Il était un temps…

Il était un temps… Mais était-il? Les conditions étaient différentes, très différentes. D’un monde de généralistes, sauf quelques spécialistes, nous sommes passés à un monde ultra-spécialisé. En 50 ans tout a basculé.

Les gens étaient choisis par les employeurs sur la base de la bonne volonté apparente de l’individu. On engageait des gens que l’on formait aux besoins de l’entreprise. On appelait l’individu un apprenti ou un nouveau. On lui permettait une ou deux erreurs commises de bonne foi.

Puis sont arrivées les écoles spécialisées. Celles où on enseigne toutes les nouvelles techniques disponibles sur le marché. C’était supposé faire que les appliquant aux emplois soient immédiatement intégrables à l’emploi dans n’importe quelle entreprise, pour n’importe quel poste. Une série de diplômes faisant foi de la capacité de la personne.

Mais, les diplômes ne parlent pas de ce qu’est la personne. Avant on essayait la personne lentement, le temps de juger de sa capacité à apprendre mais aussi d’agir avec son entourage. On avait des rapports humains avec lui et on le renseignait sur ce qu’on attendait de lui et sur ce que lui attendait de l’Organisation.

Aujourd’hui, on a la prétention de pouvoir prendre n’importe qui qui possède ou dit posséder un diplôme et l’intégrer immédiatement dans l’entreprise sans problème. On se fie sur la parole du gouvernement. Avec un taux d’échec de 26% pour le secondaire, peut-on se fier à une telle parole?

Il faut tout revoir de la base au sommet. La principale chose qu’il faut revoir n’est pas le système de l’Éducation. Il faut revoir l’éducation au système. Les attentes de tous sont stratosphériques. On pense que le gouvernement a tous les pouvoirs. C’est faux. Il ne fait que se servir de ce qui lui apporte du prestige dans l’abandon de tout leur pouvoir que lui laissent les gens.

Les généralistes s’autosuffisent. Les spécialistes dépendent des autres. Je crois sincèrement que nous sommes en 70 ans passés de l’un à l’autre. Mais ce dont le monde a besoin c’est de gens autonomes. Comment SE SENTIR autonome, quand on a conscience de n’être bon qu’à une chose? Quand tout le monde vous définissent d’abord et avant tout par votre travail?

Bertrand (@BDmoi)

L’aide médicale à finir en beauté!

Il est une différence majeure entre sortir au sommet de sa gloire et abandonner la partie. Et c’est dans cet espace que j’aimerais mourir. J’aimerais est un bien faible mot. Mais ceci n’est pas important semble-t-il. Il y a des gens, sous différents prétextes, qui se pensent en droit de décider pour les autres. Là est tout le malheur des humains. Penser pour le bien des autres.

Je n’ai de cesse de dire et de mettre de l’avant que chacun a son pouvoir, que dire ses pouvoirs, mais que les autres les briment en voulant supposément leur bien. Mais le bien de qui cherchent-ils? Le leur. Confort personnel dans leurs croyances, leur apparence ou encore leurs finances? Il est plein de motifs pour vouloir dire que l’On veut le bien des autres.

Que ne comprennent-ils pas dans les mots: respecter le choix? Je ne sais pas. Mais il semble que ceux qui ne respectent pas ont une voix forte et tremblante d’émotion alors que les autres ont une voix douce et compréhensive. Décider pour les autres est facile et présomptueux. Respecter le choix de l’autre est difficile et de plus en plus rare dans notre société. Pas rare de fait mais rare d’expression. On entend hurler les bien-pensants mais il faut se rendre à l’évidence, la masse murmure et ne parle que lorsque l’occasion de choisir se présente à elle, un par un. Chacun est démuni dans son pouvoir de choisir à cause du bruit des voix de ceux qui ne le respectent pas.

Finir en beauté, mourir doucement, n’est pas à la portée de chacun mais, encore là, une question de gousset.

Bertrand (@BDmoi)

Tout vouloir et ne rien donner

Tout vouloir et ne rien donner. C’est ce que l’On semble voir de la part des citoyens du Québec et pourquoi pas du monde? Armés d’une culture de respect des gens, de l’entraide et du rythme de la nature, les individus du passé lointain semblent avoir navigués dans une espèce de rêve du futur où les communications entre les personnes amèneraient un climat de respect et d’entraide.

Il semble qu’ils se sont grandement fourvoyés. Tous les nouveaux outils technologiques ont été utilisés par le capital pour augmenter leurs revenus. Il n’y a pas eu démocratisation de la technologie. Il y a eu capitalisation. Il suffit de voir la part de budget des individus qui part en fumée dans la technologie pour s’en rendre compte.

Par l’élargissement de la vision de ce qui existe, ils veulent tout. Tout ce qu’ils voient ou entendent. Plutôt qu’une explosion de diversité, on assiste à une standardisation des moyens de satisfaire son ego. Posséder tout et plus que le voisin est la norme. Autrement on se SENT défavorisé. Donner? Ça fait longtemps que c’est passé de mode. Ils semblerait que le don de soi est hors de prix. Se donner, librement, nous enrichit. Mais ce n’est pas ce qu’on entend. Ce qu’on entend c’est: je me sens pauvre et les autres doivent m’aider.

Je fais du bénévolat et j’avoue que je n’ai pas les moyens de ne pas en faire. Tout ce temps que je passe à accompagner des gens à l’hôpital ou à la vaccination, je ne le passe pas à m’imaginer ce qui me manquerait si je n’étais pas occupé. Passer du temps à interagir avec les autres diminue le temps à se préoccuper de ce qui, dans le fond, ne nous manque que parce que l’On a du temps à perdre.

Donc personne ne vous doit rien et vous ne devez rien à personne. Ceci étant dit, il est plus enrichissant de donner que de recevoir. C’est une réalité, mais il n’y a que ceux qui sont vraiment riches qui le savent.

Bertrand (@BDmoi)

Est-il nécessaire?

Y a-t-il obligation. en 2021 d’avoir un gouvernement? Est-ce une question valable ou simplement une élucubration. J’ose croire que c’est une question primordiale, surtout en temps de pandémie.

Oui, d’après moi il est nécessaire d’avoir une gouvernement élu. Peut-être est-ce mon éducation mais, je ne peux concevoir une société totalement anarchique, qui repose sur la conception individuelle du bien commun. La pandémie illustre très bien que la bonne volonté individuelle n’apporte pas les résultats voulus.

Mais, il y a un immense mais, la forme actuelle de gouvernement est absolument dépassée. Je reviens souvent sur le fait que les partis politiques sont nuisibles au déroulement de la démocratie. La partisannerie de 5 à 10% de la population est surfaite et relève d’un autre âge où l’on brandissait des étendards. et on se regroupait pour combattre un adversaire.

Il nous faudrait, ce n’est pas ce que j’entrevois mais que j’espère, transformer le gouvernement en un lieu où sont réunis des gens élus, pour eux-mêmes, sans étiquette de parti ni chef antidémocratique. Ces gens seraient élus pour leurs mérites, soit, mais surtout pour leur jugement. Ils seraient imputables de leurs votes devant leurs électeurs qui auraient un réel pouvoir de destitution par vote référendaire.

De plus, leurs décisions communes, aux élus, devraient être avalisées par référendum mensuel ou bimensuel.

C’est une vue que j’essaie de propager en ce troisième millénaire. Elle tranche avec l’Histoire. Pourquoi? Parce qu’on a des moyens techniques qui n’existaient pas avant. D’après moi il serait temps de réviser le système de gouvernance pour qu’un individu n’ait jamais plus le pouvoir d’influencer les masses. IL ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. C’est un principe reconnu de prudence. IL ne faut pas plus mettre tous les pouvoirs dans un gouvernement. Seulement celui de légiférer pour régulariser les comportements individuels dans l’espace commun. Qu’en pensez-vous?

Bertrand (@BDmoi)

L’incompréhension de l’informatique gouvernementale.

Il y a une chose que je ne comprends pas. Je dois être ignorant mais, si l’informatique amène une vitesse plus grande de traitement de l’Information et un besoin moins grand de supervision des employés, comment se fait-il que:

  • Les décisions prennent un temps immense à se rendre en bas
  • Il y ait plus de niveaux administratifs
  • L’informatisation demande un surcroît de travail aux gens qui s’occupent de rendre des services à la population
  • Les rapports ne sont pas valables et l’information ne circule pas vers le haut
  • Et entre autres, que personne ne semble savoir ce qui arrive de tout l’argent englouti dans cette industrie où l’on ne s’occupe que des machines et pas des utilisateurs.

La maison des fous est encore plus folle avec l’informatique, dont on dépend abusivement. Le problème n’est pas l’informatique comme tel mais bien l’exigence incroyable que l’on fait à cet outil. On veut un système inviolable. La Justice n’est pas de ce monde. C’est un fait connu. L’inviolabilité des données informatiques non plus, n’est pas de ce monde.

Les systèmes sont conçus, utilisés et administrés par des humains. Là est la source de tout mal. En informatique il y a un principe sacré: garbage in garbage out but very fast (rebuts à l’entrée, rebuts à la sortie, mais très rapidement).

Donc il faut modérer nos attentes et faire avancer la technologie. Le problème majeur de la technologie c’est qu’on cherche à minimiser les coûts sans se soucier de l’objectif qui devrait être immuable: comment diminuer le temps d’utilisation des utilisateurs pour avoir une meilleure, bien meilleure, source d’information véritable.

Actuellement c’est le contraire qui se produit. Il faudra beaucoup plus de technologie pour s’en sortir. Mais, c’est comme pour la pandémie. Il faut se confiner et se tenir à distance en attendant la double dose de vaccin. On a le bras pris dans l’engrenage, il n’est pas possible de l’enlever. Il faut se dépêcher pour atteindre la libération.

Bertrand (@BDmoi)

Individu et société.

On parle d’un balancier qui se promène dans un sens puis dans l’autre. C’est le reflet de notre stupidité commune. On n’a pas le dosage requis pour équilibrer le poids d’un individu et celui de la société, dont nous faisons pourtant partie. Le problème n’est pas le balancier mais la perception qu’on en a. On dit qu’il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va.

À mon avis c’est faux, en partie, même en grosse partie. Premièrement on doit choisir où l’on veut aller. Quel dosage serait approprié? Deuxièmement il faut éviter de commettre les erreurs que l’on estime avoir faites dans le passé. Après le passé ne compte plus. Il n’y a que le présent et le futur. Il faut choisir le chemin à suivre, en fonction de notre situation actuelle. Tout ça semble évident et rempli de gros bon sens.

Mais, il y a un mais. Nous ne sommes pas un mais, une multitude. Cette multitude n’est pas faite d’êtres conscients de vivre en société. Là est le gros problème. Le poids de un est mis en évidence dans les propos des médias. Les anecdotes fusent et les avis pullulent mais les synthèses de la globalité de la réalité, ne sont nulle part. Quand on dit qu’il y a une meute d’âmes perdues sur les réseaux sociaux, c’est faux. Il y en a bien quelques-uns mais ils ont peu nombreux et surtout sont hyperactifs. Ils sont de dobermans des réseaux sociaux, quand ils attrapent une proie ils ne la lâchent pas.

On doit viser l’équilibre entre le droit individuel et la stabilité de la société. Il faut s’en parler, mais pour ça il faudrait s’écouter.

Bertrand (@BDmoi)

J’accuse!

Franchement, directement, j’accuse les médias et les politiciens de se promouvoir sur notre santé mentale. Ils usent et abusent des mots pour nous asséner une série de problèmes qui sont gonflés de façon à faire valoir leur importance personnelle. Cela a pour effet de créer un climat épouvantable en temps de pandémie, en surplus.

Il est infiniment triste que la déformation professionnelle de ces intervenants, pas tous, j’en conviens, mais la majorité, nous laisse l’impression que le monde est en déconfite et que la Terre va s’écrouler. On a demandé aux artistes de se réinventer. Peut-on l’exiger de ceux qui remplissent la majorité des médias avec leurs turpitudes les plus insignifiantes.

S’offusquer, pour des broutilles, en ne présentant que l’aspect le plus ignoble de tout point de vue, nous fait croire que l’on est dans la fin du monde. Il ne manque que les trompettes de l’apocalypse. C’est est rendu une propagande de haine et de mésentente.

Il faut donc que les médias cessent leurs recherche de scoop et de sensationnalisme afin de présenter une image plus réaliste du monde qui nous entoure. Il y a du mal, il y a de la guerre et des tyrans, On les passe sous silence à moins que ça remplisse un espace de notre format de nouvelle laissé libre par l’absence de motifs locaux de s’offusquer.

Donc en conséquence, il faudrait rendre les informations plus informatives, remplies de faits et de principes, et moins d’anecdotes choisies pour hérisser le poil des abonnés.

Se réinventer? Ce n’est pas uniquement pour les artistes.

Bertrand (@BDmoi)

Quand on laisse la place.

Quand on laisse la place aux autres, ils la prennent. Et ce ne sont pas les plus beaux qui ont la rapidité d’exécution. La grande majorité des gens travaillent, vaquent à leurs occupations, se reposent après une journée d’ouvrage ou se préparent pour un quart de travail de soir ou de nuit. Ce qui fait qu’il y a peu de gens sur les réseaux sociaux.

Ceux qui sont vocaux sont ceux qui disposent de beaucoup de temps pour clavarder ou qui sont suffisamment remontés contre quelque chose pour prendre le temps de déverser leur frustration. C’est bien connu les gens heureux n’ont pas d’histoires.

Il devient évident que ceux qui prennent le temps de communiquer sont soit des gens qui veulent discuter, ils sont peu nombreux, ou des gens qui veulent vociférer leurs frustration, malheureusement nombreux et peu enclins à discuter ou encore à modérer leurs propos.

Il semble que les réseaux sociaux, surtout vis à vis des personnes publiques, ne remplissent pas leurs promesses d’un monde interconnecté. On ne communique pas, on assassine à coups de tweets et d’incivilité. Quand on reconnaît la valeur d’un tweet concret, on approuve silencieusement et on passe au suivant, pour ceux qui lisent. Ceux qui ne font que déverser un flot d’émotion outrée s’empressent de retwitter et ainsi gonflent le flot d’insanités qui circulent.

Ainsi avons-nous le résultat de ce que produit de pire la société où l’on vit. Ne retwittons que ce qui nous exaspère et nous continuerons à être exaspérés. Ainsi va la vie.

Bertrand (@BDmoi)

Je suis à la diète.

Je suis à la diète sévère. J’ai le ferme propos de diminuer intensément la quantité de sornettes que j’ingurgite des médias traditionnels. Les sujets discutés par beaucoup sont d’un ennui et d’un égocentrisme délirant. S’époumoner pendant des jours pour les propos épouvantables d’un professeur d’Université qui répand son fiel sur les réseaux sociaux.

Résultat: tout le monde sait que certains nous traitent de racistes. Plutôt que de s’offusquer de ce qu’un olibrius en manque de coke dit, il faudrait se poser des questions sur la fragilité sociétale maladive de notre NATION. Nous ne sommes pas une nation, nous sommes un agrégat. Nous n’avons aucun sens des priorités, aucun sens d’un but commun. Le seul but que nous avons tous en commun, chacun, c’est de s’enrichir personnellement sans égard aux autres.

2 choses monopolisent les gens, ne pas attraper la covid et l’économie. Ça ne fait pas une nation forte. Les distractions continuelles des médias, selon ce qu’ils croient qui intéressent les gens, pour des fins vénales, nous égarent d’un futur qui pourrait être radieux, du moins plus rempli d’espoir pour les jeunes.

Je dois donc me priver de ce que j’espère voir arriver, parce que les McDonald de l’information ont le haut du pavé. Tant qu’on bouffera du whopper et du big mac, on engraissera les propagandistes de la peur et on ne vivra pas en santé sociétale.

Pour former une nation il faut: une langue commune, un consensus sur les buts des gens en société, un objectif de société et une volonté exprimée dans une voix commune.

Nous avons réussi à prospérer sous le joug de la religion, il y a eu une révolution CONTRE ce fait. Il faudra maintenant qu’on arrive à vouloir quelque chose POUR un avenir sain pour nos jeunes. La richesse personnelle n’est pas un objectif de société. Une élévation du niveau de langage et de communication interpersonnelle est un objectif majeur mais loin de nos préoccupations.

J’ai très faim d’information et je voyage sur l’internet. Mais le peu de sérieux de notre société, qui mesure en heures et en minutes, l’effort consacré à l’éducation de ses jeunes. C’est déplorable et nous sommes chacun responsables de notre ignorance de notre ignorance. Ignorer la réalité qu’on connaît n’est pas ignorance mais lâcheté.

Bertrand (@BDmoi)

Vivre et laisser vivre…

Est-ce vivre au pays des bizounours que d’espérer qu’un jour cette maxime se réalise? Tous les espoirs sont, supposément, permis. Une autre parole répandue qui est pas mal fausse.

Il faut se rendre à l’évidence que la liberté de parole est devenue la liberté d’offenser et de répandre son fiel à tout vent. La société est en mutation. Entre quoi et quoi? Entre uniformité et diversité. Conformité au grand nombre et expression de sa différence.

Serait-il possible d’être différent et que la majorité se conforme à l’expression de sa différence. Exiger d’être respecté par tous, vocalement, est irréaliste. Il y a de tout dans le monde. Des gens sympathiques comme d’autres antipathiques. Exiger l’irréalité du monde est un mal qui conduit aux pires exactions.

Donc, être différent dans son ensemble est une chose évidente, agréer à une autre personne sur un point précis est une autre chose. Juger les gens sur une caractéristique et extrapoler la pensée de ceux-ci sur l’ensemble de leur personnalité est tellement inhumain. C’est répandu mais inhumain.

Il finira par apparaître un modus vivendi, même sur les réseaux sociaux, quand ceux-ci seront devenus représentatifs de la population. Actuellement ils ne sont pas représentatifs, une faible quantité d’individus les fréquentent et une beaucoup plus faible proportion sont très vocaux sur ceux-ci. Il faut plus d’utilisateurs (avec un taux d’analphabétisme de 52% c’est difficile).

L’éducation est une priorité? Faites-moi rire, j’en pleure même dans mon sommeil. L’imprécision du vocabulaire augmente avec les textos. Toutes sortes de symboles sont à la mode pour définir un semblant d’émotion mais très peu de communication.

Vivre en harmonie et laisser vivre? Un rêve? Un monde de bizounours? À quand la fin du monde actuel?

Bertrand (@BDmoi)