La laïcité un choix ou une nécessité?

L’histoire de la planète est jonchée de luttes, fratricides ou simplement de domination, en ayant pour symbole l’appartenance religieuse. Parce que tu ne crois pas comme moi, tu es un ennemi. Bien souvent ce n’était qu’un lutte de pouvoir entre grands qui utilisaient la religion comme base de ceux qui étaient avec ou contre nous.

Qu’est-ce qui est le moteur de cette si profonde acceptation de croyance, non vérifiée. Le Québec est sorti d’une bande de noirceur, de soumission et d’écrasement dont une des composantes principales est la religion. Il y a eu mariage de l’État et de L’Église, à une époque. Collectivement on s’est élevé contre cette période. Ce n’est pas une volonté du gouvernement, c’est une volonté de chacun de nous qui avons abandonné les églises. Celles-ci peinent à survivre.

Je ne ferai pas le procès de prêtres et de la hiérarchie. Tellement de faits sont maintenant connus et reconnus que c’est redondant. Qu’il suffise de dire que chat échaudé craint l’eau froide. Les écarts des religieux, de tous les niveaux hiérarchiques, ont scellé le sort de la religion au Québec. On ne veut plus de copinage de la religion et des règles de vie des gens.

Donc, la laïcité s’impose. Quelle est sa limite? Il n’y a pas beaucoup de cogitations à faire. Seulement à accepter le fait que les préceptes religieux s’appliquent à l’individu dans sa vie personnelle. Au service de l’État, peu importe la position, il ne devrait y avoir port de signes religieux, de quelque religion, que ce soit. Il faut, pour tous, une obéissance à ce principe. J’ajouterais, s’il m’est permis, que tout symbole non-pertinent à l’emploi, soit banni de l’uniforme de l’employé de l’État (syndical, politique, ou autre)

Je ne rêve non pas d’un monde aseptisé, je rêve d’un monde où tous les citoyens sont égaux de fait et de droit. Beaucoup de religions ne respectent pas le seul droit humain, qui appartient à tous, tous sont égaux. Pas de distinction de genre, de race, de tout ce qui est inné. La religion, d’après moi, est un droit dont le poids est de beaucoup inférieur au poids de l’égalité de tous.

Tu as droit de croire ce que tu veux, mais ça ne s’applique qu’à toi. Tu as le droit de t’associer à qui croit comme toi, mais, tu ne peux imposer ta loi à qui que ce soit. Cela s’appelle du harcèlement. Il faut, en 2018, faire un pas de civilisation et, dans notre société du moins, faire la part des choses.

Bertrand (@BDmoi)

 

Question de patrimoine?

Patrimoine ou nuisance? Qu’est-ce qui vaut la peine d’être conservé et qu’est-ce qui mérite que l’on passe à autre chose? Pour beaucoup il faut conserver ce qui a été important à une époque, pour d’autres il faut conserver les témoins d’une autre époque. Il y a ceux qui veulent une environnement actuel et moderne qui serve les besoins actuels. Et il y a tous les autres qui s’en foutent éperdument.

C’est, et ce seras toujours, un problème de contenter tout le monde. Que ce soit le fameux crucifix de l’Assemblée Nationale ou  l’enseigne d’Archambault sur Ste-Catherine, ça fait les médias et attise les tensions. La résistance au changement est un phénomène connu et répertorie toutes sortes d’idéologies. D’un autre côté les pragmatiques disent qu’il faut faire maintenant ce qui aurait dû être fait il y a longtemps.

Prenons le cas des Églises. Il fut un temps où elles foisonnaient. Aujourd’hui on est dans la situation où elles ne servent plus ou presque. On n’a même plus les prêtres pour les occuper. On jumelle des paroisses pour se partager les prêtres en service partagé. Comme les enfants aujourd’hui en garde partagée. C’est la réalité.

Quelles sont les églises que l’on devrait garder? Quelles sont celles qui devraient cesser d’exister? La question se règlera par les règles de l’économie. L’offre et la demande. Quand une chose a dépassé sa durée utile, vaut-il la peine de la conserver pour référence future? C’est un débat qui sera toujours polarisé. Certains le mène avec passion. Les objets patrimoniaux appartiennent aux musées. C’est là que l’on doit conserver les objets, témoins d’une époque révolue.

Pour ce qui est des bâtiments, c’est une autre affaire. Il faut vraiment qu’ils soient exceptionnels et représentatifs d’une époque. Il ne suffit pas de dire que le bâtiment est là depuis X temps et qu’il mérite de témoigner à tout jamais de sa préséance. L’espace est limité et les besoins sont immenses. Alors qu’est-ce qui mérite d’être gardé et qu’est-ce qu’on doit remplacer? Le débat est ouvert. À nous de trouver des lignes directrices pour apaiser le débat.

Bertrand (@BDmoi)

 

Réalité scientifique…

Réalité scientifique ou fantasme répandu. L’évolution du climat, comme la diversité sexuelle, sont des sujets hautement émotifs pour certains. Les deux ont des bases scientifiques et les deux heurtent des convictions basées sur des croyances personnelles.

Mettre en parallèle ces deux aspects tient d’une certaine folie. Mais, l’est-ce vraiment? Je crois que le problème est le manque de plasticité de l’esprit de plusieurs (beaucoup, énormément) personnes. On a les idées arrêtées. Pour ce qui est de l’évolution climatique, il y a tellement de facteurs à prendre en ligne de compte qu’il faudra encore du temps pour en arriver à une connaissance réelle du phénomène. Mais pour ce qui est de la diversité sexuelle il y a des choses que l’on peut poser comme réelles, individuellement.

En ce qui concerne la diversité humaine, sur quelque facteur observable que ce soit, je crois sincèrement que tout est distribué selon une courbe normale, plus ou moins centrée, réparti entre deux extrêmes purs. Mais majoritairement on est une portion des deux. La taille, le poids, les capacités physiques et tout. Pourquoi n’en serait-il pas ainsi des caractéristiques intellectuelles et morales. On l’admet dans le cas de l’intelligence mais n’est-il pas possible, probable, qu’il en aille ainsi dans le domaine de l’identité sexuelle et l’attirance envers les autres?

Je ne me pose pas en expert, mais je pose la question. Et si on avait tout faux dans nos sociétés obnubilées par les diktats des religions. La science a gagné un peu de terrain sur les idées propagées par l’ignorance. Il en reste beaucoup à découvrir. On pense être évolués mais, si on ne l’était pas tant que ça? C’est ce que je crois et la science gagnera énormément, quand l’esprit humain s’ouvrira. J’aimerais tant savoir à quelle étape nous sommes rendu. 10%, 25%, 50% de connaissance de la Réalité physique et spirituelle.

Pourquoi nous pensons-nous si évolués? Je n’en ai aucune idée. Ce que je sais cependant c’est qu’il nous reste beaucoup de chemin à parcourir pour arriver au niveau où l’Humanité sera un peu ce qu’elle peut être. Nous n’en sommes qu’aux balbutiements. Il y a tant à découvrir.

Bertrand (@BDmoi)

 

L’égocentrisme des politiciens.

L’égocentrisme des politiciens est absolument contreproductif. Voulant être reconnus pour l’état des finances dont nous profitons, ils se posent chacun contre les autres. Ça se confirme dans toutes les communications de tous les partis et de tous les candidats.

J’utilise pourtant rarement le mot “tous”. Il faut une bonne dose d’estime de soi pour oser se présenter devant l’électorat. Toutes les opportunités de se faire rentrer dedans par les adversaires sont ouvertes. Les motivations sont diverses mais les techniques utilisées pour se faire élire se ressemblent beaucoup. On se vante de ses bons coups et on dénonce les mauvais coups des adversaires.

Mais, globalement, c’est une course à se faire élire. Qui investirait temps et énergie si il ne se considérait  pas comme étant un élément gagnant, selon ses critères. Mais ceci dit, il faut en venir au problème principal. Le fait que chacun travaille en silo, à l’intérieur du silo des partis politiques, à l’intérieur des silos provinciaux, à l’intérieur des silos nationaux, à l’intérieur des silos continentaux.

Le bien de l’humanité n’existe nulle part. Chacun essaie d’attirer sur lui les bienfaits de la société et espère en tirer une certaine gloriole. Donc c’est individu conte individu, élu contre élu, comtés contre comtés… Il n’est pas surprenant que les multinationales en profitent éhontément. Ils jouent de leur grosseur pour torturer les politiciens qui veulent paraître chercher le bien de leurs commettants. Cet égocentrisme est la base de nos malheurs. Mais où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie. C’est un fait constant.

Comment s’en sortir? Je n’en ai aucune idée. Mais, c’est mathématique. Les riches s’enrichissent toujours et les pauvres s’appauvrissent. Les riches ont un surplus qui leur rapportent des intérêts et les pauvres s’endettent pour survivre. Un surplus amène un plus grand surplus et un endettement diminue les moyens disponibles pour survivre.

Les multinationales sont goulues. Elles n’existent qu’en théorie. Les actionnaires investissent sur la perception de gains possibles, les administrateurs agissent sur la perception d’avoir une rémunération démente et tout le monde agissent de façon à faire grossir des monstres inhumains. On a beau dire que la grosse majorité des emplois relèvent des petites et moyennes entreprises, ceux de la grande entreprise sont faciles à démontrer. Alors on se bat pour attirer la grande entreprise qui, elle, détruit la petite. On se tire continuellement dans le pied.

C’est une spirale qui est contrôlée par quelques oligarques. Lesquels, je ne saurais les nommer. Mais, ils existent. C’est une évidence. La puissance du pouvoir et le sentiment de satisfaction personnel est le moteur de cette manipulation. Je n’ai pas d’attirance vers la théorie du complot. Cependant cela est une évidence humaine.

Donc, chacun de nous, laisse perdurer cet état parce que le rêve Américain est d’un jour profiter de cette situation. On accepte la féodalité si on a espoir de s’en tirer. N’est-ce pas là la raison majeure du succès des loteries et des jeux de hasard?

Bertrand (@BDmoi)

 

Ce matin je me vide le coeur

Ce matin je me vide le cœur par rapport aux médias. Je crois, sincèrement que ceux-ci développent une polarité terrible pour le climat social. C’est une accusation grave et je dois avouer qu’elle me peine.

Chacun des chroniqueurs peut, je leur reconnais l’éventualité, être honnête et ne dire que ce qu’ils pensent vraiment. Mais, collectivement, ils entretiennent un capharnaüm d’idées où la substance, les faits réels, sont édulcorés et dénaturés selon les opinions de chacun.

Les médias râtèlent large. Dans le but de plaire à tous et chacun, ils mettent en page toutes les opinions contradictoires. Le but principal des médias, ce qui a fait leur utilité, c’était de présenter de l’information vérifiée et factuelle. Il y avait bien l’éditorial mais, ce n’était qu’un point de vue. Maintenant on n’a plus la confiance que ce qui nous est présenté est juste et vrai. Même Anne-Marie Dusseault, dans une promo TV, dit qu’elle choisit l’angle sous laquelle une chose est présentée. C’est tout dire.

Dans les réseaux sociaux, on sait que l’on n’a pas toute l’information exempte de biais. On prends donc une certaine distance avec ce qu’on voit.Mais, au moins les émetteurs n’ont pas l’outrecuidance de nous asséner que c’est LA vérité mais leur vérité.

Nous avons sur les réseaux sociaux la diversité d’opinions gratuite. Pourquoi paierait-on pour la diversité choisie. L’effet des médias qui déversent tout et son contraire, dans une apparente polémique, est polarisant. On pousse les gens à se confirmer dans leur opinion en n’apportant pas des faits, vérifiés et soutenus, comme base de référence.

Les médias écrits ont deux prises contre eux. Ils sont en retard sur l’information, et ils ne présentent pas des faits concrets qui poussent à une réflexion. Le gouvernement est obligé de les subventionner. Pourquoi? Parce qu’ils ont une troisième prise qui s’en vient. Celle-ci est L’inutilité de leur contribution à l’avancement de la démocratie. On utilise des polémiques pour des raisons financières et les budgets des gens, se rapetissant, amène nécessairement un désabonnement.

C’est ce que je pense et je suis prêt à en discuter. Bien à Vous.

Bertrand (@BDmoi)

 

Les nuances

Les nuances sont très rares sur les réseaux sociaux. Cela ressemble plus à de l’art moderne qu’à de l’art figuratif. On lance de grands principes à la va-comme-je-te-pousse soit pour raison d’économie de caractères dans un tweet, soit par sectarisme ou simplement par manque de vocabulaire.

Dès que l’on utilise “la” pour donner sa solution on sait que l’on n’est pas dans la nuance. Le simple fait de dire “une” solution invite à l’élaboration et à la discussion. La vie d’aujourd’hui n’est complexe que parce que l’on discute de  tant de sujets de façons tellement définitives. Les gens ont des opinions sur tout, et ce n’est pas là le problème mais, dans la façon d’en parler. Chacun a droit à son opinion, c’est vrai. Mais, lorsque le temps d’en discuter vient, n’y a-t-il pas une certaine obligation de l’expliquer et d’écouter celle du voisin?

Les gens sont tous si pressés, ont tant l’impression de manquer quelque chose, sont absorber par leur téléphone mobile pour être aussitôt averti de quoique ce soit. Ils sont à la recherche de quoi? Je ne saurais dire. Le problème c’est qu’ils ne le savent pas non plus. Mais ils veulent le savoir aussitôt que ça se produira.

Les communications circulent à une vitesse effarante. Il y en a tellement et elles ont la vie tellement courte que l’on est pris par le désir de tout voir et tout savoir. Cette fausse impression de tout savoir est ce qui nous amène à ne pas avoir le temps de colliger ces informations et ainsi nuancer nos opinions. Il faut du temps pour se déconnecter et ingurgiter la matière des communications.

Je suis chanceux j’ai beaucoup de temps. En fait, j’ai tout mon temps. J’ai tout ce dont j’ai besoin et je n’ai d’autres préoccupations que de réfléchir et observer. Je fais du bénévolat en transport de personnes dans les hôpitaux et chez le médecin. J’ai donc beaucoup d’heures d’attentes. J’ai un téléphone mobile, il est toujours, mais toujours, fermé. J’ai une tablette mais je l’apporte rarement. Qu’est-ce que je fais de tout ce temps? Je discute avec la ou les personnes qui veulent bien le faire. Mais, curieusement elles sont rares. Beaucoup sont préoccupées. C’est compréhensible car ils sont là pour des raisons de santé. Faut-il quand même profiter du temps qui nous est donné?

Le rythme de la vie n’est marqué que par le rythme où notre cœur bat. On ne le sent pas et on danse à la vitesse perçue des autres. Si chacun avançait à son propre rythme et non au rythme qu’il pense que les autres dansent, beaucoup de problèmes seraient réglés. En premier lieu celui des désordres mentaux. Je pense que beaucoup d’anxiété et de dépression vient du fait de ne pas se sentir à la hauteur. Le rythme des communications est effarent et la quantité de celles-ci ne cesse d’augmenter, si c’est possible.

Il ne s’agit pas donc de déshumanisation mais de dénuancisation. On n’a plus le temps pour les nuances. Tout est rendu 0 ou 1, noir ou blanc, question de vie ou de mort. C’est affreux. La majorité des gens sont tendus et ils le sont dans l’emploi, dans la vie et même dans les loisirs. Nous sommes rendus au point où, pour la première fois, la génération qui suit a une espérance de vie plus courte que celle de la génération précédente.

Il y a de multiples raisons à ce fait. Premièrement ça ne peut augmenter indéfiniment et constamment. Ça fonctionne par bonds au fur et à mesure que l’on abat des barrières. La première barrière fut celle de santé publique par l’assainissement des conditions de vie urbaines et sociales. La salubrité générale a fait bondir l’état de santé général. Puis ce fut les antibiotiques, puis ce fut les maladies coronariennes. On est à vaincre le cancer. La révolution génique s’annonce. Cela amènera probablement un autre bond de longévité.

Tout ce temps qu’on a gagné sur la vie n’est en fait que perdu en préoccupations. Donc un moyen terme ne serait-il pas de perdre un peu de ce temps gagné pour partager avec les autres, proches et inconnus, de façon à chacun pouvoir avoir une meilleure idée du point de vue de l’autre et ainsi s’apercevoir que l’on est nombreux à penser la même chose? Que nous ne sommes pas si différents que ça. Que les différences ne sont que dans les nuances et non dans les couleurs?

Bertrand (@BDmoi)

 

En fait-on assez?

En fait-on assez n’est pas la question. La question est;”de quel côté vous situez-vous?” La réponse à la question première dépend de quel côté vous êtes. Du côté de ceux qui font ou de ceux qui reçoivent. Ce n’est pas une question d’argent. Ce n’est pas une question de besoin. C’est une question de perception. On en fait toujours trop pour ceux qui n’ont pas besoin, voire Ford en Ontario, et on n’en fait jamais assez pour ceux qui sont dans la merde.

Le problème est que l’on se décharge beaucoup sur le gouvernement pour aplanir les rides des inégalités. L’histoire démontre que le partage de la richesse est truqué. Ceux qui n’en ont pas besoin investissent pour en faire encore plus alors que le pauvre s’endette pour survivre. La réalité devrait, je sais je rêve, être que l’on rend responsable chacun de ses gestes.

Le seul moyen de parvenir à cette idéal c’est de répartir plus équitablement la récolte. Concept que j’ai maintes fois exprimé. Le problème c’est que les gens, surtout les riches, pensent qu’ils méritent ce qui leur arrive. mais que récolte-t-on au juste? http://bdmoi.mdugre.info/que-recolte-t-on-au-juste/

Nous extirpons collectivement à la richesse des ressources de la planète. Mais, ce ne sont que quelques-uns qui en tirent profit. Plus le temps va aller, plus il va y avoir standardisation des moyens. Ils seront grandement automatisés. Ce seront donc les propriétaires de la technologie qui en  auront les bénéfices.

Je sais, c’est une vision glauque du futur, mais, c’est là que beaucoup de tendances démontrent le déroulement. Que pouvons-nous faire? Qu’est-ce qui serait en faire assez? Je crois que l’on peut changer, pour nous, ce qui fonctionne. En faire assez voudrait dire cesser de vouloir ce que le voisin a sur son pain et trouver ce dont on a besoin pour subsister. La planète est surexploitée pour extirper des choses dont on n’a pas besoin. On désire tout et cela supposément parce qu’on le mérite.

La réalité c’est que l’on ne mérite que ce dont on a besoin. Mais Le lavage de cerveaux médiatique est tellement ancré dans la population que l’on pense que l’on a besoin de tout ce qui existe. C’est faux et c’est ce qu’on devrait enseigner à nos enfants. Là ce serait peut-être en faire assez? Donner l’exemple.

Bertrand (@BDmoi)

 

être indépendant ou autonome.

Beaucoup de personnes ont de la difficulté à être autonome dans la vie. Souvent c’est parce qu’ils confondent les notions d’indépendance et d’autonomie. La grosse nuance est la perception des gens du fait d’être inter-relié avec les autres. La nuance n’appartiendrait-elle pas au fait qu’être indépendant on est coupé des autres et que ça ne nous affecte pas. être autonome ne serait-il pas, se suffire à soi mais être en relation étroite pour échanger avec les autres?

Si on appliquait à la politique cette nuance, il n’y aurait pas de moyen de gagner en voulant être indépendant. Y aurait-il moyen de devenir autonome? Les autonomistes seraient, d’après moi, beaucoup plus nombreux que les indépendantistes. De plus ils seraient beaucoup plus nombreux que les souverainistes. Pourquoi parce que cela implique de se regarder dans le blanc des yeux et de comprendre que l’on ne peut vivre coupé des autres.

Il y a des gens indépendants, ce n’est pas la réalité de beaucoup. Étant d’abord un état d’esprit et de fait, c’est ce qui fait sa rareté. Mais il est plus répandu, de vouloir partager avec les autres. Un des problèmes c’est le fait de vouloir que l’autre partage avec nous mais nous ne voulons qu’imposer aux autres. On veut que l’autre partage mais nous on veut dominer. C’est la base de la folie culturelle existante sur Twitter.

J’émets cette idée, avec une certaine peur, au point de me faire traiter de “je sais tout”. La réalité c’est que l’objet de ma réflexion n’est pas arrêté mais simplement la base d’un questionnement qui je le crois est sain. À vous de juger.

Bertrand (@BDmoi)

 

La vie c’est apprendre.

Apprendre pour apprendre https://t.co/87MAfLqrjp C’est tellement vivifiant de lire cet article. J’ai enseigné au CEGEP et la vie de ce prof est tellement l’état de la situation de l’État. Dans notre société, l’argent obnubile tellement tout.Pas seulement les esprits mais les actes et les interactions des gens.

Idéalement, l’intellect humain, ne devrait servir qu’à apprendre la Réalité (avec un grand R) et on ne devrait se servir du langage que pour partager cette réalité que l’on a perçue. Mais, l’argent est devenu l’unique mesure de tout pour bien des gens. Qu’il y a ait des gens pour s’apercevoir qu’il n’est important que d’apprendre apparaît un apanage des gens âgés. C’est tellement dommage. On élève les enfants, on espère pour eux, en terme d’argent.

Le bonheur ne se mesure pas en argent. Je ne dirai pas qu’il y a des gens riches et heureux ou des gens pauvres et malheureux. Je pense, honnêtement, que la proportion de gens heureux, sincèrement, est aussi grande chez l’un que chez l’autre. D’une rareté aussi déplorable. Oh! Il y a des gens pour se dire heureux, mais, par leurs actes et leur relation à l’argent ils dénient ce fait.

Alors, utiliser son temps à parfaire ses perceptions de la Réalité, aussi bien celle physique qu’humaine, est une occupation qui bouffe du temps à l’infini. Utiliser son temps à cette occupation nous permet de ne pas penser à ce qu’on n’a pas. De plus, cette occupation nous permet de passer du temps à échanger avec les autres.  Socialiser. Ces deux occupations résument la raison de vivre de chacun et permet d’atteindre le bonheur.

Alors cessez de dire aux jeunes (24% décrocheurs) que l’éducation est nécessaire pour gagner sa vie et montrez-leur que la Vie c’est apprendre et partager. Ils en sortiront beaucoup plus heureux que de courir après l’argent.

Bertrand (@BDmoi)

 

Les extrêmes ou le centre?

Où est la vérité? La vérité est dans la Réalité (avec un grand R). La Réalité est une et n’est pas ce qu’elle n’est pas. C’est aussi simple que ça. Mais facile à dire, pas facile à accepter. L’usage des énergies, individuelles et collectives, pour satisfaire les besoins des gens, individuels et collectifs, est régulé par le flot de l’argent. Les besoins (pas les désirs) humains font partie de la Réalité. L’argent, un outil que s’est donné l’humain, a prouvé son bienfait et mérite maintenant d’être réévalué.

L’argent a démontré que lorsqu’on échange son énergie avec celle des autres il est permis de développer toutes sortes de biens et services pour l’humanité. Mais, la concentration de celui-ci dans les mains de quelques-uns est rendue un empêchement de fonctionner et est sujet à l’explosion de la déchéance de nos ressources.

Ce qui a fonctionné dans le passé nous amène tout droit à une crise planétaire. Elle est inévitable si on ne change pas de mode d’opération. Nous sommes dans un train qui roule à toute allure vers la déchéance. Y a-t-il un conducteur à bord du train? Il y en a plein. Mais personne ne sent le devoir de modérer le tempo. On ne peut arrêter un train sur un 10 sous. Il faut combattre l’inertie plus fort que la force de celle-ci et dans le sens inverse, le plus possible.

Tout ça pour en venir où? Je ne sais pas. Ce que je sais c’est qu’il faut combattre l’inertie qui nous dirige vers le chaos, physique et social, à terme. Je ne pense pas en terme de mois ou d’années. Je pense en terme de quart de siècle et en terme de siècle. À moins de réaliser que c’est la route que nous suivons actuellement et de commencer à réagir progressivement, on aboutira à ce qui aurait pu être évité mais ne l’a pas été.

Le premier geste qu’il faut poser c’est, aller chercher où il est, l’argent nécessaire à financer le changement de cap. C’est logique et c’est la seule voie possible. Ceci étant fait, il faut rémunérer autant ceux qui voient à la reconstitution de ce qui a été que ceux qui ont contribué à la désintégrer.

Cela ne pourra se faire qu’avec une conscientisation des masses. Mais qui en prendra l’initiative? Warren Buffet, qui paie moins d’impôt que sa secrétaire? Bill Gates qui jouit de ses milliards gagné par chance? Nous sommes isolés par notre isolement. Il suffirait de presque rien pour que nous, occidentaux privilégiés par les événements, prennent conscience de l’injustice de nos systèmes. Mais c’est un rêve qui ne se réalisera jamais.

Il est un homme qui avait un rêve, il est mort mais, son rêve s’est en partie réalisé, il y a eu un noir à la Maison Blanche. On verra la suite. Mais j’ai de gros doutes.

Bertrand (@BDmoi)