Bonne année 2020!

Bonne année 2020 (lire vingt, vingt). Que ce soit l’année où vous vainquez dans votre vie. L’année où vous vous dites: je vaincs, je vaincs, mes faiblesses avec mes forces. Il appartient à vous de prendre, en cette année, le pouvoir de vos muscles et de vos cerveaux.

Nous sommes assaillis du tintamarre des médias, abasourdis des éclats des politiciens. Il faut en 2020 se laisser aller à toute la puissance dont nous sommes capables. Ce n’est pas vrai que nous sommes impuissants. Nous ne sommes qu’endormis et inconscients. Inconscients de toute la force qui nous habite. S’il est vrai que la foi transporte des montagnes, il est aussi vrai que nous avons le pouvoir de nous éveiller les uns les autres.

Je vous souhaite donc, un éveil paisible mais résolu à ce que ce qui pourrait être, soit, et finalement on puisse dire que la civilisation progresse, en ce monde merveilleux. Bonne année et santé.

Bertrand (@BDmoi)

Faut-il croire ou faire?

Il est faux de croire que la foi déplace des montagnes. C’est même une folie. La foi donne l’énergie, la motivation de déplacer des montagnes c’est vrai. Mais il faut l’action du corps et des membres pour le faire réellement. Le point de départ de toute chose est la croyance qu’on peut le faire. Que l’on ait tort ou raison c’est un fait. On réussira ou pas.

En conséquence l’inaction des gens n’est pas le manque de foi en quelque chose, bien souvent, mais un manque de mise en application. C’est d’après moi, ce qui explique l’inertie généralisée. La croyance est une chose liée à l’imagination. Les gens imaginatifs croient pouvoir changer des choses. Mais, les autres n’y croient pas, est-ce vrai? Il semblerait que ce ne le soit pas. Quand on explique sa vision le mot possible surgit souvent sous cette forme: si c’était possible ce serait déjà fait. Rien n’est plus faux et c’est un gros argument en faveur de l’inertie.

Il faut une multitude d’échecs pour une réussite. Cela semble bien admis par les gens. Mais ils ne s’investissent pas. Pourquoi? Je ne le sais pas, c’est pas dans mon caractère. Mais j’en vois toutes les conséquences. Tellement de choses possibles à changer mais si peu de volonté pour passer à l’action.

Nous sommes dans le passage d’une année à l’autre, d’une décennie à l’autre, à l’aube du troisième millénaire. Tant de changements sont survenus dans le deuxième. L’un des piliers de ces changements, c’est la Charte des droits de l’Homme. Ce principe qui s’est imposé dans la pensée de bien de gens. L’Égalité de tous et chacun. Depuis la Magna Carta, en 1215, il y a eu avancement mais encore…

En cette année qui vient, faut-il s’unir, tous(tes), citoyen(nes), politicien(nes), puissances médiatiques et chacun pour faire de l’Égalité de Tous non pas la montagne à franchir qu’elle était mais le plateau sur lequel est jugé chaque individu.

Il n’est pas donné souvent d’avoir la chance de tout faire. Cela dépasse notre entendement que chaque jour le soit. Mais, en 2020 peut-on se sentir investis d’une puissance raisonnable pour changer ce qui peut être changé? Nous sommes certains à avoir la foi mais encore faut-il y mettre les bras?

Bertrand (@BDmoi)

Une action amène…

Une action amène une réaction. En physique c’est vrai mais en justice? Il semblerait que, dépendant de qui fait l’action, ce ne soit pas vrai. Tous sont égaux devant la loi mais, ce n’est pas vrai. Qu’est-ce qui serait possible de faire? Je ne sais pas. Mais, ce que je sais, c’est que ça ne peut continuer comme ça.

Des femmes se font tuer, des enfants se font violer et violenter, personne sauf très peu qui s’élèvent devant l’infamie dont nous abreuvent les journaux. Nous sommes tous là à braire innocemment. Il faut envoyer un message clair et violent contre la violence. Toutes les violences, de tous les genres. Une action physique sur une personne ne peut passer pour autre chose que de la violence. Il n’est d’excuse valable pour défier la réaction à de la violence.

Nous en sommes loin mais, il est possible d’envoyer un message à nos élus. Quelque soit la personne qui commet un acte violent, il n’est d’excuse suffisante pour l’en exonérée. Ce doit être un principe inviolable.

Bertrand (@BDmoi)

Non! Je ne ferai pas…

Non je ne ferai pas un palmarès de l’année ou de la décennie passées. Vous en serez inondés dans tous les médias de fin d’année. Je ne ferai que vous dire de vous projeter, que dis-je? De vous propulser dans la prochaine décennie.

C’est un temps de l’année où tout un chacun cherche à nous influencer sur ses perceptions du passé. Personnellement, mon chat et moi, nous avons une bonne idée de ce que nous réserve la prochaine année. Une poursuite de ce que l’on est malgré les turbulences extérieures, qui, finalement, n’ont pas une réelle importance dans nos vies de tous les jours.

Certains diront qu’elles ont une grande influence sur notre porte-monnaie? Personnellement, J’ai suffisamment pour satisfaire mes besoins, ils sont minimes, et j’ai plein de temps, ressource rare, pour rendre service à ceux qui en ont besoin.

Je vous encourage à faire un budget de temps. Pas d’argent, vous le faites trop. Mais un budget de la seule ressource qui ne vous appartient plus. Vous devez utiliser le temps à ce qui vous est nécessaire. Plutôt que de vous fier à ce que les autres font de leur temps, choisissez la meilleure utilisation de celui-ci pour vous et les vôtres. Mais, d’abord pour vous. Être bien avec soi est le début d’être bien avec les autres. Ce N’est pas égocentrique, c’est une règle de base de la survie. Tout n’est-il que question de dosage?

Bertrand (@BDmoi)

Encore faut-il…

Encore faut-il savoir ce que l’on veut? On dit souvent: quand on veut, on peut. On veut le bonheur! C’est quoi le bonheur? Ben! c’est le bonheur.

Il est tant de choses et si peu à la fois. Le bonheur est un état où le bénéficiaire jouit d’une grande paix intérieure. Cette paix intérieure est due à deux choses ou deux situations: la satisfaction actuelle ou prévue de ses besoins et la confiance en ses moyens pour les satisfaire dans le temps.

J’ai vécu une période de malheur de 3 semaines cette année. Ce fut une période extrêmement difficile. J’ai dû faire le deuil d’une personne vivante. Elle s’est fermée à moi et cela semble pour toujours. Mais, j’ai rebondi. Pourquoi? Parce que je me suis donné le droit de ne pas respecter ceux qui ne me respectent pas. À 65 ans c’est une leçon difficile à prendre. Mais je l’ai prise et je suis retourné au bonheur relatif de ma vie.

Donc le bonheur pour moi, c’est d’abord me respecter pour ce que je suis et les valeurs qui m’habitent profondément. Cet événement m’a fait poser une série de gestes qui auront des effets dans cette année qui vient. J’ai entrepris une action fort importante pour moi. Cette année je n’aurai pas beaucoup d’initiatives à prendre. Ce ne sera que la réaction aux actions des autres à mes démarches.

Mon année sera heureuse, quoiqu’il arrive. Peu importent les actions des autres, je serai moi et j’agirai en mon âme et conscience. C’est ainsi que l’on approche du bonheur. Savoir qui l’on est et ce que l’on exhale comme parfum. Il est des gens qui l’aimeront et d’autres qui le détesteront. C’est ainsi et c’est la vie. Le bonheur? C’est d’abord vivre dans le respect de soi-même.

Bertrand (@BDmoi)

S’il est important…

S’il est important de connaître son passé, la seule chose qui en importe, c’est la connaissance de soi. Les erreurs du passé nous renseignent sur nos besoins réels. Les succès du passé nous révèlent nos talents. Mais là s’arrêtent les bienfaits du passé.

J’ai, alors que j’enseignais au CEGEP, souvent, mais souvent, eu la visite d’étudiants et d’étudiantes qui me posaient une question. Pas sur la matière, mais où je les voyais. Je leur répondais invariablement la même chose, je ne sais même pas ton nom. Comment veux-tu que je te connaisse toi?

C’est armé de cette connaissance de soi, qu’avec un peu de réflexion, on peut choisir son avenir. Il n’est pas dit que nous réussirons du premier coup. Mais est-il important de dire que nous avons le choix. Choisir amène un risque. Celui d’être déçu. Si on a des attentes de réussite du premier coup on sera presque certainement déçu. C’est ainsi comme on dit: Rome ne s’est pas bâtie en un jour.

Alors il faut entreprendre le restant de notre vie un jour à la fois et persévérer, non pas dans nos résolutions, mais, dans notre évolution. Ce temps de l’année, où normalement la neige nous ralentit, est propice non pas à rêver mais à décider. Donc on agit plus qu’hier et moins que demain. Ainsi arrivent les grands moments, un pas à la fois.

Bertrand (@BDmoi)

Il est un temps!

Il est un temps, entre Noël et le Jour de l’An, où il est bien de faire de l’espace pour la nouvelle année qui s’en vient. Il faut enterrer les corps morts et s’ouvrir à une nouvelle vie. Comme un enfant qui passe de l’utérus à la vie extra-utérine, il faut une certaine douleur, un certain travail. Mais si peu le font.

Bien des gens entretiennent de faux rêves d’une vie meilleure, mais, celle-ci ne peut venir qu’en étant nous mêmes meilleurs. Pas beaucoup, mais, un peu. Plus qu’hier, moins que demain. C’est tout. Un peu plus éveillés et conscients de notre pouvoir immense, seulement restreints par notre imagination.

Alors prenez ce temps béni de l’année, pour la plupart des gens, non pas pour courir les décorations de Noël à 50% de rabais mais, pour prendre un regain de vie et de bonheur sur Terre.

Joyeux Noël et bon accouchement.

Bertrand (@BDmoi)

La frénésie de Noël!

J’ai commis le péché, il y a bien des années. Celui de magasiner un cadeau dans la dernière fin de semaine avant Noël. J’ai commis l’ignominie de magasiner la veille de Noël. Mais, c’est il y a bien longtemps. Dans le temps où j’étais inculte. Je ne savais pas. Alors, je ne me sens pas coupable. J’ai travaillé 3 ans chez la défunte SEARS et j’ai appris, j’ai compris.

Aujourd’hui, après avoir fait vœu de cesser le magasinage en cette période folle, où l’on n’a pas de raison de se courir, où les vendeurs subissent la pression des employeurs, où les clients sont comme un banc de poissons qui s’agglutinent dans les magasins, j’ai la paix.

Je ne fais plus aucun cadeau, obligé. Je ne célèbre pas les Fêtes, les fêtes et les anniversaires. Je continue à faire des cadeaux, des cadeaux de temps. Quand c’est le temps. Le temps que les personnes ont besoin. Mais , y a-t-il une chose que j’aimerais? C’est que les gens cessent de courir. Mais c’est un vœu pieux. Alors je vais vous souhaiter d’avoir le temps de profiter des gens autour de vous en cette fin de semaine. Et que ce soit la dernière fois où vous aurez à vous courir.

Bertrand (@BDmoi)

Les maux de l’extrême!

Je déplore depuis longtemps l’extrémisme de l’extrême. Il est bien des maux qui en résultent. Des mots comme: c’est pas tout le monde, ultime, idéalement, garanti, normal… Ces mots procèdent de ce qui, pour certains est l’idéal. Mais, oh! surprise! l’idéal n’est pas de ce monde. Aussi LA SOLUTION à nos problèmes n’existe-t-elle que dans notre tête.

L’égocentrisme répandu qui existe dans notre société est la cause de bien des problèmes. Mais pour y remédier il faut peut-être s’en servir. Se servir, un par un, de notre volonté de comprendre. Pour comprendre quelqu’un, et c’est une évidence, il faut voir avec ses yeux et non pas les nôtres. Il faut voir sa vision et ainsi comprendre son comportement. Mais, il n’est pas donné à beaucoup, l’empathie nécessaire à cette possibilité.

Donc il existe un moyen, imparfait, pour permettre une certaine communauté de vision. Ce moyen c’est la discussion. Pas le débat, la discussion. Échanger nos points de vue, calmement, pour essayer d’avoir une vision plus uniforme de notre univers. Mais pour cela il faut de l’écoute et de la communication, des deux côtés. Autrement dit: pour aller vite, il faut aller lentement. Ah! que c’est pénible. On n’a pas le temps. Vraiment! J’en doute fortement. Le temps est peut-être de l’argent pour certains, mais, on ne vit qu’une fois et que le temps qu’on vit.

En conséquence, l’extrême dont il faut se débarrasser principalement, c’est l’extrême pression que l’on ressent de tout. Pression du temps qui passe trop vite, pression de l’idéal, pression de ce qu’il faut absolument faire, pression de “Il me manque”. Il existe “ce que je possède”, le temps qui m’est donné, des besoins qui ne sont pas des désirs et des désirs qui ne sont pas des besoins. Profiter de ce que je possède, le temps que je vis et chercher à interagir honnêtement (sincèrement) avec l’autre, voilà une occupation qui amène la paix et la compréhension.

En cette période des fêtes, réfléchissons y et tel un fumeur faut-il pratiquer le changement plus qu’hier et moins que demain. Je vous souhaite de belles fêtes.

Bertrand (@BDmoi)

Et la culpabilité elle?

Ayant été élevé dans la religion catholique, il est normal que j’aie eu à composer avec la culpabilité et le ferme propos. Le ferme propos, pour les jeunes, c’est un Red Bull à culpabilité. On a, après la confession, l’idée de ne pas vouloir recommencer ce qu’on a confessé. C’est comme promettre de ne plus boire après une bonne brosse.

Donc la culpabilité on connaît, surtout que Jésus était mon Spiderman. Mais, bien des années plus tard ai-je trouvé une parade au niveau de culpabilité que j’éprouvais et c’est “plus qu’hier et moins que demain”. C’était l’idéal pour vivre avec un taux de culpabilité tolérable. Donc je m’accusais de choses de moins en moins. J’essayais vraiment d’être meilleur de jour en jour. Pas pour l’Église mais pour ma paix d’esprit.

Maintenant j’ai guéri de la culpabilité. 2 étapes m’ont servi à y arriver. La première est celle où j’ai compris que la connaissance des conséquences, au moment de l’acte, déterminait si je devais me sentir coupable ou non. La deuxième, très récente, a permis d’effacer toute trace de sentiment de culpabilité. Il s’agit de la permission que je me suis donnée de ne pas respecter ceux qui ne me respectent pas. De me défaire des conséquences de mes actes, vis à vis, ceux qui ne me respectent pas. C’est tordu mais ça marche.

Aussi, en cette période, où l’on fait presque toujours un regard vers le passé, faut-il faire un grand ménage dans la culpabilité que l’on traîne inutilement. Faire oeuvre utile de ce ménage et entreprendre une année où on agira pour le bien des autres. Malgré le vent contraire de certaines personnes.

Bonne période des fêtes et un bon ménage intérieur. Le froid dehors devrait nous permettre de restaurer l’intérieur et retrouver la chaleur de l’enfance.C’est la grâce que je vous souhaite.

Bertrand (@BDmoi)