S’il est important de connaître son passé, la seule chose qui en importe, c’est la connaissance de soi. Les erreurs du passé nous renseignent sur nos besoins réels. Les succès du passé nous révèlent nos talents. Mais là s’arrêtent les bienfaits du passé.
J’ai, alors que j’enseignais au CEGEP, souvent, mais souvent, eu la visite d’étudiants et d’étudiantes qui me posaient une question. Pas sur la matière, mais où je les voyais. Je leur répondais invariablement la même chose, je ne sais même pas ton nom. Comment veux-tu que je te connaisse toi?
C’est armé de cette connaissance de soi, qu’avec un peu de réflexion, on peut choisir son avenir. Il n’est pas dit que nous réussirons du premier coup. Mais est-il important de dire que nous avons le choix. Choisir amène un risque. Celui d’être déçu. Si on a des attentes de réussite du premier coup on sera presque certainement déçu. C’est ainsi comme on dit: Rome ne s’est pas bâtie en un jour.
Alors il faut entreprendre le restant de notre vie un jour à la fois et persévérer, non pas dans nos résolutions, mais, dans notre évolution. Ce temps de l’année, où normalement la neige nous ralentit, est propice non pas à rêver mais à décider. Donc on agit plus qu’hier et moins que demain. Ainsi arrivent les grands moments, un pas à la fois.
Bertrand (@BDmoi)