À ceux qui se plaignent…

À ceux qui se plaignent des réseaux sociaux, à tous ces journalistes qui pissent sur ces mêmes réseaux, que faites vous pour nourrir ces réseaux? Que faites-vous pour les policer, pour les rendre plus agréables? Vous bloquez ceux qui ne sont pas de votre avis, sans prendre le temps de juger de leur position ou de leurs arguments. Vous vous assoyez sur votre nombre d’abonnés pour faire valoir votre point de vue.

Vous ne consacrez que le temps de vous satisfaire et c’est ce que font la plupart des gens. À part de vous glorifier que faites-vous? Les réseaux sociaux ne deviendront jamais ce qu’ils pourraient être. Trop de gens n’y passent que le temps de se défouler et de répandre la haine et le désespoir. Peu de gens disposent d’une tribune pour s’exprimer, encore beaucoup moins sont payés pour le faire. Mais, on peut se servir de son pouvoir pour améliorer la situation.

Je passe beaucoup de temps sur les réseaux et je lis quelques listes et quelques hashtags. Quand j’ai l’occasion de discuter avec quelqu’un il est rare que ça se termine dans la mauvaise humeur. On peut différer d’opinion mais dans la courtoisie et la compréhension.

Il faut être deux pour s’obstiner et s’en tenir aux épithètes. N’oubliez jamais que vous êtes l’un des deux. Je ne suis pas parfait, il m’est arrivé de m’emporter. Dans ce cas, je fais une pause de quelques jours ou quelques semaines. Le problème n’est pas l’autre, mais moi.

Donc. si vous désespérez des autres qui utilisent un langage cru envers vous, le problème c’est vous. Épaississez votre couenne et revenez quand vous serez prêts à comprendre que les autres sont les autres et concentrez vous sur ceux qui vous agréent. Il n’est pas nécessaire de bloquer, juste de se désabonner de ceux qui vous exaspèrent.

Il n’en tient qu’à nous, un par un.

Bertrand (@BDmoi)

Une voix sans issue!

Une voix sans issue est une voix qui ne parle que de son sentiment. Cette voie est répandue et ne cesse d’exaspérer le sentiment d’isolement des gens. “Je me suis senti”, parole sacro-sainte en ces jours, est cette voix tonitruante utilisée par les médias. On y reprend au mégaphone publique ce qui appartient à une personne.

Le racisme existe par personnes racistes. C’est un fait. Il y a de tout dans le monde et dans ce tout il y a des racistes, des sexistes, des homophobes… Ce sont bien souvent les mêmes personnes. Mais que représentent-elles en terme de % de la population?

Le principe de tolérance zéro, dans lequel on baigne, est absolu et impossible à réaliser. S’en remettre à l’épiderme le plus sensible pour juger de la pertinence du racisme supposé est purement inhumain. Il est des épidermes ultra-sensibles comme des caractères très abrasifs. Faire abstraction de ce fait rend la vie impossible.

Il faudra donc se taire, rendre service à bouche fermée et yeux mi-clos, pour ne pas exprimer quoi que ce soit et surtout pas de bonne volonté. L’intention n’ayant aucune valeur et le sentiment de la personne ulcérée étant l’aune à laquelle on est jugé. L’isolement de la covid n’est rien comparé à celui qui surviendra si l’on poursuit dans cette voie.

On devra, d’un simple coup d’oeil, juger de ce que la personne se pense avant d’y aller d’un bonjour, même sincère. Ne sachant pas comment la personne va le prendre, on devra s’en remettre au mantra de Patrick Huard: ferme ta gueule.

Bertrand (@BDmoi)

Le fanatisme partisan.

Le fanatisme partisan semble bien répandu. S’identifier à un ou deux principes d’un parti est réducteur et amène le résultat qu’on observe actuellement. Être partisan, de quelque parti que ce soit, démontre le faible appui que l’on fait à la différence de chacun. Il est possible de s’entendre sur un objectif commun. L’est-il sur les moyens à prendre pour y arriver? J’en doute.

Donc le “comment” est le trouble qui divise les gens. Il faut vraiment s’interroger sur les priorités et l’ordre de ces priorités. On confond souvent les mots “préoccupations” et “priorités”. Pour certains, dont beaucoup de politiciens, ils sont synonymes. Donc on saupoudre toutes sortes de choses différentes en disant que c’est une priorité. Chacun y trouve son compte? Hum!!! pas sûr!

Bien des gens suivent un parti pour une raison qu’ils croient valable. Mais l’ensemble de l’oeuvre est bien biscornue. La partisanerie est dommageable à la société. Elle amène la désillusion de la majorité. La réforme électorale proposée ne changera rien. Il faut faire disparaître les partis politiques et rendre les élus responsables des priorités qu’ils énoncent. La Santé et l’Éducation sont prioritaires. Le reste doit être à la remorque, pas nécessairement en $ mais c’est tout ce que contrôle les politiciens. Devrait-on leur enlever les mains de l’assiette au beurre? Selon moi ce serait LA priorité absolue.

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi j’écris et je pose des questions.

Bien des gens s’imaginent, oui s’imaginent, que je sais tout ou que du moins je pense tout savoir. Parce que je m’exprime sur une quantité de sujets et que je pose souvent des questions. J’écris beaucoup, j’ai écrit quelques 900 textes en 4 ans. C’est beaucoup, j’en conviens. Je suis rendu à près de 1700 textes maintenant. Je suis persistant et content de l’être.

Il y a plusieurs buts à ces textes. Le premier, et non le moindre, c’est d’essayer de confronter mon opinion à celle des autres. Mais ce n’est pas très répandu sur twitter. À moins de provoquer une poussée d’adrénaline, et par conséquent une poussée d’indignation, il y a très peu de réponses sur Twitter. Les gens prennent les choses telles que l’on passe tout de suite à la suivante.

Twitter, sans les algorithmes, serait un magnifique Agora. Un lieu où l’on pourrait discuter de la réalité des choses, se comprendre et aller dans une direction améliorée. Mais, les gens ne l’utilisent pas comme ça. La plupart se font plaisir dans l’immédiat et utilisent twitter non pas comme un outil de communication mais comme un lieu où l’on passe du temps, oisivement. On envoie des mots, tantôt agréables, souvent désagréables, on fustige les politiciens en les traitant de tous les noms, bref, on gaspille un temps et une énergie pour rien.

J’ai encore espoir que ça évolue et je continue ma route. Certains m’ont dit que les thèmes que je choisis ne sont pas TOUJOURS intéressants. Qu’à cela ne tienne. Qu’ils proposent des sujets qui les intéressent. Mais non. Ils attendent d’agréer à des choses qui leur plaisent par un like, quand ils le font. Quelques fois émettent leur dissension mais jamais ne discutent. On pourrait s’enrichir collectivement par la discussion et par le fait même utiliser son temps sur le réseau.

Je continue mes efforts et espère une amélioration des relations entre les abonné(e)s.

Bertrand (@BDmoi)

Le chemin de la facilité.

Présumer et faire confiance sont des traits humains. C’est facile de se laisser aller… à la facilité justement. On accepte ou on rejette sur une inspiration et on oublie. Après on dit et on hurle: j’ai été trahi.

Ne pas se servir de son jugement et de son esprit dans ses relations avec les autres est une ouverture franche à tout ce qui nous déplaît. Aller au plus simple, au plus vite quand tout est complexe et prend du temps.

Ce n’est pas nous qui avons été crédules c’est eux qui nous ont menti. Parole célèbre à la hauteur de la déresponsabilisation des gens.

Personne, mais personne, ne se lève le matin en se disant à qui vais-je offrir ma fortune ce matin? Pourquoi y en a-t-il qui pense que la bonne fortune les a choisis? À moins d’avoir acheté un billet de loterie, peut-on espérer que le sort nous favorise?

Harry Potter est le drame de notre époque. Quelques mots de latin et les choses prennent le cours que l’on veut. À moins que l’on prononce les mauvais mots? Mais qui connaît encore le latin?

Bertrand (@BDmoi)

S’exprimer sur ce que les autres expriment.

S’exprimer sur ce que les autres expriment est valable si c’est pour avancer la conversation. Traiter les autres de quoi que ce soit n’est pas faire avancer la conversation. Catégoriser par attributs et non par discours est une plaie sur Twitter. Au point de décourager bien du monde de s’exprimer.

Ce qui laisse toute la place aux invectives sur les réseaux sociaux. C’est infiniment triste. Quel en serait le remède? C’est que les gens s’expriment pour faire avancer la conversation. Mais les gens ont peur d’être invectivés.

Bertrand (@BDmoi)

Un dimanche avec une heure de moins.

Le sujet de discussion et des pensées de bien des gens est cette heure perdue dans la nuit de samedi à dimanche, en ce mois de mars de 2021. Moi, je dis, que pour bien de ces personnes qui en parlent, c’est une heure de perdue de moins. Les gens gaspillent le temps à un rythme affolant.

Préoccupés, occupés avant le temps, ou ressassant le passé, continuellement, ils ne font que perdre leur temps précieux.

Mon temps? Je l’emploie au maximum pour satisfaire mes besoins. Mes finances sont en ordre, je n’ai pas besoin de me tracasser à leur sujet, j’ai des dettes mais je les paie lentement, je dors suffisamment, de 8 à 10 heures par nuit, c’est selon, tout ça pour dire que je suis heureux et que je pourrais en faire plus pour les autres mais que j’y vais à la demande et celle-ci est faible.

Alors je passe du temps à écrire pour essayer de rendre les gens responsables de leur temps et de leurs talents. Respecter son rythme est différent de laisser passer le temps. Combien de personnes, âgées de 7 à 97 ans, laissent couler le temps sans en goûter la saveur unique. Je ne peux figurer l’attente de ces gens. Qu’arrive-t-il à leur monde intérieur? Il flétrit comme une fleur sèche au soleil.

C’est triste. On parle que le monde produit 1.5 fois ce dont l’humanité a besoin pour se nourrir, qu’il y a plus de maison vides que de personnes dans les rues. On gaspille tout mais principalement, la seule ressource inaltérable qui existe, le temps.Il est triste que l’on puisse compter le temps. Les gens s’en préoccupent sans en tirer l’essence. C’est un vrai gaspillage.

Bertrand (@BDmoi)

Riche et en santé?

Mieux vaut être riche et en santé que pauvre et malade-Parole célèbre de Yvon Deschamps. La pandémie démontre encore une foi cet aphorisme. D’une sagacité à toute épreuve il faut voir dans le taux de vaccination mondial la confirmation de cela.

Le vaccin ne protège pas d’autres que le vacciné. La propagation de la maladie par des vaccinés asymptomatiques n’est pas arrêtée. La pandémie n’aura pas été l’événement qui établira un semblant d’équilibre entre les personnes.

L’égalité de droits n’est que l’égalité de droit et non pas l’égalité des personnes ou des conditions de départ. Dans un sprint tous doivent être à égalité pour juger du succès du premier. Mais dans un marathon, sur 42 km ce n’est pas 100 mètres qui vont faire la différence et pourtant. Les plus rapide se placent en avant et les plus lents vers l’arrière. Un bel exemple est la course automobile aussi. Les plus rapides en avant et les plus lents en arrière.

Il n’est égalité de performance de chacun par rapport à l’autre. Au golf il y a le handicap. Aux quilles aussi. Mais, dans la vie, il n’existe que pour indiquer ce qui empêche quelqu’un de performer aussi bien que le premier.

En conséquence, il faut saisir les opportunités qui s’offrent à nous et cesser de se comparer aux autres, surtout ceux qu’on estime plus chanceux que nous. Ce n’est qu’une question de loterie. On ne peut choisir toutes ses cartes, encore faut-il bien jouer celles qu’on a.

Bertrand (@BDmoi)

Que faut-il maximiser au juste?

Maximiser les profits? Maximiser les revenus? Maximiser les services? Que veut-on et que doit-on maximiser? Il est une multitude de définitions de la science économique, voici celle que j’ai apprise: l’économique est la science qui étudie la façon dont on utilise des ressources finies (limitées) pour satisfaire des besoins humains infinis(illimités).

Il n’y a pas beaucoup d’humains qui sont au courant. C’est triste. On utilise un outil créé par l’homme pour mesurer des conditions inhumaines. On concentre notre attention sur l’outil et pas sur la raison d’être de l’outil.

À mon avis, et je crois qu’il est largement partagé, il faudrait essayer de maximiser la satisfaction des besoins avec le minimum de ressources possibles. Mais c’est loin de la réalité. Notre société capitaliste est basée sur le gaspillage de ressources pour ceux qui disposent du moyen économique.

Il est une seule chose qu’il faudrait maximiser et c’est le gros bon sens. Mais ce n’est pas une commodité répandue. Le gros bon sens, appliqué à partir des différentes connaissances des gens, est aussi dilué que l’eau dans la neige. Il faut s’en rendre à l’évidence. Bien des gens parlent de principe de précaution mais dès qu’il s’applique à eux s’en détournent allègrement.

Donc, espérer une amélioration des conditions des humains dans le monde de la santé, est aussi illusoire que de voir un extra-terrestre atterrir en plein jour. Parler en terme de % de l’économie et d’investissements dans la santé, et dans l’éducation par le même fait, est la poutre dans notre oeil qui nous empêche de voir le panorama global.

Tant que chacun, regardera son avantage personnel et qu’on n’aura l’information réelle sur la situation réelle, ira de son opinion, il y aura disparité évidente entre utilisation rationnelle et satisfaction des humains.

Il faudra arriver à se débarrasser du corporatisme syndical et de l’autoritarisme gouvernemental. Comment? J’en ai une idée mais, personne ne veut l’entendre et encore moins en discuter.

Bertrand (@BDmoi)

Persévérance ou obstination?

De qui dépend le choix du mot? Là bien souvent est la question. Tout, ou presque, dans notre choix de mots dépends de notre interprétation de ce qui va arriver dans un futur plus ou moins proche. Mais cela peut aussi dépendre de notre capacité à imaginer. Espérer un résultat différent en reproduisant exactement les mêmes actions est, plus souvent qu’autrement, de l’obstination. Mais parfois un simple hasard peut mener à une grande découverte et même à tout un champ d’expérimentation. J’en prends exemple le micro-onde découvert à cause d’une tablette de chocolat.

Ce que j’essaie de mettre en évidence est que tout résultat espéré dépend de nos connaissances et notre imagination. Bien des gens sont persévérants mais, perçus par les autres comme obstinés. Cela s’applique à tellement de situations entre les personnes. Plutôt que d’écouter et de chercher à comprendre ce que dit une personne on se demande où il veut en venir. Le résultat.

La croyance ou la non-croyance en un résultat estimé, par nous, amène bien souvent un blocage de notre esprit. On n’écoute pas l’autre on se retranche dans notre croyance. De là notre évaluation à savoir si l’individu est obstiné ou persévérant.

Tellement d’incompréhension et d’énervement résulte de ce phénomène. Personnellement, je pense que la grande majorité des problèmes interpersonnels originent de ce fait. C’est triste. On veut savoir alors qu’il faudrait écouter pour saisir de quoi il est question. Mais on est trop pressés. Notre temps et notre énergie sont trop précieux.

Tout ce détour pour dire finalement, écouter prend moins de temps pour comprendre que de s’obstiner. C’est plus agréable pour tout le monde et en prime on a du plaisir à communiquer.

Bertrand (@BDmoi)