Le summum ne s’atteint pas dans l’ordinaire.

Pensez-vous vraiment, qu’en respectant la normalité du corps, on puisse atteindre des niveaux de podiums olympiques? Les carottes poussent dans le sable aussi et chacun peut espérer un avenir qu’il mérite. Je crois, et c’est ce que je pense, que bien souvent c’est l’entourage, plus que la personne concernée, qui veut atteindre le plus haut degré du podium. Il y a beaucoup de raisons d’être motivé à faire quelque chose. La première est rarement de se satisfaire soi-même, directement dans l’action.

Le scandale actuel des fédérations, financées par la possibilité de médaille olympique, est hypocrite et dommageable pour la plupart des jeunes impliqué(e)s dans le rêve. D’après moi, et je n’ai peut-être pas raison, c’est le désir de ne pas décevoir l’entourage qui est la principale motivation. Mais qui est l’entourage? Évidemment on pense aux parents mais, il y en a tellement plus. Les entraîneurs, les fédérations qui appliquent des standards plus qu’élevés, et à partir d’un certain niveau, les commanditaires.

Nous sommes dans un monde vénal et chacun veille à ses intérêts personnels. On voit dans la jeunesse la possibilité d’obtenir un gloriole personnelle. Mais, tous se cachent derrière l’exigence pour atteindre de hauts niveaux et briment le désir de la principale personne intéressée. Parti d’un simple hobby ou essai, on voit poindre les possibilités lorsque se dévoile un réel talent.

Dans notre société, obsédée par le meilleur, on oublie souvent le bien. On essaie de pousser tout au maximum et on se base sur des standards olympiques de pays où on se fout carrément du bien être à long terme de l’athlète. On se doit, si on veut compétitionner au même niveau, de respecter les mêmes règles d’entraînement.

Ce que j’en dis? C’est que le jeune doit être partant pour une telle aventure et qu’on doit le supporter adéquatement pour son développement sportif, mais son développement hors terrain. Mais ça? Ça ne rapporte pas de médailles.

Bertrand (@BDmoi)

Est-ce si difficile?

Est-ce si difficile d’accepter que tous sont différents, que chacun a droit à son opinion et que chacun est maître de son destin? Il semble que l’on applique à soi ce que d’autres choisissent pour eux-mêmes. Je ne le voudrais pas pour moi? Donc ça devrait être illégal.

Qui n’a marché dans les pas de quelqu’un pendant une certaine durée ne peut juger de la réalité d’une autre personne. Plutôt que de juger pour les autres et vociférer votre indignation à un traitement dont vous ne voulez pas, pourquoi ne pas dépenser cette énergie et cette salive à faire avancer votre propre situation?

Bien des tweets s’émettent pour décrier ce que d’autres désirent ou font pour eux. C’est au détriment d’une ambiance agréable et productive sur les réseaux sociaux.

IL est des choses dont on doit s’indigner, mais, la popularité des sites pornos semble indiquer que l’on ne s’indigne pas pour les bonnes raisons.

Bertrand (@BDmoi)

Comment poser la question?

On dit souvent qu’il suffit de reformuler la question et d’en préciser la portée pour trouver dans celle-ci des éléments de réponse. Comment diminuer la violence faite aux femmes? Poser cette question n’amène à rien. Elle est trop générale et fait un survol satellitique au problème. On en est beaucoup trop loin.

Le problème c’est que c’est un micro-problème de société aux répercussions immenses au niveau des droits individuels. Les micro-problèmes de société se débattent et se règlent au niveau judiciaire. On a beau faire toutes les lois générales, si elles ne sont pas appliquées, rien ne bouge au niveau personnel.

Poser la questions ainsi: comment diminuer la violence de certains hommes contre les femmes? Ainsi on a des éléments de réponse. On identifie un violent réel et pas une catégorie complète. C’est déjà un point de départ. Selon un article paru ce matin, il y aurait un fossé de sexisme après l’âge de 50 ans? L’âge des juges serait-il un problème? Les idées patriarcales des millénaires passés seraient-elles prises dans l’inertie sociétale?

2 choses se posent en évidence: il faut responsabiliser et maîtriser les coupables et il faut aider les victimes à s’en sortir. Mais c’est au niveau individuel que les choses se passent. Faire de nouvelles lois ne changent rien à la donne. Il faut conscientiser les juges et rendre leurs décisions plus adéquates. Des moyens technologiques (bracelet et autre tel cellulaire) existent.

À mon avis, quand tu as contrevenu au droit d’une autre personne à l’intégrité physique, tu viens de tomber deuxième. On a le devoir de restreindre tes droits parce que tu les a mal utilisés. Ainsi se rapprocherait-on d’une réponse adéquate à un problème majeur de droits et liberté.

Qu’en pensez-vous?

Bertrand (@BDmoi)

S’en remettre aux autres…

S’en remettre aux autres pour quoi que ce soit présuppose au moins deux choses: l’incapacité et l’ignorance. Il est plein de choses qu’on ne sait pas. Mais il est aussi plein de moyens de se renseigner. Ceux qui s’en remettent aux autres ont tous, ou à peu près, les mêmes mots qui reviennent sporadiquement: je me suis fais fourrer. Mais est-ce vraiment le cas?

Quand il est question d’argent, de placement ou d’investissement, il est d’autres mots qui s’ajoutent: aveuglement volontaire et cupidité. Dans ces cas vous ne me verrez jamais pleurer sur votre sort.

Mais quand on ne revient à s’en remettre aux autres, faire confiance, vous prenez un risque. Le premier risque que vous prenez, sans le savoir, c’est de tomber sur un dernier de classe. Je n’ai rien contre le dernier de classe mais, je prendrais un deuxième avis s’il me soignait.

Le deuxième et c’est là mon point majeur est: est-ce que j’ai le choix? C’est le boeuf que j’ai contre le système du gouvernement. Il présuppose que tout le monde est égal en qualité, ce qui n’est évidemment pas vrai. Mais c’est ce qui est présupposé. Si, et c’est mon droit, je n’ai pas confiance au médecin qu’on m’a désigné d’office je n’ai pas le droit d’en choisir un autre. C’est ça ou pantoute. Il a fallu que je fasse des menaces sérieuses (bipolaire de 250 livres avec une voix forte) pour qu’on me donne le choix d’un autre psychiatre (le septième) avec qui je traite depuis 30 ans.

Le scénario actuel est fait ainsi que l’on maintient artificiellement un sous-nombre de médecins plutôt que de répartir les ressources financières entre un plus grand nombre d’aspirants. Le contingentement (quota) est préjudiciable à l’égalité de chacun. Égalité des chances d’étudier et égalité des chances d’être servi par un médecin de son choix. Tout est trop normé dans le système, est-ce normal?

Bertrand (@BDmoi)

Vivre intensément sa vie…

Vivre intensément sa vie n’est pas vivre l’intensité de l’instant. La vie est plus ou moins longue pour chacun. L’espérance de vie se situe à environ 80 ans. Un coeur ne peut battre à rythme élevé si longtemps. Il est certain que certains moments de vie intense brisent la monotonie.

Ceux qui ne vivent que dans l’adrénaline sont-ils plus heureux? Je ne crois pas parce que ces moments sont fugaces et annonciateurs d’actes encore plus risqués pour recevoir leur dose.

Je fais l’apologie de la vie rythmé doucement, avec des bas et des hauts raisonnables, qui nous font vivre des moments agréables et des peines pas trop sévères. La graine mature doucement pour atteindre la maturité au bout d’un temps. Ainsi en est-il de nous. Mais faut-il y mettre du sien, certains diront du chien.

Nous sommes nés, individuellement avec des talents et des besoins. Il y a plein d’accidents qui peuvent arriver pour nous assaillir dans notre maturation. Le principal assaillant est l’autre. Pas l’autre lui-même, mais l’autre que l’On imagine qui nous brime dans notre parcours.

En conséquence il faut cesser d’imaginer l’autre et chercher à se connaître soi. Pas par le regard de l’autre qui ne perçoit que notre extérieur, mais par le regard sincère et calme de notre intérieur.

Je sais, ça ne produit pas beaucoup d’adrénaline, mais la satisfaction de nos besoins réels s’appelle vivre intensément sa vie pour atteindre la maturité.

Bertrand (@BDmoi)

S’il suffisait…

S’il suffisait de vouloir pour pouvoir. S’il suffisait de faire une loi pour que les choses soient. En fin de compte s’il suffisait de dire pour que ce soit fait. Mais nous ne sommes pas dans ce monde. Certains diront que l’on est de moins en moins dans ce monde. Pourquoi?

Tout simplement parce qu’il ne suffit pas. On doit mettre l’épaule à la roue. On doit joindre le geste, suffisamment souvent et longtemps pour vaincre l’inertie. Cette force si grande. C’est la loi de la réalité. Mais il y a une composante absolument individuelle dans cette situation: la peur.

On résume sous ce mot l’ensemble des raisons que notre paresse ou notre manque de courage nous font inventer pour ne pas bouger. La peur est une émotion réelle face au danger. Mais, une utilisation abusive de ce concept, a lieu dans notre société. Les phobies pleuvent intensément et le moindre inconfort personnel tombe dans cette catégorie.

Nous sommes une société de moumounes. Gâtés comme c’est pas possible et on prend nos désirs pour des besoins et on croit que les autres ont l’obligation de répondre à nos besoins. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, les autres bougent, comme nous, et il y a heurts à l’occasion. Bien souvent n’est-il même pas dans l’intention de heurter mais simplement inertie.

Les gens utilisent démocratie pour valider l’Opinion de chacun. Mais quand on analyse ce terme il convient de réfléchir que c’est la majorité qui donne son avis qui mène. Donc ceux qui se taisent doivent endurer. C’est pourquoi la minorité des minorités mène actuellement. Ils vocifèrent à qui mieux mieux et le reste se taisent. La majorité mérite donc ce qu’elle reçoit. La terrible réalité est telle. La société n’est pas moins bonne qu’avant elle est tout simplement moins méritante.

Bertrand (@BDmoi)

Ceux qui baignent dans l’argent!

Les gens qui baignent dans l’argent sont de puissants influenceurs. Ils sont complètement déconnectés de la réalité des autres qui n’ont pas ce problème. On croit l’argent capable de tout. Ce sont les principaux propagateurs du “Y’a qu’à…”

À écouter les gens bien nantis, on peut éradiquer tous les problèmes. Mais on ne vit pas dans un tel monde. Bien souvent l’argent est tributaire de la notoriété de la personne. Ainsi les gens des médias, télé, radio et imprimés, ont une tribune et un message complètement déconnecté de la réalité.

Un c’est un de trop. Dans quel monde vivent-ils? Ils distillent le fait que l’on ne vit pas dans leur monde, qu’il y aura toujours de la violence, du racisme, du sexisme et tous les avatars de l’Humain. Travailler à baisser la fréquence et la sévérité des gestes est ce qu’il faut faire. Nier est simplement mettre de l’huile sur le feu. Dire et écrire LES HOMMES sont… n’est pas réel. DES HOMMES sont cela est vrai. La radicalisation des discours amène la radicalisation de ceux qui sont radicalisés ou sur le point de l’être.

Asséner l’idéal et la responsabilisation de tous pour quelques-uns est voué non seulement à l’échec, mais à la dégradation. Il faut réorganiser le système d’injustice qui existe actuellement. Mais, par où commencer? Là est l’immense question. Mais un fait demeure, nul système ne sera parfait. Cessons de geindre, réfléchissons, parlons-en oui c’est ce qui’il faut faire. Mais viser la perfection et vous ne changerez rien. Quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse il y aura toujours des agressions. Frapper durement, quand on convainc un coupable est la seule voie qui nous est offerte. Peut-on s’entendre?

Bertrand (@BDmoi)

Le racisme expliqué par le beurre de peanut?

Expliquer le racisme par le beurre d’arachides. Tout un défi mais est-ce réaliste? Le racisme existe, le beurre de peanut aussi. C’est un départ. Le beurre de peanut est allergène pour certains, le racisme aussi. On avance. Mais là ne s’arrête pas l’analogie.

La proportion de gens allergiques au beurre de peanut est-elle la même que ceux allergique au mot “nègre”? Il n’y a pas de statistiques mais il il y aurait 4% de la population de personnes noires au Québec (10% à Montréal). Il y aurait 1% de la population au Québec allergique aux arachides. Est-ce que le mot systémique est selon le % de gens visés? Je ne crois pas.

Donc d’où origine le système. Il y a des gens racistes et même très racistes, on pourrait dire bornés. Ils font partie du système, mais le qualifie-t-il? Je ne crois pas. Un système fonctionne d’après les lois. Mais, les lois ne sont pas suivies par tous. Peut-on dire qu’il n’y a pas de légalité parce que certaines personnes ne suivent pas les lois et même y contreviennent allègrement?

Pour résoudre le mal-être qui existe actuellement, dans la société, il faut relativiser les choses, rendre à César ce qui appartient à César. Il faut combattre la rage de certains, d’un côté comme de l’autre. L’usage d’un mot n’est aucunement comparable à la puissance de l’allergie d’une personne aux arachides, heureusement il y a l’épipène. L’excès de sensibilité au vocabulaire n’est pas comparable, ni en intensité ni en moyen de le combattre. Alors que peut-on faire?

Il y a une vague de discrimination épouvantable dans le vocabulaire. Au lieu de brûler des livres on assassine des mots. Ça relève du même phénomène. Cela mènera-t-il au même résultat?

Bertrand (@BDmoi)

Saisir le jour n’est pas…

Saisir le jour n’est pas recevoir immédiatement le résultat de ce qu’on fait aujourd’hui. Notre monde d’instantanéité est rendu tel que les plus rapides ordinateurs nous ont habitués à des réactions immédiates à nos pensées, même pas à nos actions.

Il est triste de constater que les gens se croient dans un film et que la portée de leur attention et de leurs attentes dépassent rarement la demi-heure. Le film l’homme qui plantait des arbres, disponible sous le lien suivant: https://www.youtube.com/watch?v=n5RmEWp-Lsk

devrait être présenté à tous les étudiants de fin du primaire. Ce devrait être obligatoire au cursus de tous les jeunes. Si vous ne l’avez jamais vu je vous encourage vivement à investir un des 30 minutes les plus profitables de votre vie.

Saisir le jour, veut dire accomplir les actes importants pour satisfaire, à terme, vos besoins. Une graine prend du temps à germer. Ce ne sont pas toutes les graines qui germent. Il faut agir consciemment et attendre les résultats selon le temps requis par l’action posée. Ce temps, consacré à la satisfaction de nos besoins, est-il préférable à celui de chialer contre les actions des autres?

Saisir le jour ne veut pas dire jouir intensément chaque minute. Cela veut dire: utiliser nos talents et nos ressources pour chercher à satisfaire nos besoins. Pas nos désirs, ils sont innombrables, nos besoins, ils sont minimes en comparaison. Il faut donc choisir les graines que l’on veut et doit faire germer.

Le monde est réel et non virtuel. La pandémie nous en donne un aperçu. Perdre 2 printemps c’est une irréalité du temps mais une réalité de l’Immense perte de temps des humains. Il est des choses nécessaires et des choses accessoires. La difficulté c’est souvent une question de dosage. C’est beau être propre mais pas trop. La réalité est mais, les gens n’en sont pas conscients. Ils ne raisonnent pas beaucoup mais réagissent selon leur opinion qui, bien souvent, ne repose que sur les dires des autres.

Alors saisissez le jour pour réfléchir et poser des actes pour demain. Pensons nous vraiment à nos enfants ou ne voulons nous qu’ils débarrassent au plus vite en devenant responsables d’eux-mêmes?

Bertrand (@BDmoi)

La preuve par Dany Turcotte!

Écrit en 2018 ce texte démontre la faible proportion de gens mal intentionnés sur les réseaux sociaux. http://bdmoi.mdugre.info/tyrannie-de-la-minorite/

La preuve en est donnée par Dany Turcotte. Avoir enduré pendant 16 ans les quolibets de quelques personnes, toujours les mêmes, qui s’expriment violemment contre tout et n’importe quoi. Il a reçu des milliers de signes d’appréciation d’inconnus qui le supportent et tiennent à manifester leur appui depuis sa démission.

Il n’y a que 5% à 10% de personnes vindicatives sur les réseaux sociaux. Mais, elles vocifèrent à qui mieux mieux. Elles noient dans un déluge de chialage sur tout et n’importe quoi. Elles déversent leur fiel contre tous et chacun pour exorciser le trouble qui les envahit dans leur terne vie de tous les jours.

La course aux réactions est une course perdue d’avance si ce n’est pas pour soulever l’irritation de quelqu’un. On retweet à tour de bras ce qui attise les passions mais, pour ce qui est du raisonnable, on se contente d’opiner chez soi et on ne réagit pas. Quelque fois envoyons-nous un like pour approuver les dires de celui qui a osé émettre.

Il faut émettre du bon et du bien mais ça demande d’avoir la couenne dure ou un mépris des mépris. J’attends beaucoup de Twitter mais reçois peu. Je cherche à discuter pour échanger des points de vue (voir ce que l’autre voit et dire à l’autre ce que je vois).

Mais ce n’est que ce qui dérange qui est retwitté. Ce que je déteste, par-dessus tout, ce sont ceux qui blâment tout le monde autres qu’eux (les politiciens, les gens qui pensent différemment, qui agissent différemment…)pour tout ce qui va mal dans leur vie. Parfois je ne peux me retenir, je m’en confesse, de leur clouer le bec.

Il faut persévérer et envoyer de signes de bienveillance et de raison. Mais, ce faisant, on sort la tête et on risque de recevoir une balle perdue.

Bertrand (@BDmoi)