2017 achève et 2018 arrive?

Est-ce seulement une division arbitraire? Un clic d’une montre à un autre clic. Toutes les montres sont une invention de l’Homme. L’homme a modifié le temps. Il l’a morcelé et identifié. Mais, dans la vie, il n’y a que la continuité des choses. Pour les humains, le temps est compté. Mais pas pour la Nature.

Peu importe ce que l’on a fait à la Nature, dans ce qu’on appelle un siècle et un peu plus, Elle absorbe et continue son inexorable marche, d’un lever de soleil à un autre, qui en fait ne cesse de luire et de reluire. Tout comme c’est le mouvement de la Terre qui crée les jours, c’est le mouvement de l’humanité qui marque la planète.

Mais, en aucun temps, y a-t-il eu une telle puissance dans la main des Hommes? Et peut-on dire que jamais une telle puissance ait été distribuée entre 2 fous? Les années passent, selon le calendrier des Hommes, mais la Terre est-elle vouée à une continuité éternelle? La Planète, sûrement, mais ce qu’elle porte a prouvé que le danger était réel. De tous les temps il y a eu des mégalomanes. Mais jamais n’ont-ils disposé d’une telle puissance, en si grande quantité.

Quand il fallait un homme pour annihiler un autre homme, cela n’avait pas grande importance. Mais, aujourd’hui, à l’orée de la possibilité de l’intelligence artificielle, verra-t-on la fin de la vie intelligente sur la Terre. La vie, globale, s’éteint graduellement, dû à la place de plus en plus grande prise par l’humanité.

Chacun se sent impuissant devant l’état de fait. Il y a des grands, qui ne semblent que penser à leur petitesse. La grandeur dont on les affuble n’est due qu’à la petitesse dont se sentent impartis les gens. Mais l’Humanité c’est chacun de nous. Cessons de nous amoindrir et parlons d’une voix forte aux supposés puissants, et disons ensemble, d’une même voix, C’EST ASSEZ.

Il est temps que le peuple soit réellement en charge. Que les gens, un par un, soient unis contre la folie de certains qui parce qu’on leur laisse la place, agissent au-delà de leur pouvoir.

C’est la grâce que je vous souhaite, que je nous souhaite, que nous devrions tous nous souhaiter.

Bertrand (@BDmoi)

 

Le bonheur un état de fait ou un état d’esprit?

Le bonheur un état de fait ou un état d’esprit? Il est extrêmement difficile de définir le bonheur. Parce que le bonheur est différent d’une personne à l’autre. On associe souvent le bonheur à une abondance matérielle. Si c’était vrai, les gens riches seraient tous heureux. Mais tel n’est pas souvent le cas.

Personnellement, je me considère heureux. Et je suis loin de l’abondance matérielle. Mais j’ai tout ce dont j’ai besoin, ou presque. Ce qui me manque c’est la femme qu’il me faut. Mais, elle ne s’achète pas. Je suis cependant extrêmement riche de l’absence de toutes les autres.

Le bonheur, d’après moi, c’est ça. Savoir ce dont on a besoin, pas que l’on désire, et trouver ce qu’il faut pour satisfaire ses besoins. J’ai cessé de chercher la femme qu’il me faut. Je suis cependant ouvert à la rencontrer. Mais elle s’imposera d’elle-même et la destinée opérera. Je ne la forcerai pas, car après 2 essais infructueux j’ai compris.

Ainsi, beaucoup ne sont-ils malheureux, que par l’insatisfaction de leurs besoins, malgré l’abondance matérielle, bien souvent acquise à crédit. Aussi est-il opportun, selon la sagesse populaire, de faire un bilan non pas matériel, mais de l’état de satisfaction de nos besoins réels. Mais, cela commence par un exercice très peu répandu, la connaissance de soi. L’admission de qui on est et de ce qu’on cherche.

Aussi, pour 2018, je vous souhaite sincèrement, le bonheur oui, mais la réalisation de votre bonheur. Un indice? Le bonheur se partage. Dans le partage il y a la récompense de savoir que nos possessions excèdent nos besoins. La chose que tout le monde a également, c’est le temps. On en perd beaucoup, mais celui que l’on donne n’est jamais perdu. Il se multiplie.

Bertrand (@BDmoi)

Le froid, un allié?

Pour beaucoup le froid est une calamité. Certains se font une joie de participer aux sports d’hiver mais la majorité peste contre la température quand elle descend sous le zéro (fahrenheit), le vrai. Pour tous ces gens, qui pestent contre la température, il est un exercice qui peut se faire à l’abri de sa maison ou de son appartement.

Profitez de ce temps qui vous est donné pour préparer le budget de l’année qui vient. Ah! non pas le budget. Et si, pour une fois, vous essayez de le faire et planifier l’année 2018, avoir le vrai choix de ce qui vous arrive? J’ai horreur des chiffres. Alors allons-y sans mettre de chiffres. La plupart des gens sont payés aux deux semaines. Mais l’exercice peut se faire si vous êtes payés à la semaine.

Il y a 2 payes dans un mois, à tous les mois. Donc on ne doit vivre qu’avec 2 payes. Pas plus. Idéalement, 85% du total de 2 paies. Planifiez vos achats sur un maximum de 2 payes par mois. Cela fait 24 payes par année. Vous aurez ainsi 2 payes de 2 semaines de répit. Utilisez-en une pour le REER et une pour les vacances.

Personnellement, je paie tout par carte de crédit et je paie le solde à tous les mois. Les fois où j’exagère, je vous dis que ça me saute dans le visage. Mon truc c’est de mettre par mois tout ce qui peut être ainsi. Câble, téléphone, assurances, électricité et tout le reste. Parfois ça coûte un peu plus cher mais ça a comme avantage de me permettre de suivre mon budget sans trop d’efforts. Il est ainsi facile d’identifier les postes où l’on défonce nos prévisions et d’apporter des correctifs si nécessaire et possible.

Cet exercice ne prend pas trop de temps et est relativement facile à effectuer. Essayez-vous et tirez-en tout le profit possible. La tranquillité d’esprit et la sensation de pouvoir sur sa situation. On dit souvent” On n’a pas le temps” -40 degrés vous le donne.

Bertrand (@BDmoi)

 

Sont-ce les médias?

Sont-ce les médias qui font les gens ou les gens qui font les médias. Une chose est certaine, les stéréotypes sont renforcés par les médias. Une opinion peut-elle se transformer en stéréotype?

Si on commençait par le commencement. Au début il y avait des tribus, plus ou moins cohérentes. Souvent les parias étaient exclus et la tribu retrouvait sa cohésion. Autorité du chef ou du conseil et membres de la tribu qui suivaient les diktats. Puis de la tribu on est passé au village. Tranquillement est disparue la notion de tribu pour devenir la notion de regroupement de familles plus ou moins tissées serré. La notion de eux et nous est devenu plus présente à l’intérieur même du groupe.

C’est le point de départ des stéréotypes et des amalgames. Nous sommes comme ci et ils sont comme ça. Il s’est créé une distance psychologique plus grande entre les gens. Et c’est ainsi que, je crois, ça a commencé. Mais la pierre angulaire des qu’en dira-t-on c’est l’apparition des médias. AU départ, le crieur rapportait les faits de guerre et de victoires. Mais tranquillement on a commencé à épingler des tracts pour déclarer ce qui n’est pas acceptable. Voilà où tout a commencé. De tracts en imprimés, d’imprimés en radio reporter, de radio en télé, les médias ont prospéré. Les gens ont de moins en moins (lentement, très lentement) parlé de condition de survie et de plus en plus de ce qui dérangeait dans leur vie.Ce qui était différent de la norme, des diktats.

Aujourd’hui les médias, tous les médias, ont besoin qu’on leur insuffle de l’oxygène pour prospérer. Et ce qui fait vendre, c’est ce qu’on dit des autres. Dans les années 60, il y a eu explosion de l’individualisme. Plusieurs hypothèses fleurissent sur ce qui l’a provoqué.(Abandon de la religion, pilule anticonceptionnelle, Rock and Roll…) Une chose est certaine, en s’individualisant, la distance entre les membres de la société s’est élargie.

Je crois que le balancier est très dépassé le centre. Il va commencer à ralentir et cessera de se décentrer. Il faudra que les gens se rapprochent les uns des autres. Nous sommes dans la crise du multiculturalisme à cause de cela. Donc sont-ce les médias qui l’ont causé ou est-ce les gens qui ont construit les médias?

L’argent, qui cesse de couler à flot dans les médias, prouve que les gens changent. On assiste à des rapprochements et des malentendus sur les médias sociaux. Il faudra voir ce qui arrivera, si les gens vont finir par se rapprocher et aller au-delà des stéréotypes, ou, vont finir par se taper les uns sur les autres.

L’ambiance qui régnait lors des élections provinciales de 2014 était terrible. Affrontements et épithètes fusaient à droite et à gauche. J’ai (presque) hâte de voir ce que cela va donner, sur les médias sociaux, à la prochaine en 2018. Peut-on espérer une amélioration? N’ayez pas trop d’attentes, vous pourriez être déçus. Mais toute amélioration sera bienvenue.

Donc on verra si ce sont les gens ou les médias qui enveniment le discours et qui dénaturent la vie qui est et non celle qui paraît. Mais ce ne sont pas les politiciens ou les médias qui vont réaliser ce tour de force. C’est chacun de nous, qui se recentrera sur la vie autour de lui et non celle décrié par les autres qui ne cherchent que le profit.

Bertrand (@BDmoi)

L’Offre et la demande en cette période de Noël.

Noël offre une période unique dans l’année. La demande des gens n’est cependant pas celle-là. Les gens, beaucoup beaucoup, courent et vont à droite et à gauche dépenser en cadeaux, ce qu’il pourraient s’offrir à eux, mais se sentent obligés d’offrir aux autres.

Ce cadeau si miraculeux c’est du temps de réflexion. Réfléchir au lieu d’offrir. Ne serait-ce pas un cadeau sociétal suprême. Prendre un sujet, l’Éducation par exemple, et le traiter logiquement et humainement. Traditionnellement il était ce temps de l’année où l’on pensait aux démunis. Il en reste les activités de la guignolée. Événement festif grâce à la propagande des médias.

Donc, cette orgie de dépenses d’argent et d’énergie, pourrait être investie dans une période de réflexion et de partage sur une sujet qui nous regarde tous. Ainsi pourrait-on espérer reprendre un contrôle sur le temps qui passe. Passer du temps à communiquer, pour avoir le temps de respirer pendant l’année.

Mais l’argent est plus important que le temps. Alors on se dépêche de perdre son temps, au lieu de prendre le temps pour vraiment communiquer. à part la grippe hivernale, il y a très peu de choses que l’on communique au temps des fêtes. Et, de plus en plus, les gens étant seuls, on pourrait faire d’une pierre une multitude de coups. Mais c’est un rêve, le rêve de la situation spéciale de Noël et de ce que ça pourrait être pour les adeptes de toutes les religions. Ça, communiquer, n’est vraiment pas traditionnel.

Bertrand  (@BDmoi)

 

L’article 18 de la déclaration universelle des droits de l’humanité

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

L’article 18 de la déclaration des droits de l’humanité devrait être revu et corrigé. Suite aux dérapages institutionnalisés des organisations religieuses, il faut relire cet article et biffer une partie de celui-ci. D’après moi, et seulement moi?, tout ce qui suit “sa conviction seule” devrait être coupé. Premièrement il devrait être reconnu qu’une organisation religieuse n’a le droit d’enseigner ladite religion qu’à des individus majeurs et que l’âge de la majorité soit l’équivalent de l’âge de passer contrat.

La séparation des genres, dans beaucoup de religions, la hiérarchie des gens, dans beaucoup de religion, la suprématie des coreligionnaires  sur les autres religions et même l’appel au meurtre de certaines religions, dans leurs écrits, tout cela démontre que la religion organisée est contraire non seulement à l’esprit, mais à la lettre de la présente déclaration.

Il faudrait déclaré la liberté de croyance mais pas la liberté de religion. On a le droit de croire à quoi que ce soit pour soi. Mais dès qu’un autre est impliqué il ne saurait y avoir domination de sa croyance sur l’autre, peu importe sa croyance.

Pour entrer dans le troisième millénaire de plein pied, il faut absolument réfléchir à ce dilemme qui enchâsse dans une même déclaration, l’égalité de tous et chacun et l’enseignement et les pratiques publiques des organisations religieuses qui déclament plein de facturs pour diviser et hiérarchiser les gens.

Bertrand  (@BDmoi)

 

Bye

Je n’ai pas eu la force de regarder BYE. Je voulais le faire, je voulais me montrer fort mais je n’ai pas pu. Ne considérez pas que je l’ai regardé, je ne l’ai pas fait. Cependant je l’ai joué plusieurs fois. En 25 ans j’ai été suicidaire pendant 15 ans. Par périodes de 2 à 5 ans.

Je suis maintenant sous médication, suivi de près par un psychiatre, mon septième, celui qui me suis depuis 1992. Combien y a-t-il de raisons de se suicider, ou de vouloir le faire? Des milliers. Qu’est-ce qui fait passer à l’acte? Des douzaines de raisons. J’y ai échappé, bien souvent au prix d’une torpeur médicamentée à outrance. Zombie ou hilare, amorti ou excité.

Le but de mon propos est celui-ci: quoi ne pas dire, ne surtout pas dire. Je vais prendre l’exemple de l’aide sociale pour vous expliquer. Il y a des gens qui trichent l’aide sociale, comme l’impôt, et même certains qui trichent les 2 en même temps. Mais c’est un minorité. Même très minoritaire. Beaucoup ne pense que ce n’est que ça. Mais en vérité c’est autre.

Quelle correspondance avec le suicide? Il y a des gens qui effectivement se servent de ce stratagème pour attirer l’attention. Mais très peu le font. Presque tous, j’en suis certain, ont eu un moment où ils se sont dits; la vie vaut-elle la peine d’être vécue? Sommes-nous dans la vraie vie? Toutes sortes d’hésitations à vivre. Mais ce n’est qu’hésitation pour la plupart. C’est ce moment de vie qui déculpabilise et déresponsabilise beaucoup de gens. “Ah! Ça m’est déjà arrivé moi aussi. Donne-toi un bon coup de pied, tu vas voir ¸a va aller mieux.”

Une ou deux hésitations ne sont pas grave. Mais, la durée et la répétition de ces hésitations devraient nous donner à penser que ce ne sont pas que des hésitations. Le mal de vivre s’installe de façon pernicieuse, lentement, insidieusement. Le temps fait que l’on s’habitue à ces pensées morbides. Elles sont courantes et on n’en parle pas. Pourquoi? Parler de quoi? C’et ça la vie, c’est tout.

Bye est une façon civilisée de dire quelque chose de précis. Bye! À la prochaine, quoiqu’il arrive. Mais le drame n’est pas la personne qui se suicide. Elle a agit conformément à ses pensées. Le drame c’est ceux qui survivent. Pourquoi? Égocentrisme. Souvent, on pense que les autres agissent en fonction de nous. Qu’est-ce que je n’ai pas vu? Aurais-je dû faire quelque chose? Pourquoi n’a-t-il rien dit? et toutes les autres questions qui ramènent à vous.

Ayant passé par là de maintes fois, je peux vous affirmer que vous ne faites pas partie des raisons qui motivent les pensées et les gestes. Dans ces moments on pense à soi et à l’effet que l’on produit sur le monde. Pour parler honnêtement de ce sujet il faut être très fort. Force qui n’est pas disponible dans ces moments où l’on est seul.  Même près de la mort, les gens veulent que l’on pense à eux. Mais eux pensent-ils à nous? La pire chose que vous pouvez dire à quelqu’un qui pense au suicide est de penser aux autres. Vous venez de leur dire en pleine face qu’ils ne sont pas aussi importants que les autres. Pense aux autres. Qui pense à moi? se dit immédiatement la personne. Ou encore, je ne mérite pas de vivre, je suis une cause de problèmes et 1000 autres raisons.

Si vous ne savez que dire, ne dites rien. Surtout ne niez pas la réalité de cette personne. Soyez là et attendez. Elle finira bien par parler. Toute parole prononcée par la personne est parole d’Évangile, ne niez pas. Demandez des explications, dites que vous voulez comprendre, ne mettez pas des paroles dans sa bouche. C’est ainsi que je me suis comporté quand j’ai eu à traiter avec des personnes, oui des personnes, en situation de détresse. Ce sont des personnes, pas des suicidaires. Elles ont une vision du monde qui est la leur. Cherchez à comprendre cette vision. Vous n’avez pas à l’accepter mais vous devez l’écouter. Si la personne parle vous avez gagné.

Aujourd’hui ces pensées sombres ne sont pas venues me troubler depuis des année. Pourquoi? Un ensemble de raisons. J’ai fait la paix avec la mort, je l’attends. Je ne la souhaite plus, elle ne m’appelle plus, mais mes pré-arrangements sont faits et payés. Mes dispositions sont prises. Là j’ai pensé aux autres. Le peu d’argent qui résultera suite à mon décès, payez-vous un beau party, pensez à tous les bons moments qu’on a vécu et dites-vous que j’ai fait de mon mieux.

Je ne peux penser à plus pour les autres que de ne pas être une source de trouble. Et je continue à vivre pour moi. C’est ce que vous faites tous, et les regrets ne sont que ceux des moments où l’on n’a pas su être avec les autres, dans la vraie vie. Celle entre la naissance et la mort.

Bertrand  (@BDmoi)

 

Où est la logique?

L’économie c’est la somme des échanges entre les individus exprimée en dollars. L’argent est une mesure humaine des échanges. Mais, il faut le dire, ce n’est qu’une partie. Si, c’est vrai, pourquoi encourage-t-on la concentration chez les 1%. Les 1% profitent de ce que les 99% consomment. Ils s’endettent même pour consommer. Endettement fait auprès du 1% nécessairement.

La logique qui veut que l’on cherche toujours la croissance est fausse. C’est un désir humain irréaliste et complètement nuisible. Les jeunes aujourd’hui semblent, de plus en plus, s’en rendre compte, à leurs dépends. Il y a utilisation du crédit à outrance. Les conditions sont faramineuses. On est dans un monde où l’inflation est supérieure au taux de rendement de l’épargne pour la majorité des gens. Ils dépensent et s’endettent.

La fuite en avant, de beaucoup, va pourtant s’arrêter. Les conseillers de faillite font de la publicité comme jamais. Mais comment se fait-il que le crédit soit si répandu, si les gens font de plus en plus faillite? C’est simple, payer des taux faramineux, permet au créancier de récupérer rapidement sa mise de fonds. Après un certain temps tout ce qui entre est du surplus gagné. Que l’on perde 10% ou 15% de notre investissement est simplement une contingence normale de faire des affaires.

Les 1% ont besoin du 99% pour prospérer. Plus ça va plus les ultra-riches possèdent une plus grande partie de la richesse globale, exprimée en $. Mais il est une richesse qui ne s’accumule pas, c’est celle des échanges entre les gens dans le besoin. Il y a beaucoup d’entraide qui échappe à tout calcul. Est-ce ce qui empêche les gens de se révolter devant l’injuste circulation des capitaux?

La logique? Ceux qui décident pour nous, sont partie intégrante du 1%. Le drame n’est pas qu’ils soient en conflit d’intérêt, c’est la norme, mais ils ne le voient pas. Là est le drame. On est rendu là. La suite…

La suite Trudeau qui reçoit un blâme pour infractions au code d’Éthique. Le pire c’est que lui non-plus ne voit pas le problème. Donc ceux qui sont en charge des cordons de la bourse des Canadiens, ne savent même pas reconnaître un conflit d’intérêt quand on leur en montre un.

Bertrand (@BDmoi)

Pour en finir avec la souveraineté.

Pour en finir avec la souveraineté, ne faudrait-il pas en discuter de long en large une fois et pour toutes? Je suis partisan d’un changement de charte et d’une constitution des années actuelles et futures. La souveraineté serait une occasion pour y a arriver, mais, pas nécessairement. Alors je ne suis pas souverainiste mais constitutionnaliste.

Tout les politiciens ont peur de parler de la charte et de la constitution. On nage dans le flou le plus complet. Alors, une fois pour toute, mettons les cartes sur la table et cessons de parler en généralités qui n’ont aucune signification.

Pourquoi ne parle-t-on pas de ces sujets? Parce qu’ils ne font pas consensus. Pourquoi? Parce qu’on n’en parle pas.

Commençons par la charte des droits et libertés. Il faut faire partir du préambule la “Suprématie de Dieu”. On ne sait s’il existe ni s’il est unique. Parlons uniquement d’une société de droit. En conséquence qu’il existe une liberté de pensée et de parole n’affecte en rien le principe de base qui devrait supplanter tous les autres: Tous sont égaux en droits.  Il faudrait donc faire disparaître les religions car elles se proclament exclusives et prêchent l’infériorité des gens qui croient différemment.  Ceci est le principal irritant dans les relations humaines. On a la liberté de croyances mais c’est un droit individuel qui ne regarde que nous. L’organisation de la religion doit être considérée comme tout groupement humain comme une union qui a existence pour ses besoins propres et doit respecter TOUTES les lois.

Maintenant la constitution. Celle-ci doit trancher radicalement avec le passé. Pourquoi? Parce qu’elle est non représentative de la société. La démocratie procède de la représentation des courants dans le peuple. Le régime partisan est dépassé et ne représente rien. 34% des votes permet un gouvernement majoritaire. C’est aberrant. Une constitution des années futures ferait la consécration de l’élection de personnes, et non de partis. Ainsi un conseil d’élus serait constitué pour régir les échanges entre les gens. Ce serait leur seule prérogatives. Pas de conseil de ministre ni d’accaparement des pouvoirs de la société.

Mais qu’en serait-il de tous les ministères et des institutions? Elles seraient remplacées par des organisations, publiques, avec des conseils d’administration élus par la population, pour des mandats de 4 ans basés sur les programmes électoraux. On élirait ainsi des administrateurs pour administrer et non des législateurs pour administrer. C’est comme si les institutions étaient des compagnies qui rendent des services, payés par les utilisateurs et répondant aux utilisateurs.

Ceci n’est qu’une esquisse de ce que pourrait être une charte et une constitution à venir. Je ne crois pas détenir la vérité, mais je crois au cloisonnement des pouvoirs et au morcellement de la responsabilité confiée aux humains qui sont trop petit pour l’immensité des possibilités de la société.

Ne possédant pas la vérité, le point que j’essaie de faire poindre c’est pourquoi on n’en parle pas? Il faudra bien un jour en parler, et, une fois pour toute, poser un jugement réel et en connaissance de cause, pour voir quelles opportunités offrent quelles récompenses et choisir  ce que la population veut. Maintenant serait d’après moi le moment et ici serait le lieu.

Bertrand (@BDmoi)

 

Que pourrait être la journée d’un enfant si l’école était faite pour lui?

Que pourrait être la journée d’un enfant si l’école était faite pour lui? Si on regardait la journée d’un enfant (principalement un écolier). Actuellement la journée est ponctuée par des normes de plus en plus normatives, décidées par des fonctionnaires. Si on disait que l’école est comme le travail pour l’adulte? Qu’elle est le principal milieu de vie selon le temps dévolu.

Si on disait que l’école commence à 8 heures et finit à 17 heures, journée finie. Les devoirs et les leçons sont faites.  On utilise le temps entre les deux pour les besoins des élèves. Qu’est-ce que ça signifie? Temps pour instruction, conditions pour éducation, satisfaire les besoins des enfants, besoins de l’esprit et besoins du corps. Mens sana in corpore sano. Un esprit sain dans un corps sain.

On normalise les activités quand il faudrait créer les conditions pour qu’elles se réalisent. Couper le temps de récréation, pour les raisons invoquées (manque de temps, désir de meilleurs performances…) est complètement éduquer les gens (enfants) à ne pas profiter du temps qui leur est donné pour satisfaire leurs besoins.

L’école devrait-elle se faire sur l’équivalent d’une journée de travail avec ses périodes de repos? Sur une année complète, ponctuée de vacances correspondant aux vacances des parents? J’en ai parlé souvent et je crois que tout le domaine de l’éducation doit être révisé. But, méthodes et calendrier. Mais les groupes autour du domaine de l’éducation sont les décideurs de ce qui est bien pour leurs membres. Le bien de l’enfant est sur le bout des lèvres mais la réalité est au bas des signatures de conventions.

Ne pourrait-on pas avoir une période d’enseignement de 2heures suivie d’une période d’exercice et de plein air de’une heure, supposant le début de la journée d’école à  8 heures. Cela mènerait à 11 heures. ½heure de dictée puis le dîner (1 heure avec sommeil si possible) Encore 2 heures d’enseignement puis 1 heure d’exercice et finalement période pour devoirs et leçons supervisées.

Les journées des enfants seraient bien remplies. Le calendrier scolaire serait le même que celui des parents. Les enfants vivraient sur le même rythme que  celui des parents et le soir serait du temps de qualité de même que les fins de semaines.  Une société vivant au rythme des journées et ralentissement des éceuils qui peuplent les relations parents-enfants.

C’est un idéal, mais l’est-il tant que ça? Je ne sais pas. Mais il faut absolument synchroniser les enfants avec les parents. Ralentir le rythme de tous et retrouver une vie familiale de qualité.

Bertrand (@BDmoi)