L’économie c’est quoi?

L’économie n’est pas une question de dollars c’est une question d’activité. La preuve on l’a en plein dans le visage. Les dollars ont arrêtés mais l’économie continue. Les gens, la plupart payés à faible montant, travaillent à pleine vapeur. Ceux qui réalisent vraiment quelque chose se ruent pour desservir le reste. Que ce soient les commis, les gens qui s’activent au nettoyage, les gens qui aident les autres et tout ça.

L’économie c’est la somme des échanges exprimés en dollars. C’est un résultat. Le résultat net de la pandémie sera de diminuer les échanges entre les gens. Donc par conséquent l’économie. Peut-être est-il temps, on en a , pour apprécier ce à quoi va l’activité des gens. Les gens les moins bien payés sont en demande exponentielle. Ceux qui écoutent la radio ont entendus les demandes de travailleurs dans les secteurs essentiels. Sauf l’informatique, il était demandé peu de travailleurs spécialisés.

Pourquoi la bourse fonctionne-t-elle encore? Plutôt que de la geler les gouvernements laissent aller. Parce que les lacs d’argent ont besoin de bouger pour se maintenir. On fait tourner la presse à billets. Toute l’économie qu’on fait tourner à vide, devra être remboursée dans le futur. D’une manière ou d’une autre. C’est faux. Cela n,arrivera que si on a à rembourser ceux qui n’ont pas bougé pendant la crise. Pas ceux qui n’ont pas de travail de production, non ceux qui jouent à la finance de l’économie. Quelqu’un devra manger le coup. Mais ce ne sera pas les financiers. Mais que voulez-vous eux n’ont pas perdu leur emploi.

En 1929 ceux qui ont perdu sont ceux qui avaient misés. Aujourd’hui ceux qui gagnent sont ceux qui ont misés. On multiplie les reports de paiements et de logements. Services qui sont rendus. Mais les intérêts pleuvront. L’inactivité devrait frapper les inactifs de la finance. Mais elle les engraissera. C’est triste mais, c’est comme ça.

Bertrand (@BDmoi)

Sonnet

Ici dans le Québec où il fait bon vivre

Il est race de gens qu’on dit plein de bon sens

Combien vivent dans l’espace d’un instant

Et ne prévoient qu’un tout petit peu de vivres

De bouffe ils ont tant de recettes et de livres

Ils disposent pourtant de tellement de temps

Qu’à l’épicerie, se procurer ingrédients

Il maugréent toutes les règles qu’il faut suivre

Il faut se raisonner ne pas désespérer

Même s’il faut toute la journée promener

Lentement son petit carrosse de broche

Se tenir au moins à plus de deux mètres

du voisin autour qui est le plus proche

Le prix à payer pour pouvoir se repaître

Pourquoi attendre?

Pourquoi attendre? Pourquoi ne pas alerter sans preuve? Il existe une controverse au sujet de la cloroquine. Il est bon de la tester en groupe supervisé selon un protocole sérieux. C’est certain. Mais faire croire que c’est la panacée espérée est irresponsable. La preuve Trump l’a recommandée.

Sans farce il faut être relativement sérieux et savoir que les intuitions ne sont pas à suivre à moins que ça ne s’adresse qu’à vous. Dire qu’un médicament est bon, peut être vrai. Mais encore faut-il savoir à quoi il est bon? À soulager les symptômes? À arrêter la maladie? À prévenir la maladie? À prévenir la contamination? Dépasse-t-il le phénomène du placebo? Il y a plein d’autres questions qui doivent être résolues et cela dans le domaine scientifique.

Il est irresponsable de penser que grâce à quoi que ce soit, on n’est plus contagieux. Personnellement j’ai une grande confiance en l’ail. Pris en dose sérieuse, il tient le monde à distance grâce à la formidable haleine que j’ai. Alors mangez de l’ail et demeurez chez vous. :-))

Bertrand (@BDmoi)

Se soucier oui! S’inquiéter non!

Il est une grande marge entre se soucier et s’inquiéter. Respectons la. Il faut utiliser ses neurones pour penser avant d’agir. Respecter la distanciation physique d’au moins six pieds entre les gens, se laver les mains, rester chez soi. Voilà ce qu’il faut faire. Avant de morigéner ceux qui aident les gens, parce qu’ils sont dehors, il faut demeurer chez soi et ne pas entrer en contact avec les autres.

Le virus ne saute pas d,une personne à l’autre. On l’attrape par notre imprudence. Je fais de la livraison pour la pharmacie. On a un protocole pour éviter la propagation. On n’a pas de contact direct avec les personnes. On appelle les gens et on laisse le colis sur le perron pour que la personne vienne le chercher.

Quand on demande une livraison, le bon sens serait qu’on l’attende et qu’on libère la ligne téléphonique. Pour que l’on puisse vous appeler. On multiplie par 5 et par 10 le nombre de livraisons. Il faut être disponible à recevoir celle-ci.

Les gens, tous, sont très contents de profiter de la livraison. Ça nous fait plaisir de soutenir la communauté. Alors conscientisons nous pour réaliser ce que ça signifie pour tous, pas juste pour vous. Sur 15 livraisons que j’ai faites hier 4 fois je n’ai pu rejoindre la personne au téléphone. Cela nous oblige à briser le protocole et à aller sonner ou cogner à la porte. Donc augmenter les risques.

Donc on pense à soi mais on pense aussi aux autres. Merci :-)))

Bertrand (@BDmoi)

Ne pas sortir au printemps?

Demeurer chez soi, ne veut pas dire, ne pas sortir de chez soi. On peut le faire, avec circonspection. Le temps n’est pas aux absolus mais au raisonnable. Observer la distance de 10 pieds entre les personnes, qui ne vivent pas ensemble, est facile. Il s’agit d’y penser. Mais on n’est pas habitué. Que je déteste ce concept. L’habitude. On a un cerveau et des pensées. Servons-nous en.

La délation est une chose qui doit être faite avec certaines preuves. Le simple fait de voir 2 personnes marcher une à côté de l’autre n’est pas une preuve. On doit prendre les moyens, tout d’abord, pour se préserver. Demeurer loin et ne pas s’énerver. Si, et seulement si, il semble y avoir rapprochement de plusieurs individus, alors faut-il prendre action si, et seulement si, on sent qu’il y réunion non valable.

On a le droit, on peut sortir, s’oxygéner le corps et l’esprit. Il faut se tenir loin, c’est tout. Le premier devoir que vous avez c’est de vous protéger et protéger les autres de vous. Vous n’avez pas le mandat de protéger les autres d’eux.

Aplatir la courbe ne veut pas dire annuler la courbe. Il y aura courbe, c’est inévitable. Il y a un pourcentage d’imbéciles qui sont irrécupérables. Tenez vous loin et cela autant physiquement que psychologiquement. Il n’appartient qu’au gouvernement et à la police d’agir contre une personne. On demeure chez soi et on n’a pas le mandat de voir à ce que tout le monde reste chez soi.

Nous n’avons pas à savoir si l’autre a une raison de sortir de chez lui. Il en a le droit, encore. Donc vivons notre vie et laissons vivre les autres. Combien de temps? Le temps qu’il faudra. Il y aura un printemps économique aussi. Nous sommes dans la période de giboulée. Demeurons chez nous et vivons calmement le temps qui passe. Occupez vous de vous et de vos idées. C’est déjà un bon départ.

On demeure chez soi et on prend soin de soi.

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi prendre le temps de la science?

Il y a de multiples raisons d’attendre que la science se fasse. Nous nageons dans un ensemble d’hypothèses.On ne connaît pas le taux de transmissibilité, la durée de vie du virus et plein d’autres données. Il faut faire les expériences dans un milieu contrôlé. C’est ce que toutes les ressources disponibles font. La recherche d’un traitement et d’un vaccin fonctionne à triple régime. Tous les efforts sont faits. Il faut attendre.

Entretemps, beaucoup sont tentés d’essayer toutes sortes d’hypothèses. Grand bien leur fasse. Mais demeurez chez vous. La fin des symptômes, traités à je ne sais quoi, peut survenir mais vous êtes toujours transmetteurs du virus. Pensez aux zombies qui errent désespérément dans les rues, dans les films. C’est ce que vous seriez.

La pandémie ne sera vaincue que lorsqu’on aura la disponibilité totale de tester tout le monde pour écarter les infectés, les traiter et les retourner à la vie normale.

Ce n’est pas si dure à comprendre. On se frotte à la réalité. Pas à la croyance. Donc essayez ce que vous voulez, on ne peut vous en empêcher. Mais restez chez vous et n’entrez en contact direct avec personne. La liberté individuelle s’arrête là.

Bertrand (@BDmoi)

Quand se rassurer inquiète.

Tant de conneries se disent sur les ondes. Il faut se servir de sa tête. Les médias, par leur sensationnalisme, accélèrent la débandade. Il faut, d’après moi, regarder attentivement les conférences de Mrs Legault et Arruda et de Mme McCann. Mais en dehors de ce temps, il faut se débrancher des médias. Ceux-ci ne font que supputer et extrapoler des choses en posant des questions sur ce qu’ils ne savent pas.

Donc, si vous êtes fragile, isolez-vous des médias autant que vous vous isolez des autres. Les mesures sont prises pour le meilleur. Le meilleur n’est pas le mieux. La perfection n’est pas de ce monde. Alors cessez de vous inquiéter et essayez d’occuper votre esprit à autre chose. Ne participez pas à augmenter l’hystérie des hystériques.

Bertrand (@BDmoi)

Quand la tornade est passée

Quand on revoit le ciel, après la tempête, on est libéré de ses angoisses. On est heureux de reprendre la vie normale. Mais ça, ça ne dure que quelques minutes qui semble des heures. Maintenant on a des semaines à passer dans le calme de la tempête. Mais au moins celle-ci ne nous cherche pas. Une tornade vient vous chercher si vous êtes sur son chemin. Elle évolue d’elle-même.

Le virus, lui est statique. Il ne bouge pas. Si vous demeurez chez vous et ne laissez entrer personne, il n’a pas d’atteinte sur vous. Il faut y réfléchir et s’en convaincre. Il n’y a pas lieu de trembler pour soi, si on respecte les consignes.

Pour ce qui est des autres, il y a lieu de s’occuper de ses affaires à soi. Il y a des imbéciles, il y a des récalcitrants mais est-ce NÉCESSAIRE de tout vouloir réguler. Demeurez chez vous et mêlez vous de vos affaires. Il y a plein de raisons d’être dehors et de faire des choses à l’extérieur. Il n’est pas de votre devoir de vous occuper des autres.

Y a-t-il rassemblement? Personnes qui discutent à moins de 2 mètres l’une de l’autre? Vous pouvez les dénoncer si vous voulez, mais, restez chez vous. Ne sortez pas pour les engueuler. Restez chez vous. C’est simple c’est direct.

Alors, on en a pour plusieurs semaines, on n’est pas en guerre. À partir d’aujourd’hui, si VOUS attrapez le virus, ce sera à cause de vous. Pas des autres. Donc on se tient coi et on prend son gaz égal.

Bertrand (@BDmoi)

Prendre son gaz égal.

IL faut se modérer, réduire à une juste mesure. Il est aussi dommageable de dénoncer les personnes qui sont dehors que pour les personnes qui sont dehors de se rassembler à moins de 2 mètres. Ça fait monter la pression des gens, les dénonciateurs comme les promeneurs.

Personne n’est promu inspecteur en chef de la conduite des autres. De grâce occupez-vous de vous et soyez isolés physiquement. Mais il faut aussi se détacher psychologiquement des autres. Qu’est-ce que ça veut dire? Cela veut dire que l’on n’est pas en guerre. Ni contre les autres, ni contre le virus. Il y a des gens qui préparent les médicaments qui nous permettront de revenir à la normale.

C’est le moment de comprendre que c’est à la police de vérifier s’il y a infraction. Toutes les dénonciations sont autant d’atteintes à la liberté qu’autre chose. Il y a de multiples raisons d’être dehors. Je n’en ferai pas l’énumération ici, elle serait beaucoup trop longue.

Alors, en clair, mêlez-vous de vos affaires et laissez le monde être. Nous ne sommes pas en couvre-feu et les lois des mesures extraordinaires n’est pas en vigueur. On n’en est pas à l’interdiction d’être dehors. Prenez votre gaz égal et laissez les autres vivre.

Bertrand (@BDmoi)

Se servir de ce qu’on a.

Bien des gens grimpent dans les rideaux. Ils ne pensent qu’à ce qu’ils n’ont pas. Il est plein de choses dont nous ne sommes pas rationnés actuellement. Les deux principales sont le temps et la raison. Bien des gens passent leur temps à extrapoler et à se désoler du malheur des autres. Cela augmente la panique et le sentiment de désespoir. C’est une période à passer. Elle sera de la durée qu’elle sera. C’est un gros vent qui passe et passera. Je ne dis pas qu’il faut prendre son mal en patience.

Non! Je dis profitons du temps qui nous est donné. Tant qu’on demeure chez soi et qu’on ne court pas les problèmes on peut se dire et se répéter qu’aplatir la courbe ne veut pas dire éliminer la courbe. Cela veut dire qu’il y a une courbe mais que moins de gens susceptibles d’attraper le virus en seront affectés en même temps. Il faut raisonner et comprendre les messages qui nous sont transmis. Comprendre qu’il y aura plus de cas demain qu’aujourd’hui, qu’il y aura une période intensive, qui n’est pas arrivée mais qui sera ce qu’on fait aujourd’hui.

La distanciation est la mesure la plus rationnelle qu’il y a . Respectons la et ne sortons que pour des raisons de base. Cela veut dire que si nous sortons, nous nous tenons éloignés (6 pieds) les uns des autres. Ne pas se toucher, ne pas s’embrasser.

J’ai dit que nous avions du temps et la raison. Il est temps d’exercer sa raison. Habituellement nous fonctionnons en réaction impulsive ou programmée. Autrement dit on marche sur le radar. S’il le faut, fermez votre téléviseur et fermer la radio. Si les réseaux sociaux vous déstabilisent, laissez-tomber. Il faut être raisonnable et se calmer. Les gens ont le réflexe de se gratter le nez quand on dit il ne faut pas se toucher le visage. La première fois? C’est instinctif. Mais les autres fois, il faut se laver les mains, avant de le faire.

Un brin de réalisme. Peu importe comment c’est arrivé, la situation est. Avant qu’on s’essuie et recommence, il faut passer la période. Il ne faut pas prendre son mal en patience. Il faut profiter du temps pour avancer dans la vie. Une maxime dit: Dans chaque crise surgit DES opportunités. Alors servez-vous de votre temps et de votre raison pour les identifier et bâtir une planification pour y accéder quand les jours sombres seront passés.

Être prêt à toute éventualité c’est avoir envisagé les éventualités. Les bonnes comme les mauvaises. Laissons aux médias et aux exaltés les mauvaises et essayons de voir les bonnes, et à se préparer à les saisir.

Le désespoir que certains subissent est justement un dés espoir. On n’espère pas. Il faut se raisonner et se trouver des rêves à espérer. Mais plus sérieusement il faut réfléchir et se préparer pour les réaliser.

La maladie attaque la respiration. Alors tant qu’on n’est pas malade, respirons et mettons nous en condition pour rebondir quand la tempête sera passée. Elle passera. Ça c’est certain. N’en tient-il qu’à vous? Je crois que oui.

Bertrand (@BDmoi)