Existe-t-il une société?

Existe-t-il une société? Est-elle distincte? Est-elle perdue? On ne saurait dire. Il est actuellement un phénomène très dévastateur. On ne sait ce qu’est la société et on ne sait ce qui appartient à l’individu. Dans tous les domaines, on ne peut faire la distinction de ce qui est l’apanage d’un être humain et de ce qui est la société.

Il est des phénomènes plus ou moins répandus, qui sont personnels. Exemple: le racisme, le sexisme, l’âgisme et bien d’autres ismes. Il est aussi des choses qui sont individuelles mais que l’on veut sociétal, l’égalitarisme, le droit à se réaliser, à apprendre à son rythme.

On est tout mêlé. Qu’est-ce qui est individuel et qu’est-ce qui sociétal. On manque gravement de points de repères. Pourtant tout et trop sont dans la charte des droits et libertés. Ce qui pervertit cette charte c’est qu’on y a inclus des droits de différentes priorités.

Je n’en prend qu’un exemple mais il y en a d’autres. Le droit à l’égalité et le droit à la religion. Lequel est supérieur à l’autre. Ils ne peuvent être égaux car ils sont en contradiction. À moins que… Le droit à la religion est déjà inclus dans la liberté d’opinion. On a le droit de croire à ce que l’on croit.  C’est un droit individuel qui n’a de portée qu’il ne peut être retenu contre un individu de croire à quelque chose. Mais il n’a pas de portée sociétal. On ne peut opposer à d’autres une croyance personnelle, qui va en contravention avec un droit universel.

L’égalité de tous, de tous, est un droit universel. Il n’est pas respecté dans les faits, mais il en est non moins énoncé comme principe universel et de base.  Voilà pourquoi on doit revoir la charte des droits et libertés. Si ce doit être universel et la loi de base, il faut qu’il n’y ait que les droits qui respectent l’égalité entre les êtres.

Selon ce point de vue il faut qu’il y ait séparation totale de l’État et des églises ou groupements religieux. Une croyance personnelle ne peut se mettre en travers d’un droit fondamental et universel. En conséquence tous les avantages fiscaux qui sont consentis aux religions et aux religieux, doivent être abolis. Une organisation doit vivre selon les dons de ses fidèles (pas les investissements) de ceux-ci.

Notre société s’excuse de tous les comportements individuels et ne blâme pas les coupables. L’opprobre est répandue mais n’est pas sociétal. Ce ne sont pas les institutions qui attaquent les gens qui contreviennent à la Charte ou qui abusent de leur pouvoir sur les autres.

Il faut remettre les choses dans leur juste proportion et établir des règles de vie qui respectent les droits et libertés de chacun. Mais il faut d’abord et avant tout distinguer entre ce qui est universel et ce qui est personnel. Mais on n’en parlera pas, c’est trop difficile de nuancer.

Bertrand (@BDmoi)

 

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