La laïcité un choix ou une nécessité?

L’histoire de la planète est jonchée de luttes, fratricides ou simplement de domination, en ayant pour symbole l’appartenance religieuse. Parce que tu ne crois pas comme moi, tu es un ennemi. Bien souvent ce n’était qu’un lutte de pouvoir entre grands qui utilisaient la religion comme base de ceux qui étaient avec ou contre nous.

Qu’est-ce qui est le moteur de cette si profonde acceptation de croyance, non vérifiée. Le Québec est sorti d’une bande de noirceur, de soumission et d’écrasement dont une des composantes principales est la religion. Il y a eu mariage de l’État et de L’Église, à une époque. Collectivement on s’est élevé contre cette période. Ce n’est pas une volonté du gouvernement, c’est une volonté de chacun de nous qui avons abandonné les églises. Celles-ci peinent à survivre.

Je ne ferai pas le procès de prêtres et de la hiérarchie. Tellement de faits sont maintenant connus et reconnus que c’est redondant. Qu’il suffise de dire que chat échaudé craint l’eau froide. Les écarts des religieux, de tous les niveaux hiérarchiques, ont scellé le sort de la religion au Québec. On ne veut plus de copinage de la religion et des règles de vie des gens.

Donc, la laïcité s’impose. Quelle est sa limite? Il n’y a pas beaucoup de cogitations à faire. Seulement à accepter le fait que les préceptes religieux s’appliquent à l’individu dans sa vie personnelle. Au service de l’État, peu importe la position, il ne devrait y avoir port de signes religieux, de quelque religion, que ce soit. Il faut, pour tous, une obéissance à ce principe. J’ajouterais, s’il m’est permis, que tout symbole non-pertinent à l’emploi, soit banni de l’uniforme de l’employé de l’État (syndical, politique, ou autre)

Je ne rêve non pas d’un monde aseptisé, je rêve d’un monde où tous les citoyens sont égaux de fait et de droit. Beaucoup de religions ne respectent pas le seul droit humain, qui appartient à tous, tous sont égaux. Pas de distinction de genre, de race, de tout ce qui est inné. La religion, d’après moi, est un droit dont le poids est de beaucoup inférieur au poids de l’égalité de tous.

Tu as droit de croire ce que tu veux, mais ça ne s’applique qu’à toi. Tu as le droit de t’associer à qui croit comme toi, mais, tu ne peux imposer ta loi à qui que ce soit. Cela s’appelle du harcèlement. Il faut, en 2018, faire un pas de civilisation et, dans notre société du moins, faire la part des choses.

Bertrand (@BDmoi)

 

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