De quoi se plaint-on? On se plaint de tout ce qui arrive.On se plaint surtout de l’insouciance perdue. Insouciance de la liberté dont on jouit, de la satisfaction non-appréciée des besoins de base, de l’innocence dont nous faisons la preuve…
On peut se plaindre, c’est légal, mais ça n’avance à rien. La crise révèle bien des choses. La baisse du CO2, la clarté de de l’air, le bruit des oiseaux et bien, beaucoup, énormément d’autres choses. Mais comme l’idiot on regarde le doigt du sage et non pas ce qu’il montre. On épilogue sur le doigt, sa longueur et tout mais on ne voit pas le panorama.
Il est temps de se servir de ce que nous n’utilisions pas avant. Quoi? Notre cervelle. Nous sommes supposés être intelligents. Le mot-clé n’est pas “supposé” mais “intelligents”. Servons-nous-en. 1 mois de confinement est assez de braillage. Il faut rebondir. Rebondir à l’intérieur de sa maison, soit, mais rebondir. Il est tellement de choses que nous pouvons faire, que nous n’avions pas le temps avant. Faisons des choses, étudier, parfaire sa langue, en apprendre une nouvelle, planifier un certain retour en avant…
Fini le braillage. Aujourd’hui je fais… et ensuite je serai…
Bertrand (@BDmoi)