Bien des gens!

Bien des gens se désespèrent en ces temps de pandémie. Il n’est qu’une chose qu’on ne peut faire et c’est se coller les uns les autres. C’est tout et c’est tout. Tout ce qui compte et qu’on n’a jamais compté. Mais, il y a un mais, on peut tout faire le reste entre personnes jointes. On peut s’ouvrir à l’autre, directement, si il est toujours avec nous ou, indirectement, par les moyens de communications.

On peut en profiter pour bien des choses. Profiter: en tirer profit. 3 petits mots qui impliquent tant de choses. S’instruire, instruire les autres, communiquer la vie et les mots. Si vous avez envie de voyager, il y a un moyen, sans quitter votre lit ou votre salon. Prenez un dictionnaire, peu importe sa date de parution. Faites un voyage au pays des mots. C’est magique. Vous découvrirez des mondes inconnus. Lisez-le de A à Z. Ça prend un temps énorme. C’est pas grave vous en avez à revendre.Vous partirez dans toutes sortes de pensées. Vous vous cultiverez et vous aurez des idées que vous n’auriez jamais eues.

J’espère vous inciter à le faire. Je l’ai fait 6 fois dans ma vie. Je n’ai pas tout retenu mais j’ai passé de bonnes heures avec mon vieux dictionnaire. J’ai acheté une version plus récente mais, c’est avec mon vieux dictionnaire gris que j’ai passé de belles heures sans jamais ressentir la solitude. Aujourd’hui j’ai le bonheur de jouer au Scrabble contre l’ordinateur, et je gagne régulièrement, c’est plaisant.

Alors, profitez du temps, qui passe, et vivez de bons moments. Quand vous avez le vague à l’âme sortez votre dictionnaire. Encore mieux, laissez le traîner sur la table. Il sera toujours disponible pour vous sortir du trouble.

Bertrand (@BDmoi)

Il fut un temps?

Fut-il un temps ou nègre était une réalité, où on se devait de le dire, où il était une condition, où on pouvait le dire sans dénigrer qui que ce soit? Puis il fut la réalisation de ce que cela signifiait pour ceux qui en était affublés. Puis il y a eu l’émancipation, puis il y a eu la poursuite du bonheur. Nier le mot c’est nier l’histoire. Elle a été et sera pour toujours.

Les mots ne sont-ils que des mots. Des outils pour communiquer d’un individu à l’autre. Ils sont le reflet de la réalité perçue. Suis-je responsable de l’effet d’un mot prononcé sur les autres? Tout dépend de l’intention perçue. Suis-je responsable de la perception de l’autre? Si, oui? Je ne peux plus rien dire. Je ne peux plus communiquer car il s’en trouvera toujours pour s’offusquer de ce qu’on dit et même de ce qu’on pense.

La recherche de pureté plus pure que pure est illusoire et restrictive. On n’est pas responsable des sentiments et des émotions des gens. Ce sont eux qui ont des problèmes avec les mots. Le travail à faire est un travail d’éducation à la diversité. La différence de pensée d’UN AUTRE n’est pas une attaque. Elle est une différence de pensée. Tant qu’il n’y a pas d’acte ou d’intention prouvée il n’y a pas de crime. C’est ça la vie.

Il faut sortir de cette rectitude impossible à vivre socialement. Si le moindre malaise de quiconque est la responsabilité de quiconque pense quoi que ce soit, aussi bien attraper le virus et mourir. Cette folie collective de se réclamer du plus faible est une aberration totale.

Alors je me réclame de la liberté de pensée et de la liberté d’expression. Tant que celle-ci n’est pas haineuse ou n’appelle pas à l’action. Voilà la limite que je pense socialement acceptable.

Bertrand (@BDmoi)

Quelle sera la sortie?

Il y aura une sortie de la situation globale. C’est certain. Mais elle se fera comment? Voilà la question à laquelle il ne faut pas chercher de réponse. Arrivera ce qui arrivera. C’est la seule façon de ne pas virer fou.

Il faut se dégager de cette ambiance délétère globale. Tout concoure à nous asséner coup de poing par dessus coup de poing. À Montréal, au Québec, au Canada, aux États, en France, en Europe, partout, les nouvelles sont empreintes de haine et de violence. Tout est glauque et insensé.

De mes multiples épisodes de dépressions suicidaires, j’ai appris une chose importante. Tout ce qu’il faut c’est dormir le plus possible, laisser passer le temps, se fermer au monde. C’est comme ça que j’ai survécu et que maintenant je me sens bien.

Je ne suis pas en dépression, j’ai une idée de ce qui se passe et je me tiens loin de tout contact. En plein ce qu’on nous recommande en pleine pandémie. Merci de nous le rappeler M. Legault et M. Dubé et M. Arruda.

Il faut absolument se soustraire aux médias. Je sais, je vous écris avec les médias que je dénonce. C’est mon seul moyen. Débranchez vous, c’est mon conseil et je le donne gratuitement. J’ai payé très cher pour le connaître et je vous en fais don. Faites-en ce que vous voulez. C’est votre affaire.

Il faut durer et pour cela il est très difficile d’endurer. Donc s’extirper du capharnaüm des nouvelles semble capital. Je sonne comme un illuminé qui avertit le monde de la fin du monde. Ce n’est pas vrai. Le monde que vous avez connu est mort. Il est changé pour tout le temps. Alors il faut attendre la venue du nouveau monde qui est à naître. Il viendra c’est certain. Attendons.

Bertrand (@BDmoi)

Est-il moyen d’être informé?

Existe-t-il un moyen de s’informer sans s’intoxiquer? Il m’a fallu m’isoler technologiquement pour arriver à ne pas m’intoxiquer. Mais pour ce qui est de l’information il faut y repasser. Le mois qui vient m’est triste et inquiétant. Les nouvelles sont mauvaises et biaisées. Alors il me faut m’isoler pour garder ma santé mentale.

Le monde est dans un triste état et triste d’atmosphère. Donc il faut attendre que l’orage passe, et il est violent. Où que porte le regard il y a des nuages et même des nuages noirs. Donc calmons-nous et apportons l’aide que nous pouvons à ceux qui en ont besoin. C’est tout ce qui est en notre pouvoir.

Bertrand (@BDmoi)

À quoi sert de vivre?

À quoi sert de vivre? Une question que j’ai envisagée cette fin de semaine de l’Action de grâce. Ce n’est pas dû à la dépression, ce n’est pas dû à la Covid mais vraiment dû à l’Action de Grâce. Rendre grâce pourquoi? À qui? Comment? Des questions qui sont sans fondement et sans réponse.

Suis-je fataliste? Suis-je réaliste? Suis-je idéaliste? Il est un fait et un seul de vrai. Nous existons. Je pense, donc, je suis. (René Descartes) Là est tout le problème. Pensons-nous vraiment? Dans notre société actuelle? Cette fin de semaine je n’en était pas convaincu. Suite à la fin de semaine, à la reprise des moyens de communication, dont je m’étais coupé en fin de semaine, je n’en suis pas plus convaincu.

Suis-je désespéré? Au contraire. Je me sens plus vivant et plus pensant que jamais. La folie sociétale que nous vivons actuellement ne m’affecte plus autant que la semaine passée. J’étais vraiment affecté la semaine passée. Mais, après avoir passé une fin des semaine retiré, je reprends de plus en plus contact avec moi-même. Je fais de plus en plus ce que je peux pour les autres, dans les circonstances, et j’observe de moins en moins ce qui se passe à l’extérieur de mes bras.

Je reviens souvent avec cette expression, à l’intérieur de mes bras. C’est que maintenant je réalise pleinement ce qu’elle signifie: ce qui est en mon pouvoir. C’est réaliser ce que je peux changer et ce que je ne peux changer.

De quoi ai-je rendu grâce en fin de semaine? De me rendre compte que je pense, que je suis et que je suis limité, mais puissant. Tellement puissant que j’en ai l’imagination qui travaille en surtemps.

Je n’ai personne d’autre que l’Univers à qui rendre grâce. J’existe, j’existerai le temps que j’existerai et je ferai ce que je peux faire. Quelle différence avec avant cette fin de semaine? Avant, je me préoccupais de l’état de la société. Maintenant? Mon état n’en est plus dépendant. Je n’en suis plus relié d’aucune façon. C’est triste peut-être pour vous mais, ma réalité. Il n’y a que la communication individuelle qui compte maintenant pour moi.

Pourquoi est-ce que je publie cela ce matin? Parce que j’en ai envie. Parce que c’est dans mes moyens et parce que j’exhale mon odeur. Libre à Vous de lire et d’en tirer un certain plaisir ou une certaine sensation. Bonne journée, bonne semaine, bonne vie et à la prochaine.

Bertrand (@BDmoi)

La négligence des tolérants?

En cette pandémie, la tolérance de la diversité est-elle négligence? Les intolérants ont-ils tous les droits? Il est triste de le dire, le peuple n’est pas raisonnable. Il y a un virus, il court pas, il profite des contacts. Le virus est comme un sac de chips, une seule ne suffit pas, il faut le sac au complet, une par une ou une poignée à la fois. Les contacts c’est pareil, oh! juste un petit contact, d’une personne que j’aime beaucoup. Et non! Le virus est passé.

La différence des Québécois n’est pas dure à trouver. Elle réside dans son incompréhension des mots et dans la croyance que, bien souvent, juste un ne fait pas de tort. Mauvaise réponse. Virus 1 Québécois 0. Avec tout ça il faudra revenir au “Toute ou Pantoute” du début de la pandémie. Mais il sera de nouveau trop tard.

Alors nous allons payer pour notre tolérance. Le multiculturalisme triomphe par où il a péché. L’individualisme à outrance démontre sa faiblesse en temps de pandémie. Toute outrance a ses mauvais côtés. Là il semble que la mortalité par million d’habitants affecte les individus.

Bertrand (@BDmoi)

La spécialisation des tâches?

La spécialisation des tâches a amené la pénurie de personnel spécialisé. On est tellement rendu loin dans la technologie qu’on a besoin de généralistes pour adapter les tâches à la technologie. C’est paradoxal mais réel. On veut des gens aptes à modéliser l’environnement pour que la machine agisse pour remplacer les humains dans les tâches répétitives. Pour les postes fixes c’est relativement en bonne voie d’exécution. Mais pour les postes qui exigent un certain déplacement c’est ardu.

On a une armée de techniciens formés pour des tâches qui n’existent plus et une série de drop-out pour des tâches manuelles qui ne paient pas. Il y a une certaine réévaluation des salaires de personnes manuelles ou aidantes, mais ce n’est dû, pour tout de suite, qu’à la crise du virus.

Les jeunes sont inquiets, avec raison, de leur futur. Il y a une quantité de jeunes qui sont bien orientés. Mais collectivement, nous sommes à côté du problème. On se préoccupe de ce qui est à faire, dans une société qui a changé plutôt que de se préoccuper des ressources humaines. Les humains sont quantité négligeable dans les calculs des dirigeants, tous les dirigeants (gouvernementaux et d’entreprises).

L’industrialisation a amené la dépersonnalisation et celle-ci a amené la spécialisation des connaissances et des habiletés dans la population. C’est un constat triste que je fais ce matin. Mais il m’est rendu obligatoire de dire que l’on a manqué le bateau. Je crois que le marasme actuel est en partie dû à ce phénomène. La perte de contrôle individuel est dû, d’après moi, en partie, à la perte de connaissances générales et de confiance en ses capacités personnelles.

Maintenant, que faire, je n’en ai aucune idée. Mais le problème étant en partie identifié faut-il désespérer ou au contraire, se retrousser les manches et pousser à fond l’enrichissement des connaissances générales du monde actuel? La question est lancée. À chacun d’agir à sa convenance.

Bertrand (@BDmoi)

L’interdépendance?

L’urbanisation graduelle a amené l’interdépendance des individus. C’est un fait. Alors qu’il y a longtemps les gens, majoritairement vivaient de leurs propres moyens. L’industrialisation a amené la spécialisation des tâches. Je sais ça fait beaucoup de choses en 3 phrases mais faut avancer.

Mon point est ceci: nous sommes tellement dépendants des autres que l’on ne peut se faire une idée juste de notre propre pouvoir. Mon sort n’est pas celui des autres. On ramène à soi ce que les autres font. Tout n’est que question d’argent. Le seul dénominateur commun à tous. Le virus lui est individuel, il fonctionne selon les chances qu’on lui donne. Les consignes sont simples: restez chez vous, à plus de 2 mètres les uns des autres et lavez-vous les mains.

Tout se complique quand on essaie de déjouer les consignes. Et ça c’est individuel. Que vient faire l’argent là-dedans? Tout et rien. Tout parce que tout ce qu’on peut s’offrir coûte quelque chose et rien parce que tout ce dont nous avons besoin on l’a pour la grosse majorité des gens. Le fédéral a réglé la question de l’argent pour la grosse majorité. Donc il appartient à chacun de nous de gérer la pandémie pour nous.

Là le bât blesse au sang. Chacun se mêle d’influencer les autres selon ses idées propres. Faites ce que vous voulez pour vous et les proches. Mais, de grâce, respectez l’autre de faire pareil même s’il agit différemment. On ne connaît pratiquement rien au virus. Il mute ou il ne mute pas, il se répand dans l’air ou pas, il peut induire l’Immunité collective ou pas… personne, même pas les gouvernements, ont une idée précise de la réalité.

Donc plutôt que de faire du bruit inutilement, concentrons-nous sur notre cas et patientons. Je m’inclus dans le processus. Ne pas dramatiser et cesser d’utiliser des mots provocateurs comme : il est interdit (non permis), avant, d’habitude…

C’est temporaire. Combien de temps? On ne le sait pas. Il y aura un après. Quand? Voulez-vous arrêter avec cette question. Il sera ce qu’il sera quand il le sera. En attendant la giboulée tombe et la neige ne s’accumule pas. Les forces de l’Homme sont déployées contre le virus. Laissons leur le temps d’agir.

Bertrand (@BDmoi)

Comprendre ou accepter!

La chose la plus dure au monde est d’accepter ce qu’on ne peut comprendre. Voilà c’est dit. Mais, c’est pas fini. Le plus intelligent est de ne pas dépenser d’énergie à comprendre l’incompréhensible. Tout cet idéal est inhumain. On a de moins en moins de contrôle sur notre environnement humain, psychologique, physique et corporel.

On a longtemps rêvé à la diffusion du savoir dans la population. C’est un rêve qui ne s’est pas matérialisé. La spécificité du savoir dans une multitude de domaines rend impossible la connaissance de l’homme universel des gens du moyen-âge. Il est donc évident que, pour garder un équilibre émotif, il faille accepter de plus en plus nos limites. Sommes-nous dans le domaine de l’acceptation ou dans le domaine du fatalisme. Un n’ira pas sans l’autre.

On demande, on exige même, la transparence totale de nos gouvernants. C’est impossible et non désirable. Pourquoi? Pour une multitude de raisons en commençant par l’inégalité du savoir des mots des individus. Très, très peu de personnes ont lu, pas appris, lu, le dictionnaire. On utilise l’outil le plus important de l’humanité de la façon la plus rudimentaire qui soit. Là est l’essentiel du problème.

Peut-on tout comprendre? Non! C’est impossible. Peut-on tout dire? C’est encore aussi impossible. Peut-on savoir tout ce qu’il y a à savoir? Alors pourquoi s’essayer? C’est humain. Chaque spécialiste discute de la situation selon le seul angle de leur spécialité. C’est frustrant et de la désinformation totale. Il faudrait une bonne dose de fatalisme, du genre du bruit d’une bombe qui siffle en tombant pendant la guerre.

Le fatalisme est-ce se laisser mourir? Personnellement, le fatalisme m’a sauvé la vie. J’ai été suicidaire à de multiples occasions. Maintenant j’ai fait la paix avec la mort. Elle arrivera en son temps, de la manière qu’elle arrivera. En attendant, je vis, pleinement. Je me tiens au courant de ce qui se passe dans le monde. C’est nécessaire. Mais ça m’affecte de moins en moins. Il arrivera ce qu’il arrivera. Il est ce qu’il est. Ce n’est ni bien ni mauvais. C’est. Voilà la réalité. En ce qui me concerne je vais bien, je mange, je dors, je vais régulièrement aux toilettes et je fais mes livraisons. Mes journées passent et pendant ce temps Trump vit. De même Louis Lalancette et tous les autres humains, hommes et femmes, blancs ou noirs ou jaunes ou rouges ou autres, hétéro ou homo….

Il ne nous appartient pas de jouer sur le sort des autres. Tout au plus pouvons-nous répondre aux demandes des autres selon nos moyens. Cette phrase est capitale. Attendre que les autres demandent et y répondre, si on peut, et si on le veut. C’est ça le message du fatalisme. Les premières ressources que l’on possède doivent être utilisées pour nos BESOINS PERSONNELS. C’est la réalité de la vie. C’est tout ce qu’il y a à comprendre et tout ce qu’il y a à accepter.

Bertrand (@BDmoi)

Marcher fait-il avancer?

Question sincère et problématique. Est-ce seulement du brouhaha? Est-ce la libération d’un trop plein d’émotions? Est-ce une manifestation pour se déculpabiliser? Plein d’autres questions du même style. Chacun clame sa solution et réclame que les autres agissent. Mais eux, chacun d’eux, agissent-ils?

Je suis peut-être tannant avec le mot “action”, mais, c’est la seule chose qui fait bouger les choses. En bien ou en mal. J’aimerais qu’il y ait moins de marches et plus de gestes. Qui suis-je, pour parler ainsi? Je fais du bénévolat depuis une vingtaine d’années. Ce n’est pas pour me vanter, c’est pour montrer que mes bottines suivent mes babines. J’ai été 6 ans sans avoir d’auto et je sais ce que c’est de vivre dans une région où il n’y a pas de système de transport et où il faut se déplacer de grandes distances pour tout besoin: épicerie, coiffeuse, pharmacie…

Plein de gens ont besoin de toutes sortes d’aides. Peut-être que les snowbirds confinés au pays seront -ils partants pour donner un coup de main? Je le souhaite. Marcher est bon pour sa santé personnelle. Mais faire un geste est bon pour la santé des autres.

Alors, marchez si vous en sentez le besoin, mais, si ça s’arrête là, rien n’aura bougé. Sauf peut-être la température des automobilistes dérangés par votre manifestation.

Bertrand (@BDmoi)