Se servir de ce qu’on a.

Bien des gens grimpent dans les rideaux. Ils ne pensent qu’à ce qu’ils n’ont pas. Il est plein de choses dont nous ne sommes pas rationnés actuellement. Les deux principales sont le temps et la raison. Bien des gens passent leur temps à extrapoler et à se désoler du malheur des autres. Cela augmente la panique et le sentiment de désespoir. C’est une période à passer. Elle sera de la durée qu’elle sera. C’est un gros vent qui passe et passera. Je ne dis pas qu’il faut prendre son mal en patience.

Non! Je dis profitons du temps qui nous est donné. Tant qu’on demeure chez soi et qu’on ne court pas les problèmes on peut se dire et se répéter qu’aplatir la courbe ne veut pas dire éliminer la courbe. Cela veut dire qu’il y a une courbe mais que moins de gens susceptibles d’attraper le virus en seront affectés en même temps. Il faut raisonner et comprendre les messages qui nous sont transmis. Comprendre qu’il y aura plus de cas demain qu’aujourd’hui, qu’il y aura une période intensive, qui n’est pas arrivée mais qui sera ce qu’on fait aujourd’hui.

La distanciation est la mesure la plus rationnelle qu’il y a . Respectons la et ne sortons que pour des raisons de base. Cela veut dire que si nous sortons, nous nous tenons éloignés (6 pieds) les uns des autres. Ne pas se toucher, ne pas s’embrasser.

J’ai dit que nous avions du temps et la raison. Il est temps d’exercer sa raison. Habituellement nous fonctionnons en réaction impulsive ou programmée. Autrement dit on marche sur le radar. S’il le faut, fermez votre téléviseur et fermer la radio. Si les réseaux sociaux vous déstabilisent, laissez-tomber. Il faut être raisonnable et se calmer. Les gens ont le réflexe de se gratter le nez quand on dit il ne faut pas se toucher le visage. La première fois? C’est instinctif. Mais les autres fois, il faut se laver les mains, avant de le faire.

Un brin de réalisme. Peu importe comment c’est arrivé, la situation est. Avant qu’on s’essuie et recommence, il faut passer la période. Il ne faut pas prendre son mal en patience. Il faut profiter du temps pour avancer dans la vie. Une maxime dit: Dans chaque crise surgit DES opportunités. Alors servez-vous de votre temps et de votre raison pour les identifier et bâtir une planification pour y accéder quand les jours sombres seront passés.

Être prêt à toute éventualité c’est avoir envisagé les éventualités. Les bonnes comme les mauvaises. Laissons aux médias et aux exaltés les mauvaises et essayons de voir les bonnes, et à se préparer à les saisir.

Le désespoir que certains subissent est justement un dés espoir. On n’espère pas. Il faut se raisonner et se trouver des rêves à espérer. Mais plus sérieusement il faut réfléchir et se préparer pour les réaliser.

La maladie attaque la respiration. Alors tant qu’on n’est pas malade, respirons et mettons nous en condition pour rebondir quand la tempête sera passée. Elle passera. Ça c’est certain. N’en tient-il qu’à vous? Je crois que oui.

Bertrand (@BDmoi)

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