vous. On va s’en sortir, un jour. En attendant il faut s’occuper. Il appartient à vous et à votre volonté de le faire. La majorité d’entre vous avez arrêté de fumer. C’était bien pire que de rester chez soi. Vous avez réussi, vous réussirez.
Bertrand (@BDmoi)