La technologie et l’humanité?

Nous sommes à l’orée d’un nouveau monde. Peut-être même, en sommes-nous un peu éloignés. Mais nous en approchons. La forêt qui semble se profiler n’est pas encore cachée par les arbres, Mais quand on aura le nez dessus comment réagirons-nous?

Nous allons, peut-être, passer d’un monde physique à un monde virtuel. Qu’est-ce que je veux dire par ça? Tout simplement c’est que la masse du PIB passe lentement de production physique, nourriture, vêtement, logement et autres produits à une production intellectuelle de services et de technologies. OÙ est le mal? Voici des éléments de réflexion qui peuvent nous éclairer.

Auparavant, la majorité des gens travaillaient de leurs mains pour produire les produits nécessaires à la vie. Ces travaux étaient sous-payés mais les besoins étaient modérés. Aujourd’hui on produit les biens avec de moins en moins de main d’œuvre ou de la main d’œuvre à faible coût. La masse des travailleurs diminue à cause du déclin de la pyramide des âges. Donc tout devrait s’équilibrer? Et bien non. Nous faisons face à une pénurie de main d’œuvre dans le monde industrialisé. Ainsi les employeurs cherchent, pour continuer leur progression, de la main d’oeuvre à bon marché. Il y a pénurie de main d’oeuvre dans les domaines de la restauration, du commerce de détail, et le pire pour tout de suite, le domaine des aînés. Tant de personnes à s’occuper mais peu de gens voulant y travailler à 12$/heure.

Ces tâches, ne produisent aucun produit. Ce sont tous des services. Alors où est le mal? Tout simplement, que c’est de l’énergie dilapidée, qui ne produit rien. On essaie de nous vendre un modèle à l’ancienne dans un monde de plus en plus moderne. Pour comprendre, regardons comment un budget familial a évolué. Il y a 100 ans, un budget comportait essentiellement peu de postes: logement, nourriture, vêtement, instruction et on économisait pour les jours sombres. Il y avait bien une économie du divertissement mais elle était basée sur la production par des gens mal payés.

Aujourd’hui la part de budget qui comporte les mêmes besoins a complètement basculé. Une partie de plus en plus importante va dans le domaine de la technologie, qui, bientôt se produira elle-même. Laissant vide,ou amoindri,  le marché des consommateurs. L’intelligence artificielle et la technologie de production, rendra désuète le recours à la main d’oeuvre. D’où proviendront les revenus des consommateurs pour consommer? Quadrature du cercle. La fuite en avant dans la technologie, que tous espèrent aujourd’hui, s’arrêtera pour une raison bien simple, les machines développeront la technologie et la produiront. Les droits de propriété intellectuels seront de moins en moins perçus par des personnes physiques, mais par des personnes morales. Résultat, concentration de plus en plus grande vers les nantis qui possèdent la finance et la technologie.

Donc le budget d’une famille est maintenant beaucoup orienté vers le divertissement. Les gens cumulent plusieurs emplois pour se payer des services qui ne s’accumulent pas. Avant on achetait des biens qui se passaient de génération en génération. Maintenant on dépense en services qui disparaissent dès qu’ils sont rendus. Que lègue-t-on aux générations futures? Des dettes pour la plupart. Le % du budget dévolu à la technologie ne cesse d’augmenter. Même là il y a concentration des emplois. Auparavant chaque village avait des musiciens pour animer les soirées. Maintenant, Céline Dion passe 2 semaines au studio d’enregistrement et produit de la musique pour des  millions de personnes. Le domaine des artistes démontre bien mes propos. Peu de personnes, relativement, produisent de plus en plus de % du divertissement. Mais, avec la technologie, de plus en plus de personnes, copient le divertissement. Donc de moins en moins d’acteurs pour de plus en plus de divertissement. Mais ça va s’arrêter. Quand? Là est toute le question.

La masse qui va gagner de moins en moins et les nantis qui vont posséder de plus en plus. L’avancement de la technologie, depuis le début du XXe siècle a créé la classe moyenne et est maintenant à la détruire. L’avancement technologique a augmenté la production de biens, ce qui a créé de la richesse. La technologie elle, remplace les producteurs, donc tue le marché.

J’espère que la forêt que je vois venir sera de faible étendue, et que, une fois la pyramide des âges rétablie, il y aura rétablissement d’un certain équilibre. Malheureusement ce n’est pas ce que je peux percevoir. Mais je peux me tromper car je ne vois pas loin dans la forêt et les arbres que je vois me cachent la densité et la profondeur de celle-ci.

Bertrand (@BDmoi)

 

Partis, médias quand la concentration nuit à la société

Partis, médias quand la concentration nuit à la société. Aujourd’hui on assiste peut-être à l’élargissement des échanges de communication. Auparavant, il y avait une énorme pression sociale à la conformité. Celle-ci était véhiculée par les partis politiques et les médias écrits, puis parlés.

Depuis les années 60 il y a un élargissement des tendances dans la population. Certains parlent du me,me,me. Le balancier qui se promène. On passe du nous(de force) au moi(frustré).

Les médias sociaux laissent la place à un éventail de points de vue. Actuellement il y a beaucoup de “vous êtes un idiot, ce n’est pas ainsi”.  Avec le temps, peut-être, en viendront nous à exposer nos points de vue et chercher à distinguer la réalité qui se cache derrière la multitude de points de vue.

J’ai passé par des périodes de dépression profonde, pensées suicidaires et tout et même tentative. Quand on voit l’importance que l’on accorde  aux autres, on a l’impression que la vie ne vaut pas la peine. Et c’est vrai. Je suis sorti du cycle des dépressions, quand j’ai réalisé que les autres ne peuvent vivre ma vie et que vivre ma vie n’est pas selon le regard des autres. Les médicaments ont aidé, c’est certain. Mais le changement d’optique sur la vie et l’importance des autres dans ma vie, a été le point crucial de ma libération. Et ça fait plus de 4 ans que je n’ai eu de dépression.

Alors, tout comme une fleur, qui tire de son environnement ce qui lui faut, avec quelques manques souvent, et qui exhale le parfum qu’elle peut, vivez vos talents et vos espoirs à votre mesure. La vie ne vaut pas la peine d’être vécue pour les autres, encore moins pour leur approbation.

Quand on cueillera les fleurs pour harmoniser un bouquet, peut-être les médias sociaux auront-ils atteint la pleine mesure des promesses qu’ils font naître chez certains. En attendant il faut savoir accepter la réalité et comprendre que beaucoup ne savent pas vivre.

Bertrand (@BDmoi)

 

Mettre de l’ordre ou de la logique

Pour résoudre une division de fraction il faut tout mettre au dénominateur commun. Certains diront au plus petit dénominateur commun. Cependant n’importe quel dénominateur commun fait l’affaire.

Affirmer la primauté de Dieu dans le préambule de la charte des droits et libertés n’est pas commun et surtout pas dénominateur mais divisif. D’après moi il n’y a qu’un principe qui soit absolument commun et c’est: TOUS SONT ÉGAUX EN DROITS ET EN LOI.

Bien qu’on ne soit pas capable de légiférer sur les pensées d’un individu (il a le droit au libre arbitre et à la liberté de pensée) mais qu’en est-il des paroles et des actes? Tout est là. Quand on juxtapose le principe d’égalité et le droit personnel à la libre expression on peut, logiquement, effectuer un jugement. Dans notre société la primauté de la loi devrait faire partie du préambule. C’est l’autorité suprême de la nation.

Donc il y a une hiérarchie dans les droits des gens. Quand on définit le dénominateur commun on peut appliquer les lois de la logique. J’ai donc le droit à mes pensées mais pas nécessairement à mes paroles dites à quelqu’un ou à mes actes vis à vis un autre. Ça tombe tellement sous le sens que notre société qui a jeté le bébé avec l’eau du bain, n’a aucune direction solide pour mener le bateau.

La religion, l’expression, l’orientation sexuelle… sont des droits individuels qui ne résistent pas à la comparaison quand on l’applique en dehors de l’espace personnel. Donc, dès qu’il y a interaction avec la société, on doit s’en remettre à nos lois pour savoir ce qui est permis ou pas. Il y a cependant des zones grises.

Un exemple frappant est le cas de cette dame enceinte qui a refusé une transfusion sanguine. Tous sont égaux en droit. La personne a le droit à sa pensée et à sa religion. Elle fait partie de sa complexité cognitive. A-t-on le droit de juger de sa croyance? Je ne crois pas. Mais certains diront que ce sont les autres qui l’ont endoctrinée.

Les gens qui pensent être de bien, devraient se demander: qu’est-ce que la liberté de choix? Vouloir le bien, que l’on pense, de l’autre est imposer sa volonté propre au bien de l’autre. C’est juger de sa complexité cognitive de l’autre. Ce que l’on n’a pas le droit de faire. On a cependant le devoir de poursuivre et arrêter ceux qui professent des paroles ou accomplissent des actes qui ont pour effet de restreindre la liberté de l’autre.

Ceci dit, on en a pour des siècles à devenir complètement cohérent à cette façon de faire. J’ai donc plus de liberté de pensée et d’agir sur mon propre sort que tous les autres réunis contre moi. C’est dur mais c’est la conclusion que l’ont se doit de tirer si on veut respecter l’égalité des droits.

Il n’est pas de nos affaires de juger de ce qu’une personne se fait à elle même. Mais on a le devoir de lui venir en aide si elle en manifeste le désir. En conséquence, taisez vos opinions parce qu’elles contreviennent au droit de l’autre sur lui-même, et, mettez en fonction les ressources pour lui venir en aide si elle en manifeste le besoin.

Ça c’est être cohérent. Mais ce n’est pas une caractéristique de la société et encore moins des gouvernements.

Bertrand  (@BDmoi)

 

Quand le pourquoi prend le dessus sur le comment

Dans la vie il y a plein d’objectifs différents selon différents domaines et différents aspects. Mais tous procèdent d’abord du pourquoi et très peu du comment. On met l’emphase sur le comment parce que c’est ce qui paraît, le pourquoi est occulte bien souvent. On le présume mais on est loin de la réalité. Je vais mettre en parallèle deux situations et je vais tenter d’expliquer le plus clairement mon point.

Prenons la recherche d’une âme soeur et la recherche d’un emploi.On cherche le comment (approche, cv, manière d’être …) mais ne faudrait-il pas se demander le pourquoi avant. Et là il est une question de base et elle est fondamentale. Qu’est-ce que je recherche? Pourquoi le rechercher?

Pour l’âme soeur c’est pas évident, pour la job c’est plus évident mais moins facile. Et, d’abord et avant tout, le succès ne dépendra pas du comment mais de l’honnêteté avec laquelle on va répondre au pourquoi. Mais il y a un prix élevé à payer. Le risque de ne pas le trouver et d’être malheureux. Mais en contrepartie, ne pas payer le prix peut aussi nous rendre malheureux.

Donc, pour un emploi, est-ce que je cherche une paye ou est-ce que je recherche quelque chose de précis. Et c’est là que l’honnêteté joue. Beaucoup, sinon la plupart des gens vont me dire, ” j’ai besoin d’argent pour vivre”. Tous les emplois paient, plus ou moins. Si votre critère est la paye, vous serez jugé sur la paye. Si vous vous cherchez un emploi pour une raison précise vous serez évalués par votre réaction. Vous aurez des questions à poser et vous aurez des réponses à donner. Le comment sera réaction aux événements qui se passent. Il ne sert à rien de se préparer à répondre aux questions. Il faut seulement se questionner sur ce qui est votre motivation réelle.

Avec ce que je viens de dire pour un emploi, appliquons-le à la recherche de l’âme soeur. Pourquoi cherchez-vous quelqu’un pour partager votre vie? Ayez l’honnêteté de vous dire:”la raison réelle que je poursuis c’est une vie sexuelle”. Pour beaucoup c’est la raison de base. Ce qui retient des couples parfois est seulement la satisfaction de la vie sexuelle. Mais c’est un tourment continuel pour le reste. J’exagère mais si peu. Le taux de divorce est de 61% ou à peu près. Échec de la recherche de l’âme soeur. La vie sexuelle est comme la paye. Elle vient avec l’union. La satisfaction de la vie dépend de combien on est satisfait globalement de tous nos échanges.

Je suis pauvre de la femme qu’il me faut, mais, riche de l’absence de toutes les autres. La femme qu’il me faut je peux vous la dépeindre mais pas la peindre. Ce n’est pas un extérieur, c’est vraiment un intérieur. Tout comme lorsque je cherchais un emploi. Je voulais apprendre certains aspects de la gestion et je faisais application où je pensais trouver un enseignement adéquat. J’ai toujours passé les entrevues de sélection assez facilement. Parce que je savais pourquoi je voulais l’emploi.

Je n’ai pas la femme que je ne cherche pas. Je la reconnaîtrai si je la rencontre. Mes critères sont très déterminés et je sais qu’il y a très peu de gens qui y correspondent. J’ai appris avec le temps que je suis un être particulier et que je cherche quelqu’un qui corresponde à ce particulier. Je ne fais pas de démarches spécifiques pour y arriver. J’ai une vie de moine assez  routinière. C’est certain que la femme que j’aimerais mène aussi ce genre de vie. Donc problème majeur pour nous rencontrer. Mais voilà pourquoi je ne fais pas de démarche pour la trouver. Cela arrivera ou pas. Mais je sais que faire des démarches ne me procurera pas ce que je cherche.

Comparons à un emploi. Je ne cherche pas une paye. J’ai suffisamment d’argent pour vivre la vie que je vis agréablement. Si je cherchais un emploi ce serait pour occuper mon temps de façon plus satisfaisante qu’actuellement. Il y a des emplois qui me le permettraient mais je ne suis pas fiable, sur le long terme. Je fais des dépressions à répétition. Mais qu’est-ce qu’un emploi? C’est d’abord une façon d’occuper son temps. Je ne cherche pas une paye je cherche un emploi. Mais, j’ai un emploi. Le bénévolat, l’ordinateur, mes projets m’occupent totalement. Il est très rare que je ne sache quoi faire de mon temps.

L’honnêteté c’est d’occuper son temps de manière satisfaisante, qui réponde à ses besoins. Le besoin de base de tout être humain c’est d’utiliser ses capacité pour satisfaire ses autres besoins. Voilà la racine du pourquoi.

Je suis assez conscient de susciter plus de questionnements que de réponses. Mais, le pourquoi de l’un, diffère du pourquoi de l’autre. Nous sommes tous différents et la vie en société nous oblige à accorder nos pourquoi. L’huile qui lubrifie les chocs entre les pourquoi se nomme tolérance et celle-ci n’est valable que si l’on sait pourquoi.

Bertrand (@BDmoi)

 

J’en ai assez!

Un article d’opinion passé sur twitter ce matin https://t.co/hRzPhuAP7m me fait réagir ce matin.

Il est difficile de ne pas se sentir dépourvu dans notre société. Chacun se retranche derrière ses droits et ce qu’il pense qui lui est dû. Si tant de gens sont au bout de leur rouleau, c’est qu’ils ne ménagent pas leurs rouleaux.

Nous vivons dans une société d’abondance diabolique. Le diable est effectivement dans les détails. On en veut toujours plus et on est de moins en moins satisfaits de ce qui nous est dévolu.

Si les gens en ont assez du comportement des autres, qu’ils pensent qu’ils sont les autres de ceux qui en ont assez. Ça marche des deux bords. Essayons de décortiquer ce qui pourrait en être la cause.  Je vais me faire rentrer dedans mais voici mon opinion de ce qui se passe.

Ce qui manque le plus dans nos société c’est le mot respect et priorité. Respect des autres et priorité du moment présent. Beaucoup de personnes se disent ua bout du rouleau. Pourquoi? La première cause, d’après moi, est l’absence de budget de temps. On gaspille le temps et on essaie d’en accumuler alors que le temps passe, inexorablement, seconde après seconde, heure après heure…

Les gens sont à la course tout le temps. Il n’ont pas de temps pour répondre à leurs besoins. Le premier besoin de l’humain que l’on essaie de comprimer c’est le temps de sommeil. Couper le temps de sommeil fait qu’on ne peut utiliser pleinement le temps qui reste. Couper 2 heures de sommeil fait que dans le 18 heures qui restent on est à moitié endormi, on est fatigué. Mais ça il faut dormir tout son saoul pendant une bonne période pour le réaliser. Comparer à une batterie qu’on essaie de faire durer 18 heures sur 24 quand elle prend 8 heures à se recharger pleinement. Jour après jour. On a un déficit de temps de recharge qui nous oblige à toujours étirer le temps de fonctionnement à bas régime pour fournir.

Les gens ne savent prioriser. Ils pensent qu’ils peuvent emprunter sur le temps à venir. C’est impossible, il n’y a pas de banque de temps. Les intérêts sont prohibitifs.

Comment pouvons-nous gagner du temps? Il y a un moyen. Mais il est tellement simple que c’en est révolutionnaire. Prendre le temps de satisfaire à ses besoins. Pas ses désirs, ses besoins. Je vis avec 925$ par mois, suite à une maladie. Cela fait maintenant 27 ans que je vis à mon rythme biologique. Me coucher quand je m’endors et me lever quand je me réveille. Manger quand j’ai faim et surveiller mon diabète. Cela occupe 10 heures de ma journée. C’est compressible sur une journée ou deux. Mais ne pas respecter mes besoins, me fait tomber inefficace, assez rapidement. Mon rythme est complètement inopportun par rapport aux autres, et surtout aux conventions. Couché à 7 heures le soir et réveillé à 4 heures le matin. C’est mon rythme et ça va bien depuis que je le respecte.

Mes idées sont plus claires, mes questions plus pertinentes et j’ai plein de temps pour mes activités que je module sur une journée. Ok je n’ai pas besoin de travailler à 7 heures jusqu’à 5 heures. Je ne suis pas pressurisé par un boss, surmené et inefficace. Tout est relié au temps. Temps de repos, temps de fonctionnement. J’attends beaucoup. Je fais du transport bénévole pour des personnes qui ont des rendez-vous chez le médecin ou à l’hôpital aussi. Vous savez combien on attend. J’ai plusieurs projets que je mène de front. Mais j’ai un ordre de priorité et je n’ai pas de délai. On ne doit mettre un délai que ce pourquoi il y a une limite vitale à respecter.

C’est ce que j’appelle prioriser. Mon temps, hors besoins de base, est réparti selon un ordre déterminer.

  1. Respecter les rendez-vous que j’ai pris pour conduire les gens selon les ententes que j’ai prises. C’est respecter ma parole. Quand je fixe un rendez-vous avec quelqu’un, en 15 ans et plus, c’est coulé dans le béton au point que ce n’est qu’arrivé 3 fois que je n’ai pas respecté ma parole. (2 fois problème mécanique et une fois maladie)
  2. Ma santé. Prendre tout le temps nécessaire à mes propres rendez-vous chez le médecin ou le psychiatre. Ce n,est pas beaucoup sur un an.
  3. Approvisionner mon appartement des choses dont j’ai besoin.
  4. Travailler sur l’ordinateur pour quelques projets que j,ai en cours. Dont Twitter et internet.
  5. Voir des films à la télévision qui me font plaisir.

Toutes ce priorités sont en ordre et c’est ainsi que j’occupe mon temps. Le temps que je suis occupé c’est du temps que je ne me sens pas fatigué et que je ne suis écoeuré. C’est vivre. Si je suis fatigué ou écoeuré, je me couche, c’est que je suis fatigué.

On ne peut pas tous y aller comme moi je fonctionne. C’est évident. Mais beaucoup de gens réalisent, qu’un travail plus près de la maison, même payé moins cher, fait gagner des heures importantes, et finalement nous empêchent de dépenser pour des compensations que l’on pense mériter.

Il y a tant de choses à dire mais en résumé voici ce que j’en pense: si tous les gens avaient le contrôle de leur temps, respectaient leur parole(travailler huit heures, du mieux de leur capacité) et priorisaient le reste de leur temps selon ce qu’ils ont de disponible et qui les satisfaits, les gens utiliseraient leur temps de travail pour leurs clients. Ce qui fait qu’une personne n’aurait pas à en avoir assez car tous les autres respecteraient leur parole. Donc le temps des autres nous serait donné et on disposerait de plus de temps, chacun. C’est tellement enfantin.

On perd sa vie à la gagner. Ne serait-il pas temps que ça change?

Bertrand (@BDmoi)

 

J’sais pas si j’vais l’garder?

Il y a 3 ans, tranche de vie, j’ai fait le tour de mon appartement et j’ai jeté, jeté oui, tout ce dont je ne m’étais pas servi depuis un an. J’ai jeté beaucoup de ce qu’on appelle ici, des tracas. Puis j’ai refait le tour de mon appartement et pièce par pièce, tiroir par tiroir, j’ai fait la liste de ce qui me manquait et que j’avais BESOIN, comme dirait quelque Mcquelquechose.

Depuis ce temps je me suis procuré tout ce que j’avais sur ma liste. Ça fait un an que je n’achète que ce dont j’ai besoin. Le miracle, je n’ai besoin de rien ou presque.

Pourquoi je vous raconte ça? C’est rapport au stade olympique. Le garder, parce qu’on l’a, c’est peut-être plus un tracas qu’un actif? J’en ai l’impression. Un troisième toit? Jamais deux sans trois? On parle de 700 millions pour s’en débarrasser.  250-300 millions pour en faire un nouveau toit.

Il a une valeur symbolique. Mais a-t-on besoin de symboles de faillite? Faillite à bien des points de vue. 700 millions pour se débarrasser d’un cadavre qui nous encombre, est-ce une leçon suffisante pour se souvenir de L’égocentrisme de nos politiciens. Mettre Montréal sur la map? Montréal n’a pas bougé depuis 375 ans. Elle ne bougera pas pour les 375 prochaines années. C’est comme les Rocheuses. Elles sont là et ne bougeront pas, quoi qu’il arrive.

Nos écoles ont besoin de soins. 300 millions c’est 90 000$ par école au Québec, primaire, secondaire et collégiale et formation professionnelle. C’est beaucoup. Une seule dépense, pour régler le cas de toute l’insalubrité dans les écoles du Québec. De quoi faire travailler des milliers de personnes pendant des années.

Donc, selon moi le stade est bon à jeter et à permettre l’argent de ce gouffre financier pour se procurer ce dont on a besoin. On s’essuie puis on recommence, à la bonne place.

Je suis rêveur, mais pragmatique. Comme dirait McSween, on en a besoin d’un système d’éducation performant. Les retombées de ce 300 millions seront telles que l’on dépassera l’image de la performance par les effets de la performance réelle et bénéfique à l’ensemble de la population.

Bertrand (@BDmoi)

 

A-t-on le droit de tout dire?

A-t-on le droit de tout dire et peut-on dire n’importe quoi selon la liberté de parole? Est-ce pareil? Je ne crois pas. Partons de la Charte des droits et libertés. Avant la liberté de parole il y a la liberté de pensée. Qu’on le veuille ou pas tout le monde a la liberté de penser, tant qu’il ne passe pas à l’acte.  Beaucoup de choses sont pensées mais beaucoup sont légiférées quand il y a acte. Le plus évident exemple est de vouloir la mort de quelqu’un. On peut le penser mais de là à le faire c’est une autre chose. Pourtant il y en a qui le font et cela pour différentes raisons. Mais on les pourchasse et ils passent en justice.

L’essentiel de ma pensée est là. On peut tout penser, tout trouver drôle, mais a-t-on le droit de le dire? Intervient la liberté de parole? Et oui. Elle est inscrite dans la charte des droits et libertés.  Bien évidemment il y a le contexte, mais ce n’est pas un absolu. Là est tout le problème. Si j’étais méchant je dirais à quel pourcentage d’approbation est-il acceptable de dire quelque chose? 1%, 5% ,20%…

Si je dis qu’une chose est vraie ou pas c’est une question de croyance. On a la liberté de pensée. Combien de croyants sont nécessaires pour que la croyance soit reconnue comme valable?

Aujourd’hui, chacun, y compris moi-même, croît qu’il a une bonne idée de la réalité. Sa réalité est truffée de croyances qui sont irréelles. Mais Pour la personne ça forme un tout, qu’on appelle complexité cognitive. Celle-ci se transforme continuellement, jour après jour, comme les rides de notre visage.

De tous temps, les personnes âgées se sont offusquées de certains comportements observés chez les jeunes. C’est ainsi. Mais a-ton le droit d’en rire? Mais certainement c’est la base. Mais peut-on rire du comportement d’une personne en particulier? Il n’y a pas d’absolu.

Tilt? On ne peut répondre. Et c’est pour ça que la justice(excusez le petit j) existe. La question est maintenant différente. A-t-on le droit de rire de quelqu’un? En petit groupe ou en salle? Ou dans les médias? Ça dépend de tellement de facteurs que ça dépend. A-t-on le droit de parole ou pas? Ce qui est acceptable varie selon la complexité cognitive de chacun. Mais là n’est pas le problème. Le problème actuel vient surtout de médias de masse et sociaux.

Chacun occupe un espace médiatique et a un effet sur son environnement. La question est plus qui est susceptible de créer une vague ou pas? Il n’y a pas d’absolu les vagues vont et viennent, dans un sens comme dans l’autre. Le processus reconnu dans notre société est que si on est outré de ce qui est fait par un autre, on le poursuit en justice. Donc le problème n’est pas une question de droit mais une question de réaction au droit de l’autre. Mais il n’y a pas de droit à être outré dans la charte.

Le problème est donc qu’on en parle en absolu alors que tout est question de relations humaines. La tolérance est  une denrée rare. On dirait que l’on tente d’aseptiser notre société. La tolérance, qui est le système immunitaire de la vie en société, est en baisse dramatique. On peut difficilement sortir des sentiers battus. C’est un grave problème mis en exergue par le domaine de l’humour au Québec.

Donc on en revient à ceci: toute vérité n’est pas bonne à dire ni toute pensée. Alors qui est juge de ce qui est acceptable ou pas? C’est chacun de nous. Mais en société? Le balancier est actuellement dans la phase pas de vague. Dans les années 60 tout était remis en question, aujourd’hui il faut être téméraire pour le faire. Certains s’offusquent de ce que Nantel a dit, d’autres ne s’offusquent pas, d’autres en rient … Il n’a nommé personne exactement mais l’événement était for bien reconnaissable. Les acteurs  eux se sont reconnus. Nantel avait-il le droit, dans une salle fermée, avec sa réputation, de dire ce qu’il a dit? Je crois que oui. Le malheur aujourd’hui c’est qu’on transpose dans l’espace public, dans les médias, ce qui se passe entre adultes consentants et avertis. Personne ne fait l’unanimité c’est un fait. Ce n’est pas aux médias de faire la part des choses.  C’est à la justice de trancher. Mais avec le temps que ça prend pour avoir justice? C’est une impasse totale.

Il faut relativiser les choses et les médias ne font que les intensifier, à leur profit. Mais, peut-être le balancier laissera-t-il la zone du grattage de bobos, pour en venir à la phase de regarder vers l’avant, vers la nouveauté, pour risquer la nouveauté au prix de risquer la blessure. Tout le monde connaît le dicton: “si tu ne vaux pas une risée, tu ne vaux rien”. La notoriété confirme-t-elle ce dicton? Ou est-ce l’inverse?

Bertrand  (@BDmoi)

Existe-t-il une société?

Existe-t-il une société? Est-elle distincte? Est-elle perdue? On ne saurait dire. Il est actuellement un phénomène très dévastateur. On ne sait ce qu’est la société et on ne sait ce qui appartient à l’individu. Dans tous les domaines, on ne peut faire la distinction de ce qui est l’apanage d’un être humain et de ce qui est la société.

Il est des phénomènes plus ou moins répandus, qui sont personnels. Exemple: le racisme, le sexisme, l’âgisme et bien d’autres ismes. Il est aussi des choses qui sont individuelles mais que l’on veut sociétal, l’égalitarisme, le droit à se réaliser, à apprendre à son rythme.

On est tout mêlé. Qu’est-ce qui est individuel et qu’est-ce qui sociétal. On manque gravement de points de repères. Pourtant tout et trop sont dans la charte des droits et libertés. Ce qui pervertit cette charte c’est qu’on y a inclus des droits de différentes priorités.

Je n’en prend qu’un exemple mais il y en a d’autres. Le droit à l’égalité et le droit à la religion. Lequel est supérieur à l’autre. Ils ne peuvent être égaux car ils sont en contradiction. À moins que… Le droit à la religion est déjà inclus dans la liberté d’opinion. On a le droit de croire à ce que l’on croit.  C’est un droit individuel qui n’a de portée qu’il ne peut être retenu contre un individu de croire à quelque chose. Mais il n’a pas de portée sociétal. On ne peut opposer à d’autres une croyance personnelle, qui va en contravention avec un droit universel.

L’égalité de tous, de tous, est un droit universel. Il n’est pas respecté dans les faits, mais il en est non moins énoncé comme principe universel et de base.  Voilà pourquoi on doit revoir la charte des droits et libertés. Si ce doit être universel et la loi de base, il faut qu’il n’y ait que les droits qui respectent l’égalité entre les êtres.

Selon ce point de vue il faut qu’il y ait séparation totale de l’État et des églises ou groupements religieux. Une croyance personnelle ne peut se mettre en travers d’un droit fondamental et universel. En conséquence tous les avantages fiscaux qui sont consentis aux religions et aux religieux, doivent être abolis. Une organisation doit vivre selon les dons de ses fidèles (pas les investissements) de ceux-ci.

Notre société s’excuse de tous les comportements individuels et ne blâme pas les coupables. L’opprobre est répandue mais n’est pas sociétal. Ce ne sont pas les institutions qui attaquent les gens qui contreviennent à la Charte ou qui abusent de leur pouvoir sur les autres.

Il faut remettre les choses dans leur juste proportion et établir des règles de vie qui respectent les droits et libertés de chacun. Mais il faut d’abord et avant tout distinguer entre ce qui est universel et ce qui est personnel. Mais on n’en parlera pas, c’est trop difficile de nuancer.

Bertrand (@BDmoi)

 

Que tout soit lié au plus petit dénominateur?

Doit-on descendre au niveau le plus bas de la contribution d’une personne? Et je m’explique. Il est souhaitable que chacun soit poursuivi pour les actes répréhensibles qu’ils ont commis. C’est justice. Mais que toute leur vie soit altérée par le moindre de leurs actes? Il faut rendre justice aux victimes. C’est un fait. Mais tous ont droit à une défense pleine et entière.

Le peu de rendement offert par nos systèmes de justice, en terme d’efficacité et de célérité nous amène un phénomène très très pernicieux. On accuse, sans dénonciation et accusation formelle, des gens sur la place publique. Quelle défense est-elle possible dans ce cas? Cela ressemble au lynchage du Far-West.

Il faut dénoncer l’hypocrisie de notre société en matière de justice. D’un côté on exige la pureté absolue et de l’autre on néglige d’allouer les ressources nécessaires à rendre justice autant aux victimes qu’aux prévenus.

Un nouveau phénomène a lieu, on arrête sans accuser et on accuse sans arrêter, sans même faire de dénonciations. Le phénomène des gens de pouvoir, abusant de leur pouvoir, n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau c’est la dénonciation des victimes sur la place publique. Premièrement parce que la Justice n’est pas aveugle et deuxièmement parce que la victime est maltraitée et ce plus est grande la notoriété de l’abuseur.

Cette crise sociétale doit s’amoindrir, non pas en faisant taire les victimes, mais en allouant les ressources pour leur rendre justice. L’arrêt Jordan met la lumière sur le problème mais au lieu de diminuer les avocasseries il provoque maintenant des policeries. Ce n’est pas le rôle des policiers de décider des accusations, c’est le rôle du DPCP. Mais le fait que les policiers ne démarrent pas les procédures dès la dénonciation les rend juge et partie en ne référant pas immédiatement au DPCP.

Il faut que les procédures démarrent dès la dénonciation, qui est la procédure en matière criminelle. On doit mettre les ressources nécessaires pour rendre le système efficace. Il n’est pas normal qu’un abuseur présumé dise:”déposez une plainte à la police de sorte que je puisse me défendre”(Giovanni Appollo).

On est rendu là. Ou bien on prend les moyens de nos ambitions ou bien on concède qu’il n’y a pas de justice sur Terre. Est-on prêts à faire un effort en ce sens?

Bertrand  (@BDmoi)

Pourquoi le temps des partis est révolu?

Le système de partis politiques est révolu. C’est ma plus ferme certitude. Le cas Moreau en est une parfaite démonstration.  Les partis polluent tous les gestes des politiciens. Un parlementaire, au fait des procédures du code criminel, ne peut voter en conscience contre une motion en s’abstenant, sans que cela porte à toutes sortes d’interprétations à gauche et à droite.

M. Moreau a très bien expliqué son abstention. Si ce n’était de son appartenance au parti libéral, cela se serait terminé là. Mais son point a complètement été perdu dans une mer de conjectures reliées à la basse joute politique.

Les partis sont responsables, par leur existence, à la non-représentativité des élus face à la population. On présume toutes sortes de jeux de pouvoirs à l’intérieur, et toutes sortes de joute de contre-pouvoir dans l’opposition.

Ce système hérité d’un autre âge doit absolument être revu. En lieu et place il faut revoir le rôle du gouvernement. Celui-ci est de légiférer les règles de vie entre les citoyens. Pour ce qui est des services à la population il faut revoir le mode de fonctionnement. Les institutions doivent être la propriété des citoyens et non du ministre des finances.

Cela fait longtemps que je le clame, mais, peut-être la succession de scandales non élucidés des temps modernes nous permettra de revoir la constitution et le fonctionnement du gouvernement. Je le souhaite ardemment.

Bertrand  (@BDmoi)