Question de patrimoine?

Patrimoine ou nuisance? Qu’est-ce qui vaut la peine d’être conservé et qu’est-ce qui mérite que l’on passe à autre chose? Pour beaucoup il faut conserver ce qui a été important à une époque, pour d’autres il faut conserver les témoins d’une autre époque. Il y a ceux qui veulent une environnement actuel et moderne qui serve les besoins actuels. Et il y a tous les autres qui s’en foutent éperdument.

C’est, et ce seras toujours, un problème de contenter tout le monde. Que ce soit le fameux crucifix de l’Assemblée Nationale ou  l’enseigne d’Archambault sur Ste-Catherine, ça fait les médias et attise les tensions. La résistance au changement est un phénomène connu et répertorie toutes sortes d’idéologies. D’un autre côté les pragmatiques disent qu’il faut faire maintenant ce qui aurait dû être fait il y a longtemps.

Prenons le cas des Églises. Il fut un temps où elles foisonnaient. Aujourd’hui on est dans la situation où elles ne servent plus ou presque. On n’a même plus les prêtres pour les occuper. On jumelle des paroisses pour se partager les prêtres en service partagé. Comme les enfants aujourd’hui en garde partagée. C’est la réalité.

Quelles sont les églises que l’on devrait garder? Quelles sont celles qui devraient cesser d’exister? La question se règlera par les règles de l’économie. L’offre et la demande. Quand une chose a dépassé sa durée utile, vaut-il la peine de la conserver pour référence future? C’est un débat qui sera toujours polarisé. Certains le mène avec passion. Les objets patrimoniaux appartiennent aux musées. C’est là que l’on doit conserver les objets, témoins d’une époque révolue.

Pour ce qui est des bâtiments, c’est une autre affaire. Il faut vraiment qu’ils soient exceptionnels et représentatifs d’une époque. Il ne suffit pas de dire que le bâtiment est là depuis X temps et qu’il mérite de témoigner à tout jamais de sa préséance. L’espace est limité et les besoins sont immenses. Alors qu’est-ce qui mérite d’être gardé et qu’est-ce qu’on doit remplacer? Le débat est ouvert. À nous de trouver des lignes directrices pour apaiser le débat.

Bertrand (@BDmoi)

 

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.