Le concept de charge mentale.

Le concept de charge mentale est intéressant à examiner. Est-il cousin de ce que les gens d’ici appellent tracas. Des choses que l’on traîne de son passé et qui n’ont pas été résolues. Un de mes premiers textes a justement traité de la tradition: https://bdmoi.mdugre.info/la-tradition-le-juste-milieu/

Pourquoi est-ce que je fais un lien entre les deux? Parce qu’au moment d’écrire ce texte le concept de charge mentale n’existait pas tant. Mais cela relève du même phénomène, d’après moi. Ne sommes nous préoccupés par ce que l’On considère important et n’est-ce relié qu’à notre enfance et à nos traditions, ce qu’on trouve important.

La charge mentale est définie comme étant un état de préoccupation des choses importantes à réaliser. Mais n’est-ce pas rendu pour plusieurs, une préoccupation des chose idéales à réaliser dans un monde idéal? Bien des gens, malheureusement pas assez, font des budgets d’argent, qu’ils ne respectent pas d’ailleurs pour la plupart. Ne faudrait-il pas faire un budget de temps réaliste et établir une liste de ce qui est important et de ce qui est superflu et générateur de stress indu.

La charge mentale n’est pas un concept social mais individuel. Ainsi beaucoup chargent les autres de choses qui ne leur appartiennent pas. Ce qu’on considère important, et même de prime importance, peut ne rien signifier pour l’autre. Donc le premier pas à faire est-il de se demander pourquoi tel acte ou telle chose est-il important dans ma vie? Vous élaguerez consciemment ces gourmands de temps et d’énergie qui vous siphonnent la vie et le temps.

Tout comme on entasse inutilement de tracas dans nos garde-robes et nos tiroirs, en est-il des idées reçues qui n’ont plus leur place ou du moins n’en demandent pas tant. Profiter du temps des vacances pour faire le ménage de nos pensées? Et pourquoi pas? Ce serait se donner un peu de temps de vacances pour le reste de l’année.

Bertrand (@BDmoi)

Traiter les sujets à la carte?

Traiter les sujets à la carte, ne pas s’attaquer à la source des problèmes est la cause du “rien de nouveau sous le soleil”. Traiter les problèmes à la carte, veut dire favoriser l’inertie, le statu quo. En effet aucune solution ne peut être LA solution car elle ne traite que d’un aspect d’un problème. Dans notre société moderne on entend plus ceux qui sont contre que ceux qui sont pour. Alors l’argument plutôt s’occuper de ci au lieu de ça prend toute la place et les politiciens frileux reculent.

Actuellement il est un problème majeur dont tout le pays doit s’occuper. Il est à la source de biens des manifestations de bien des gens sur bien des sujets. Il s’agit de la situation civique du pays qu’on appelle Canada. Il faut revoir la confédération pour en faire une véritable fédération. C’est un secret de Polichinelle que le bruit de fond d’insatisfaction de la population part de là. Justice, Éducation, mobilité des citoyens, attaques à la liberté de citoyens tout y passe.

Mais… les politiciens ne veulent pas ouvrir cette boîte de vers. Tous les problèmes du pays ressortiront en même temps. Et si c’était le remède de cheval dont nous avons un urgent besoin? Laisser traîner les choses en longueur nous a amené dans cette situation. Pour le bien de mes enfants et de mes petits-enfants, je souhaite vivement que l’abcès soit vidé. J’y participerais volontiers. Tout comme l’air de la fonderie Horne, il faut assainir l’atmosphère canadien, actuellement aussi toxique.

Le temps des conférences Fédéral-provinciales est fini, Trudeau l’a bien compris. Il faut un référendum des citoyens sur la poursuite des choses, mais encore faut-il avoir établi les considérations d’un tel référendum. Peu importe le résultat, il faut se brancher pour un futur harmonieux.

Une véritable Constitution pour une véritable Fédération canadienne.

Bertrand (@BDmoi)

Les nouvelles sont truffées d’irresponsables.

Les nouvelles sont truffées d’irresponsables. Elles sont commentées par des irresponsables. Et nous? Nous ne serions responsables de rien? Depuis 5 ans je dénonce régulièrement le manque de présence des gens dans leur vie.

On accepte que le pape, dans son infinie sagesse à protéger l’Église, ne soit pas assez responsable pour dire les choses qui ont été, qui sont et qui continuent.

On accepte que depuis des lustres on verse de l’argent pour réparer des torts que l’on aurait pu prévenir avec un peu de circonspection et d’éducation. Et, au suprême, y a-t-il des gens pour accepter que les responsables n’aient pas à démissionner.

On accepte que les médias pourrissent l’atmosphère pour le simple bonheur d’engranger argent et notoriété.

On accepte toutes ces choses et bien pire. Sans broncher. En prime, on va voter dans un système qui n’a rien de démocratique et de support de la liberté individuelle.

N’a-t-on que ce qu’on mérite. Alors cessez de gémir et faites comme moi. Faites le bien autour de vous et ne contribuez pas aux damnés partis politiques qui ne vous contactent que pour que vous fassiez un don à leur prospérité. C’est valable pour la CAQ, QS, Libéral, PQ, NPD …. Toute la gang.

C’est triste pour les candidats qui sont sincères? N’est-ce que le prix à payer pour faire partie d’un système qui ne représente plus les gens. (citoyens? C’est quoi ça?)

Bertrand (@BDmoi)

Du rôle des gouvernements.

Du rôle des gouvernements on peut dire bien des choses. En voici quelques-unes de mon cru. L’un des gros problèmes aujourd’hui c’est que la démocratie n’existe plus. Pourquoi? Parce qu’un vote ne veut plus rien dire. La taille des gouvernements est épouvantable et les domaines d’intervention sont trop étendus. J’ai écrit: https://bdmoi.mdugre.info/quel-est-le-vrai-role-des-gouvernements/ au-sujet de la justice.

Trois aspects sont absolument nécessaires dans toute société moderne: Législatif (lois de fonctionnement entre citoyens et avec l’état), Santé et Éducation. Il faut recentrer l’action des gouvernements.

Laisser agir le libre-marché et ne pas interférer dans l’offre de service autrement que par fixation des règles de fonctionnement. Pas d’interventionnisme d’état.

Voter pour un parti ou un chef de parti est dépassé. Il faut changer le mode de gouvernance de nos pays. On n’élit pas des gestionnaires de notre argent. C’est inconcevable où c’est rendu. On élit des gens responsables, qui devraient être imputables de leurs votes.

Il est important de limiter le rôle de chacun des élus et ceux-ci doivent-ils être égaux. La formule actuelle de gouvernement ne peut soutenir l’approbation de la société, plus évoluée et plus éduquée.

Je préconise que le gouvernement fédéral gère une FÉDÉRATION d’états et que les gouvernements d’États (provinciaux) gèrent non pas les services mais les organismes qui donnent les services. (Voir modèle Hydro-Québec).

Je crois qu’on devrait offrir les services sous la forme du modèle Hydro-Québec. Mais avec des CA élus par le peuple. Hydro appartient au peuple et surtout pas au ministre des Finances. Ainsi devrait-il en être des routes, des transports et autres organismes.

Il ne sert à rien d’avoir des ministères qui ne font que jouer dans l’argent. Il faut un mécanisme d’utilisateurs-payeurs. Mais aussi un mécanisme qui répartit la récolte annuelle de la société. J’ai écrit ceci: https://bdmoi.mdugre.info/de-limpot-et-du-revenu-minimum-garanti/

Il faut refaire notre mode de gouvernement. Personne ne peut prédire les événements qui vont se produire dans les années subséquentes. Aussi faut-il laisser la liberté aux gens de réagir à leurs conditions de vie.

Bertrand (@BDmoi)

P.S. Les commentaires sont les bienvenus. Tous mes articles ne sont que des points de départ à des discussions qu’il faudrait avoir.

Le bras de la loi a eu la polio.

Le bras de la loi a eu la polio car il est petit et faible, presqu’inutilisable. Je crois à la réhabilitation mais, pas par le temps. Il faut y mettre les efforts, des deux côtés. Le “mais” n’est pas pour contrarier l’idée mais bien pour magnifier l’incohérence de nos institutions qui, additionnées les unes aux autres, sont vraiment inefficaces pour les victimes et les accusés.

Notre société, par ses gouvernements gourmands de pouvoir, embrasse tellement large qu’elle n’étreint personne. Mais, en éteint-elle beaucoup. Trois choses sont essentielles pour la vie en société: la santé, l’éducation et la justice. Ces trois domaines couvrent l’ensemble des besoins des individus citoyens d’une société viable. Tout le reste est de l’esbrouffe.

Concentrons nous sur le domaine de la Justice (ici avec un J majuscule parce qu’on devrait essayer d’y tendre). La cohésion d’une société est d’abord et avant tout résultat d’un sentiment d’égalité des citoyens et d’une justice saine et appliquée.

Ceci étant dit, il n’y a qu’à estimer combien nous en sommes loin. On désobéit aux lois presqu’impunément. Des sentences bonbons, réduites par la suite pour bon comportement, ne servent plus à rien. J’espère qu’ils ont un bon comportement en prison. N’est-ce pas le but initial? Ensuite, les laisser moisir dans leur crasse n’avance pas les choses. Il faut les faire travailler sur eux-mêmes et trouver les indécrottables, il y en a, pour les évacuer de la société.

Mais cela ne peut se faire si on dilapide les ressources de la société, ce que font les gouvernements successifs avec leurs belles paroles mais leurs actes légers.

Il faut vraiment réduire le rôle des gouvernements aux trois domaines précités et faire en sorte de réaliser une société saine dans la diversité de ses citoyens qui sont égaux dans les possibilités de la liberté.

Bertrand (BDmoi)

Ne sont en cage que ceux qui n’exercent pas leur liberté.

Bien sûr y a-t-il les incarcérés par la loi mais ils sont coupables de ne pas avoir respecté la liberté des autres. Mais, bien des gens se considèrent en cage parce qu’ils ne peuvent effectuer tous leurs désirs. La liberté est un concept très galvaudé dans notre société. On la place au-dessus de tout dans les relations humaines. Mais faut-il en endurer la conséquence et les conséquences.

La liberté d’expression n’est pas la liberté de non réaction.

La liberté d’action n’est pas la liberté de non réaction.

La liberté c’est de choisir et de faire son bonheur s’il est honnête et responsable. Dans un monde populeux comme nous le sommes, surtout en ville, se trouvera-t-il toujours quelqu’un pour redire à quelque chose. Exercer sa liberté se fait calmement et raisonnablement. On le fait pour son bonheur et non pour le malheur des autres.

Bien des gens aiment blâmer les autres, mais, ils ne sont pas heureux. Ce sont eux qui déclament que l’on n’est pas libre. Pourtant la cage, qu’ils portent, n’est-elle due qu’au fait qu’Ils ne travaillent pas à leur bonheur et ne prennent pas la responsabilité de déposer leur cage.

Être libre ne veut certainement pas dire être en sécurité. Vivre libre, c’est prendre des risques. Mais, de ce temps-ci, tout est sur jugé par des individus sans aucune notion de la liberté. Il y a des fois où je porte le masque et d’autres où je ne le porte pas. Ouais pis? Ça ne regarde personne que je n’approche pas. On peut me demander de me tenir loin quand je ne le porte pas et c’est leur droit. Mais, en aucun cas avez-vous le droit de me reprocher de ne pas le porter. Cet exemple est simple mais explique bien ce que veut dire liberté.

Plein de messages de propagande personnelle nous parviennent par toute sorte de gens. Nous ne sommes pas libres de les entendre si on se met dans un contexte où ils nous parviennent. Sommes-nous cependant libre de ne pas en rajouter en faisant notre propre propagande.

Nous sommes libres de rétorquer à ce qui ne nous convient pas. Mais est-ce opportun? À vous de juger, ou pas. Le résultat est un climat horrible où tout le monde se pense en cage et, de fait, sont-ils libres de s’occuper à leur bonheur.

Bertrand (@BDmoi)

Est-il humain de choisir la facilité?

Est-il humain de choisir la facilité ou est-il humain de dépasser ses habitudes? J’ai tant espoir dans l’humain que je choisis la deuxième éventualité. Un jour, peut-être, verrons-nous une civilisation du meilleur que l’on puisse être plutôt qu’une civilisation de se déresponsabiliser parce qu’on n’est pas idéal. Les idéalistes ont la main haute de ce temps-ci. Aussi est-il impossible d’être tout ce qu’on peut être, parce qu’avec des mots incendiaires on assassine l’humanité.

Il est de bon ton, de ce temps-ci, de critiquer ce que font les autres, par rapport à l’idéal que nous envisageons pour le monde où l’On ne vit pas. En ai-je soupé de tous ces dictats de pureté et d’idéalisme. Être le meilleur humain que l’on puisse être ne sera jamais, mais, jamais parfait. Il y aura toujours quelqu’un pour redire. Mais pourquoi ne se contentent-ils d’être et redisent-ils sur les autres?

On utilise souvent la formule “nous sommes humains après tout” et pourquoi pas “nous sommes humains avant tout”?

SE dépasser est humain. C’est même le but de l’humanité. Ne célèbre-t-on pas ceux qui se sont dépassés en étant eux-mêmes? C’est comique, dit comme ça, mais n’est-ce que la réalité. Les gestes, jugés extraordinaires par les autres, sont souvent naturels pour ceux qui les exécutent. Ce n’est pas fausse modestie la plupart du temps. C’est incompréhension du fait qu’on célèbre ce qui est naturel pour nous et même inévitable dans notre compréhension du monde.

Alors, plutôt que se demander qu’est-ce que vous auriez fait à sa place, demandez-vous qu’est-ce que vous avez fait qui mériterait que l’on s’interroge sur vos actes. Le monde n’est serait-il qu’infiniment meilleur et peut-être que la guerre et la compétition pourrait disparaître de la planète? Rêvons, mais d’abord et avant tout, vivons. Est-on humain ou humain? C’est à nous de voir et à nous de faire.

Bertrand (@BDmoi)

la retraite c’est comme la faillite.

La retraite c’est comme la faillite, ça ne libère pas de tout pour toujours. La faillite n’efface pas tout. C’est une deuxième chance qui vous est donnée. Mais vous devez rebâtir votre crédit. Ainsi en est-il de la retraite, il vous est donné une chance d’utiliser vos talents pour illuminer votre vie. La farniente dure un certain temps. Mais, beaucoup s’y habituent et demeurent-ils dans cet état longtemps.

Le temps devient lent et lourd? Travailler pour l’argent est une façon de penser qui nuit à bien des gens. Utiliser son temps pour faire profiter les autres de nos talents devrait être plus répandu. Mais non, les poches pleines de leur pension, beaucoup s’épivardent à qui mieux mieux et s’achètent de monstrueuses maisons mobiles pour voyager à droite et à gauche.

Beaucoup n’ont pas cette chance et ont besoin de transport. Dans les régions, là où il n’y a pas de transport en commun, il y a nécessité de chauffeurs bénévoles (et patients) pour accompagner des gens à l’hôpital, chez le médecin et même faire des commissions. J’ai fait l’expérience d’être privé de moyen de transport pendant 6 ans. Aussi est-ce avec connaissance de cause que je fais du bénévolat depuis 20 ans.

Bien des gens ont peur de s’impliquer dans le bénévolat parce qu’ils ont peur d’être sollicités à outrance. Mais il y a moyen de le faire à sa convenance. C’est du b-é-n-é-v-o-l-a-t, donc par définition un acte volontaire. Bien des organismes bénévoles exagèrent leurs demandes, c’est triste car ça donne une mauvaise réputation au bénévolat. 2 ou 3 heures par mois peuvent être suffisantes. Il y a des besoins immenses mais peu de gens y pensent. Ne pas se laisser envahir est bien, on doit penser à soi en premier. Mais en premier suppose un deuxième. Peu importe la quantité de temps que vous êtes prêts à consacrer, c’est votre temps que vous donnez, pas les frais de transport qui vous sont remboursés.

Bertrand (@BDmoi)

Décrier le mal ne fait pas le bien

Décrier le mal ne fait pas le bien. Mais là bien des gens s’arrêtent. Il faut se rendre à l’évidence. Certaines gens sont très volubiles pour dire ce qui va mal, mais très peu lancent des pistes de solution et essaient de mettre en place des discussions plus nuancées.

Une grande partie du trafic sur twitter est occupée par des gens qui ont un agenda fixe. L’algorithme de twitter leur donne toute la place. C’est un des côtés sombres de twitter.

Donc nous devons essayer d’engager des discussions, ce qui rendrait à la fois twitter plus agréable et plus performant. Il faut absolument utiliser l’outil pour ce qu’il peut donner.

Bertrand (@BDmoi)

Faut-il se penser important?

Faut-il se penser important pour se croire innocent. Nous pesons du poids de la population. Pas de notre seul poids. Combien agissent, indépendamment, de la même façon que nous? Là est toute la question de l’inertie. Une paille par jour par personne qui consomme un boisson fait des milliards de pailles alors qu’un bateau de luxe de milliardaire ne dépense que des milliers de litres de fuel. Se déresponsabiliser d’un geste, apparemment futile, en montrant des exagérations d’un individu est tellement répandu.

Donc sommes-nous important? Oui. collectivement. Tout est question de nombre de gens similaires. Dans notre monde de consommation exagérée de biens standardisés et de haute volatilité, usage unique et impossibilité de réparation, nous produisons un immonde tas de détritus.

Donc réduire l’utilisation est la voie de sortie d’un monde pourri de déchets. Réutiliser est raisonnable mais difficile, bien des fois parce qu’il y a maintenant impossibilité de réparer.

Recycler? Avec le temps, sera-t-il possible de le faire à haute échelle. Mais, l’Important à court terme est de réduire sa consommation. Nous sommes, un par un, chacun, important pour la survie de la planète, peu importe ce qu’on pense de ce que les autres pensent. C’est la planète qui juge du résultat.

Bertrand (@BDmoi)