À quoi sert de vivre?

À quoi sert de vivre? Une question que j’ai envisagée cette fin de semaine de l’Action de grâce. Ce n’est pas dû à la dépression, ce n’est pas dû à la Covid mais vraiment dû à l’Action de Grâce. Rendre grâce pourquoi? À qui? Comment? Des questions qui sont sans fondement et sans réponse.

Suis-je fataliste? Suis-je réaliste? Suis-je idéaliste? Il est un fait et un seul de vrai. Nous existons. Je pense, donc, je suis. (René Descartes) Là est tout le problème. Pensons-nous vraiment? Dans notre société actuelle? Cette fin de semaine je n’en était pas convaincu. Suite à la fin de semaine, à la reprise des moyens de communication, dont je m’étais coupé en fin de semaine, je n’en suis pas plus convaincu.

Suis-je désespéré? Au contraire. Je me sens plus vivant et plus pensant que jamais. La folie sociétale que nous vivons actuellement ne m’affecte plus autant que la semaine passée. J’étais vraiment affecté la semaine passée. Mais, après avoir passé une fin des semaine retiré, je reprends de plus en plus contact avec moi-même. Je fais de plus en plus ce que je peux pour les autres, dans les circonstances, et j’observe de moins en moins ce qui se passe à l’extérieur de mes bras.

Je reviens souvent avec cette expression, à l’intérieur de mes bras. C’est que maintenant je réalise pleinement ce qu’elle signifie: ce qui est en mon pouvoir. C’est réaliser ce que je peux changer et ce que je ne peux changer.

De quoi ai-je rendu grâce en fin de semaine? De me rendre compte que je pense, que je suis et que je suis limité, mais puissant. Tellement puissant que j’en ai l’imagination qui travaille en surtemps.

Je n’ai personne d’autre que l’Univers à qui rendre grâce. J’existe, j’existerai le temps que j’existerai et je ferai ce que je peux faire. Quelle différence avec avant cette fin de semaine? Avant, je me préoccupais de l’état de la société. Maintenant? Mon état n’en est plus dépendant. Je n’en suis plus relié d’aucune façon. C’est triste peut-être pour vous mais, ma réalité. Il n’y a que la communication individuelle qui compte maintenant pour moi.

Pourquoi est-ce que je publie cela ce matin? Parce que j’en ai envie. Parce que c’est dans mes moyens et parce que j’exhale mon odeur. Libre à Vous de lire et d’en tirer un certain plaisir ou une certaine sensation. Bonne journée, bonne semaine, bonne vie et à la prochaine.

Bertrand (@BDmoi)

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