De quoi se plaint-on?

De quoi se plaint-on? On se plaint de tout ce qui arrive.On se plaint surtout de l’insouciance perdue. Insouciance de la liberté dont on jouit, de la satisfaction non-appréciée des besoins de base, de l’innocence dont nous faisons la preuve…

On peut se plaindre, c’est légal, mais ça n’avance à rien. La crise révèle bien des choses. La baisse du CO2, la clarté de de l’air, le bruit des oiseaux et bien, beaucoup, énormément d’autres choses. Mais comme l’idiot on regarde le doigt du sage et non pas ce qu’il montre. On épilogue sur le doigt, sa longueur et tout mais on ne voit pas le panorama.

Il est temps de se servir de ce que nous n’utilisions pas avant. Quoi? Notre cervelle. Nous sommes supposés être intelligents. Le mot-clé n’est pas “supposé” mais “intelligents”. Servons-nous-en. 1 mois de confinement est assez de braillage. Il faut rebondir. Rebondir à l’intérieur de sa maison, soit, mais rebondir. Il est tellement de choses que nous pouvons faire, que nous n’avions pas le temps avant. Faisons des choses, étudier, parfaire sa langue, en apprendre une nouvelle, planifier un certain retour en avant…

Fini le braillage. Aujourd’hui je fais… et ensuite je serai…

Bertrand (@BDmoi)

Il n’est facile de diriger!

Il n’est facile de diriger. Qu’on m’entende bien, je ne suis pas ici pour faire l’apologie du gouvernement, mais en tant que personne bien formée pour la gestion, ayant été administrateur puis professeur d’administration, j’ai une certaine connaissance du domaine.

Diriger c’est orienter les actes des subalternes. C’est dire l’objectif qu’on vise avec les ressources que l’on possède ou que l’on peut acquérir prévisiblement à court et moyen terme. En temps normal c’est un exercice périlleux. Mais en temps de crise c’est beaucoup plus une question de moral qu’autre chose.

Nous avons de bons gouvernements au CANADA et au Québec. Selon les mandats qui leur sont assignés, selon la constitution, ils agissent et réagissent à la mesure de leurs pouvoirs. Que la machine ne suive pas immédiatement les babines est invariable dans des organismes de cette taille. La réciproque n’est jamais valable. Ainsi “nous ne manquons pas d’équipements” ne veut pas dire qu’il y a de tous les équipements partout.

Il y a de multiples raisons pour des déficiences à un endroit. Est-ce que ça dépend des dirigeants de l’endroit ou des gouvernements? Y a-t-il eu un bris mécanique… Tant de raisons nous empêchent de réaliser bien des choses.

Nous avons la chance d’avoir de bons gouvernants, la majeure parie du temps. Apprécions-le, et faisons ce qui nous est possible de faire pour les appuyer.

Maintenant, aux médias. Et oui! Je ne peux m’en empêcher. Votre tâche est d’informer de la réalité. Pas d’exacerber les sentiments et les émotions. Que vous rapportiez les anecdotes de ce qui ne va pas peut et doit se faire mais à la juste mesure de ce qui se passe, autant les bonnes que les mauvaises. À mon point de vue, et c’est le mien, vous rapportez tout ce qui serait idéal. Mais on n’est pas dans un monde idéal. Vous utilisez à outrance les “aurait dû” et “aurait fallu” et “faudrait” et plein d’autres formules du même acabit. Donc informez et ne déformez pas la réalité. Il y a énormément plus de bien que de mal qui se fait actuellement. Mais ce n’est pas le portrait que vous projetez.

Ce n’est qu’un clou que je tape de plus. Mais, j’espère que le couvercle tiendra.

Bertrand (@BDmoi)

Il est plusieurs batailles!

Il est plusieurs batailles qu’il faut mener. En effet il y a plein de désinformation et de mauvaises informations. Ceux qui me lisent savent que je mène une bataille, à la mesure de mes bras, contre l’utilisation que font les médias de leur immense pouvoir. Ils excitent et poursuivent l’audimat au lieu de calmer et informer la population. Ils ne donnent pas une image réelle contre ça. Mais nous faisons ce que nous pouvons.

Mais nous, gens sur les réseaux sociaux, que pouvons-nous y faire? Beaucoup. Tellement que c’en est ridicule. J’écris ce texte pour inciter les gens à retwitter et à se servir de ce sigle plutôt que du cœur.

Retwitter pour faire circuler le message.

Bien des gens sont en accord avec ce qui est écrit ou montré. Pour combattre la désinformation il faut faire circuler l’information ou les mises en garde. J’essaie de démarrer des chaînes d’informations. Il est désolant de voir combien les mauvaises nouvelles ou la désinformation est répandue aisément alors que la bonne information circule mal.

Nous avons un pouvoir immense, Twitter est utilisé à très peu d’efficacité. Mais, celle-ci peut très facilement être décuplée et même centuplée. Mais encore faut-il en prendre l’habitude. Bien des gens n’en ont pas conscience de l’effet de leur clic. Il est puissant. Retwitter fait parvenir le message à tous vos abonnés. Si ceux-ci vous retwittent il est maintenant 2 maillons dans la chaîne et ainsi de suite.

C’est facile de se plaindre de ce que les autres font de leur pouvoir. Mais vous, qu’en faites-vous? Il est une responsabilité personnelle d’être sur Twitter. Celui-ci n’est pas un désert dans lequel on crie. Beaucoup nous entendent et même certains nous écoutent.

Donc prenons notre pouvoir en mains et retwittons.

Bertrand (@BDmoi)

Il y a toujours eu un avant!

Il y a toujours eu un avant et il y aura toujours un après. Les gens, dans la stupeur du maintenant, se posent un tas de questions. Que ce soit au niveau planétaire, national, personnel, il y a des événements qui imposent un changement. Il en arrive tous les jours. Pourquoi ai-je arrêté de fumer il y a 8 ans? Je ne le sais pas. Mais c’est après et j’en suis bien.

Mon point est celui-ci: Il faut vivre la situation. On a le droit de se poser des questions, on a le droit de poser des questions. Mais, n’a-t-on pas le devoir de participer à répondre à ces questions. Il est un temps pour les émotions mais il est aussi un temps pour réagir et se servir de sa raison. Je sais que ce n’est pas donné à tous. Mais ne peut-on faire, chacun,le maximum de nos capacités? S’entraider à se changer les idées, à réfléchir au futur que l’on veut?

L’après sera ce qu’on en fera. Je n’ai de cesse de le dire et de le penser. Mais, pendant, pourquoi ne pas utiliser ce temps et nos neurones pour en discuter de ce qu’on voudrait voir réalisé? Établir nos priorités sur la réalité que l’on aperçoit ces jours-ci? Il nous est donné une occasion planétaire unique. Le prix à payer en est très élevé. Ne le payons pas en vain. Que ce soit un enseignement et non pas une redevance à la Nature.

Bertrand (@BDmoi)

Vae victis!

Vae victis! Malheur aux vaincus. La Nature est une force implacable. Nous avons voulu la combattre. Mais, force est d’admettre qu’elle est la plus forte. Il nous faut donc la respecter. Respecter tous ses aspects. Si vous ne la respectez pas? Elle vous rattrapera. Pas parce qu’elle vous court après mais, parce qu’elle est partout. Nous ne combattons pas à forces égales.

Notre grande force? Notre intellect. Supposé attribut qui nous distingue des animaux. Nous avons un pouvoir sur le monde qui nous entoure. Celui de le dénaturer et d’en abuser. Je ne suis pas un maniaque de l’environnement. Cependant force est d’admettre que nous sommes inférieur aux forces de la Nature. Quand comprendrons-nous que nous sommes partie de la nature?

Alors nous pouvons comprendre que nous ne sommes pas les maîtres, que nous sommes partie du tout et que notre action sur le tout nuit à la Nature, aux animaux et stupidement, à nous. Prenons ce temps pour réfléchir aux actions que nous pouvons poser pour nous amender pour nous, pour les autres, pour la planète.

Bertrand (@BDmoi)

Comprenez-moi bien!

Comprenez-moi bien, je n’absous le gouvernement de rien, mais il est une situation de crise et des décisions doivent être prises. En période de rareté, on doit rationner les choses et les gens. Nous avons des gouvernements, ici, qui ont sauté sur le bouton et ont pris les décisions relevant de leur mandat. Ils ont agi rapidement et à grands coups.

Donc ils n’ont pas NÉCESSAIREMENT fait tout ce qui est possible de faire. Ils ont fait des choses inutiles quelque part. Mais n’oubliez pas que le monde, quel qu’il soit, n’est pas parfait. Dans toutes situations il est des meilleurs et des pires. C’est un fait. On ne peut le nier. MAIS, Il y a un gros mais. J’en ai contre les médias publiques.

Durant la période il faut aider les gens, de toutes les façons possibles. Il faut donner l’information, pas l’asséner à coups de répétitions et d’explosion des pires cas. En période de crise il y a des victimes et il faut le souligner. Mais de grâce parlez de ce qui se passe de bien, la grande majorité des choses, dans la société. Plus de 90% des gens obéissent aux consignes et ceux qui travaillent, font leur maximum pour le bien des autres.

Le monde est beau, mais on n’arrête pas de nous asséner que la merde est partout. Chacun cherche à se protéger du mieux possible. Peut-on mettre en lumière ce qui se passe de bien aussi et dans les mêmes proportions de ce qui se passe de bien.

Bertrand (@BDmoi)

La détresse de tous.

Tous se sentent en détresse. Sentiment d’impuissance devant le danger, une situation désastreuse. C’est un sentiment. Que rien ne peut faire disparaître. On peut amoindrir le sentiment mais pas le faire disparaître. Nous avons de bons dirigeants qui font tout ce qu’ils peuvent. Tout ce qui est humainement possible de faire se fait à la vitesse possible. Et Ça c’est un signe de détresse pour eux.

Ils voient, ils savent, ils font ce qu’ils peuvent. Il y a des histoires d’horreur et les médias n’en manquent pas une. Mais il y a tellement de belles histoires dont on ne parle pas. De l’état du matériel qui semble s’améliorer, de la quantité de gens qui s’impliquent. Du niveau de sollicitude qui est à son paroxysme. Mais on n’en parle pas. C’est pourtant plus de 80% de ce qui se passe.

Il faudrait, dans les médias, plutôt que de se délecter des histoires d’horreur, peut-être valables dans les temps normaux, répandre les efforts des gens au combat. C’est beau une petite phrase de merci par ci par là. Mais ces gens, ceux qui sont sur la ligne de feu, ont la détresse eux aussi. Ils sont aux premières lignes pour voir les dégâts. C’est certain qu’il y a des histoires d’horreur, il y en a en temps normal. Mais nous sommes dans des temps extraordinaires. Donc faisons ce que les temps demandent.

Donnons un aspect de la vie qui se passe à l’extérieur aussi et même surtout. Que les acteurs de première ligne aient autre chose pour se changer les idées et avoir un peu de beau aussi. Il y en a plein. Il faut combattre la détresse de tous et particulièrement celle de ceux qui oeuvrent au maximum pour enrayer le mal.

Je tape fort sur le clou des médias, mais, ils ne jouent pas bien leur rôle. Je suis très critique de la façon dont ils opèrent. Ils essaient, non pas d’informer, mais de tirer profit de la situation. C’est ce que je déplore. Vous me direz qu’ils donnent accès au gouvernants, et je répondrai que c’est la moindre de leurs responsabilité. Il y a tant à dire mais je vais simplement exprimer ma grande désapprobation de la façon dont ils traitent le sujet.

Bertrand (@BDmoi)

Le jour de Pâque.

Quelle que soit la Pâque que vous fêtiez ou célébrez, n’est-ce pas le temps idéal pour se poser des questions personnelles? On ne peut se réunir, on ne peut serrer les autres dans nos bras. Alors saisissons-nous à bras-le-corps et utilisons ce temps pour se célébrer.

Célébrer quoi? Notre existence. Nous existons et nous vivons. Pour certains le deuxième est plutôt faible. Nous sommes supposément doués d’intelligence et d’innombrables qualités qui vont avec. Il nous est donné le temps pour réfléchir à l’implication de la vie en société. On s’aperçoit que les gens qui font le travail requis pour notre existence physique sont sous-payés et sous-considérés. Que ceux qui ne produisent rien sont sur-considérés et vivent grassement du travail des autres en ne produisant strictement rien.

Le moyen d’équilibrer les choses réside dans l’impôt sur le revenu. Mais l’impôt est une calamité où beaucoup essaient de l’éviter. Les paravents des entreprises est nécessaire pour limiter la responsabilité des individus. Mais il ne faut pas que ce paravent soit aussi un paravent à l’impôt, Les fiducies ont leur raison d’être, mais pas celle d’échapper à l’impôt.

Donc réfléchissons à ce que nous pouvons faire pour les autres en ce monde où les ressources sont limitées et la propriété est surévaluée. On ne doit pas permettre de breveter le vivant, on ne peut pas permettre de vendre à prix d’or ce qui a vu ses dépenses de recherche maintes fois payées par la distribution. On ne doit pas faire payer les gens de ce qu’ils n’ont pas acheté.

Alors réfléchissons un peu et décidons de ce que cet événement planétaire nous donne le temps de réfléchir.

Bon dimanche de Pâque et bonne réflexion.

Bertrand (@BDmoi)

À quelle vitesse?

À quelle vitesse pouvons-nous dire les informations? À quelle vitesse peut-on absorber les informations? Qu’on veuille l’admettre ou pas, il y a une limite. Et cette limite n’est jamais assez élevée pour ceux qui veulent aller vite et toujours trop vite pour ceux qui ne peuvent l’absorber.La société n’est pas un bloc monolithique mais un agrégat de personnes différentes. Différentes dans tous les aspects du spectre.

Le peuple Québécois n’existe pas. Il n’est pas un groupe et n’a pas de comportement ou de pensée autonome. J’en appelle aux communicateurs, les journalistes, pour débarquer de leurs grands chevaux. Les principes ordinaires valent-ils en temps extraordinaire? Les grands principes qui sont théoriques ont besoin de parcimonie pour le bien publique. Je ne dis pas qu’il faut mentir, au contraire. IL faut donner la vérité, la réalité. Donc ça implique qu’il FAUT abolir les “SI” supputatifs, les “raient” du conditionnel qui ne doivent absolument pas suivre les “Si”.

Poursuivre la tactique du scoop et des atermoiements est la prérogative des gouvernants. En 1/2 heure on ne peut faire le tour de la situation ni de toutes les implications. J’implore les journalistes et les commentateurs de rapporter 90% de bonnes nouvelles, de ce qui se passe pour vrai dans la réalité. 90% des gens obéissent au confinement. 90% des gens sont raisonnables. Mais, à l’intérieur de ce 90% il y a un pourcentage de gens qui ont peur, peur pour leur vie et celle de leur proche.

Les médias ont le devoir de relativiser la situation. C’est le prix de leur pouvoir. Donc cesses vos pratiques habituelles et ajustez-vous à la nouvelle réalité (temporaire). Cessez de demander quand et trouvez des façons pour calmer et rationaliser la situation.

J’en appelle à votre intelligence, à votre sens du devoir et à votre pouvoir de communiquer. Il n’est pas le temps de faire des guerres d’audimat. Il est temps, pour un temps, d’appuyer les efforts d’innombrables personnes qui servent l’intérêt commun.

Bertrand (@BDmoi)

Faire partie de la solution!

Hier j’ai eu une longue conversation, téléphonique, avec une de mes soeurs. Elle a mal débuté mais s’est très bien terminée. J’ai frappé un point sensible. C’est un point sensible chez bien du monde. La conversation a débuté sur le besoin que les gens ont de ressentir leurs émotions. J’en suis un partisan sans mesure. Compte tenu de l’épisode que j’ai vécu, cette année il ne peut y avoir plus convaincu que moi.

Mais, quand j’ai dit, qu’il faut ESSAYER de raisonner ses émotions, elle a bondi. Sa réponse: les gens ne vivent pas assez leurs émotions et il y ont droit. Je ne le conteste nullement. Je fais tout ce que je peux pour écouter attentivement ceux qui se confient à moi. Ça c’est la partie un.

La partie 2 c’est que, une fois ces émotions exprimées, avec les meilleurs intentions du monde, il m’est permis de dire de faire des efforts pour relativiser la situation. S’il est permis d’exprimer ses émotions, il est aussi permis à l’auditeur d’essayer de remonter le niveau de conscience de l’autre. Participer à calmer la montée émotionnelle.

C’est le consensus sur lequel on s’est très bien entendu. Tout est question de dosage. IL faut laisser passer le trop plein d’émotion. Mais, comme un bébé qui hurle, il faut trouver la cause du hurlement, et chercher à y répondre. Les échanges sont cela. Plutôt que de s’exciter les uns les autres, faire partie de la solution c’est laisser l’autre s’exprimer sans chercher à l’arrêter, mais quand on est convaincu qu’il se répète et s’autoexcite, il faut chercher à raisonner. La perfection n’existe pas. On fait du mieux qu’on peut, c’est ça faire partie de la solution.

Bertrand (@BDmoi)