La reconnaissance

Les syndicats, entendre les centrales syndicales, réclamer à hauts cris le fait des actions de leurs syndiqué(e)s me fait hurler. J’essaie de couvrir leurs cris. Que les infirmières soient compétentes ou pas, ne dépend pas du syndicat mais des infirmières elles-mêmes. La FIIQ qui se mêle de faire une campagne de publicité sur les infirmières me fait vomir à profusion. Le Barreau qui agit contre sa mission de préserver l’intérêt de la justice, me fait vomir, je vous en reparlerai quand je serai descendu de mes ergots.

Les centrales syndicales font plus pour détruire la bonne réputation de leurs membres que tous les réseaux médiatiques et sociaux du monde. Utiliser l’argent de leurs membres pour financer des campagnes et des négociations détrimentales aux besoins de reconnaissance de leurs mêmes membres, est d’une disgrâce totale.

Non seulement sont-ils payés pour effectuer leurs tâches mais en plus ils ou elles ont choisi la profession, quelle qu’elle soit. Vouloir être reconnu pour ce qu’on est est illusoire, parce que tout le monde se fie aux apparences. Et nous sommes tellement plus que ce que nous paraissons.

Demander aux gens de reconnaître notre passé, que nous sommes les seuls à connaître, est tellement ridicule. Mais, là, semble-t-il que nous soyons rendus. Vouloir être reconnu comme femme quand tout le reste dit qu’on est un homme, vouloir être reconnu pour ce qu’on a fait quand personne ne nous regardait, et tout ce que ça implique, fait de notre société ce qu’elle est rendue, affaiblie et presque inexistante.

Sommes-nous passés le bord du précipice? Je ne saurais dire mais, j’ai un haut le cœur qui me laisse soupçonner que oui.

Bertrand (@BDmoi)

Y a-t-il encore place pour la compétence?

Aujourd’hui la forme dépasse le fond. Nous sommes au milieu de la décadence. Quelques innovateurs ont réussi à faire monter l’humanité dans un siècle de révolution sur tous les aspects de la vie. Mais, maintenant, on en est à vouloir équilibrer le génie. Par définition, le génie est l’exception. Il n’en a que faire des apparences.

Choisir la compétence ne se normalise pas. On le reconnaît souvent, bien après le fait. Ce n’est souvent pas le résultat d’une soudaine inspiration, mais, l’étendue de connaissances dans différents domaines qui se cristallisent autour d’une nouvelle perspective.

Donc vouloir équilibrer par race, origine, orientation sexuelle et tout le reste est purement niais. Il y a des génies dans toutes les races, toutes les origines et toutes les orientations sexuelles… Il faut chercher à reconnaître le génie et se convaincre que l’extérieur n’est garant de rien.

Ce ne sont pas des diplômes, ce ne sont pas des signes extérieurs qui détermineront si une personne est innovatrice mais bien des caractéristiques intérieures. Mais nous sommes tellement obnubilés par les différences extérieures que nous passons à côté de l’essentiel, la compétence.

Bertrand (@BDmoi)

Y aura-t-il un après?

Les gens, beaucoup, sont polarisés selon un axe purement insensible. Doit-on être tous vaccinés ou pas? Personnellement je le suis, et nombreux le sont, 82.8% de la population, dit-on. Est-ce suffisant? Pour quoi? Nous n’aurons jamais l’unanimité sur quoi que ce soit. La présence du virus sera ce qu’elle sera. Le vaccin sera-t-il annuel, ou pas? On verra.

Il y aura un après mais dans quel état? La société se disloque autour d’un concept qui est, foncièrement, personnel. On touche ici à ce qu’il y a de plus personnel au monde, la vie et la suprématie de son corps. Peu importe la raison du refus ou de la non-vaccination, je fais une différence entre les deux. Une personne a le droit inaliénable de l’intégrité physique.

Nous avons atteint la limite de l’évolution humaine, celle ou l’on veut dominer impunément la Nature. Quelques millénaires d’évolution cérébrale nous ont amenés là. Mais pour les millénaires à venir, s’il y en a , celle-ci nous dominera probablement. Il y aura un après atmosphère de pandémie, c’est certain, mais se fera-t-il dans l’humanité sociable ou pas?

Saurons-nous surmonter les divisions et les confrontations, agir ensemble pour le bien des gens et de la Nature? Peu importe nos actions, pourrons-nous nous coordonner pour faire revivre une société vivante et vivable? Pourrons-nous marcher et agir sur toutes les facettes de la vie en société? Santé, éducation. justice?

Nous nous sommes arrêtés à un seul aspect de nos vies. Peut-on élargir notre spectre d’attention aux autres aspects? Nous pouvons déjà être dans un après pandémie. En utilisant les forces vives de la vie dès maintenant. Ne nous faut-il que diriger notre attention sur vivre ensemble et non pas chacun pour soi? Maintenant est le temps de notre vie. Ne laissons pas l’idée de la mort la gâcher.

Bertrand (@BDmoi)

Nul n’est censé ignorer la loi.

Mon père, qui avait un diplôme de droit, a plaidé une cause et c’était dans l’armée. Il a gagné sa cause et épargné un innocent. Mais il a arrêté là sa pratique. Il a toujours soutenu que les avocats étaient là pour les criminels et non pour les innocents. Le système de justice québécois nous le prouve jour après jour. En passant, il est décédé en 1973, est-ce que ça fait longtemps?

Tout le système, et je dis bien tout le système, est construit, est bâti autour de ceux qui ont beaucoup d’argent pour se défendre. Un avocat coûte une fortune et les frais de cour sont exorbitants. Les délais en sont aussi très évocateurs. Qui en profitent? Ceux qui ont étudié la loi, qui est toujours, de plus en plus complexe. De plus nul en ce lieu n’a l’obligation de résultat. Ni le procureur ni l’avocat de la défense. Pourtant dans chaque cause, y a-t-il un gagnant et un perdant.

Mon père avait bien raison et avait vu les affres du système de justice, bien avant le temps. Mercredi soir, le 29, à Télé-Québec, il y aura un documentaire de Pierre Craig, sur les avocats. Je ne l’ai pas vu mais, je suis certain du contenu. Mon père m’en a fait un portrait qui n’a cessé de se confirmer.

Le barreau (petit b) est une farce monumentale. Il retarde tout. Les procédures, les montants, la durée. Il ne fait que multiplier les avantages de ceux qui connaissent les lois, avocats et criminels.

Je vais donc enregistrer ce documentaire et m’en repaître en revoyant mon père raconter ses désillusions. Il adorait la loi mais détestait le système.

Bertrand (@BDmoi)

En faire plus que le client en demande.

Le passeport vaccinal est une aberration collective. La science est une chose, les supputations basées sur les faits scientifiques en est une autre. La science est basée sur l’observation d’expériences et de faits. Elle prend le temps du recul pour bien observer. Extrapoler mène rarement à la science. La généralisation est la principale cause d’erreurs de jugement.

Le passeport vaccinal est une aberration politique et collective, je l’ai dit. Il n’est basé sur aucune réalité connue. Il ne représente que la peur collective de chacun pour sa propre sécurité. Le vaccin n’est pas efficace à 100% , c’est la réalité. Mais, il protège des atteintes graves. Il faut continuer la recherche.

Ostraciser les gens n’atteint pas le but visé, soit une certaine cohésion sociale. Nous connaissons les principaux moyens de prévention: distanciation, masques et lavage de mains . C’est scientifiquement prouvé.

Il n’y a pas que du mal dans la désinformation car il y a de l’information. Mais est-elle véridique? Là est la question. Le peu de formation que donnent les élus porte à penser qu’ils n’en savent pas beaucoup eux non plus. Ils ont les statistiques en retard et les causes de décès sont présumées et non vérifiées.

Sincèrement, le déchirement social actuel est pire que la maladie. Le lynchage public d’un artiste en est la preuve. Se retrancher derrière une culpabilité d’opinion, nous montre à quel point nous sommes rendus dans la folie. Les gens sont libres d’agir selon leurs convictions, c’est ce pour quoi des milliers de personnes se sont battues et sont mortes.

L’humain survivra mais, l’humanité survivra-t-elle? Je n’en suis pas si certain.

Bertrand (@BDmoi)

L’utilité ne paie pas.

L’utilité ne paie pas, la notoriété paie. Que ce soit dans la vie ou dans la politique, c’est plus la conformité qui paie que l’utilité réelle des gens ou des choses. Les choses et les gens du futur mettent du temps à s’implanter. Il est rare de voir des engouements soudain pour une pensée ou un objet. C’est un des reliquats de la mode.

Je déteste la mode. Elle procède des pires excentricités ou falbalas. Les gens qui ont la palme sont tous, et je dis bien tous, mal connus. Tout le monde a des travers, des choses moins nobles, Pour certains c’est même ce qui fait leur notoriété. Il semblerait qu’on aime les haïr.

Pour être connu il faut projeter une image cohérente et simple. Il est triste de voir que ça marche. La grande tristesse est la tonne de talents que l’on méconnaît. Tout n’est qu’affaire de grands marchés, de superstars et cela contraste avec les besoins réels de la planète.

Que ce soit pour les biens ou pour les gens, le virus nous prouve qu’il faut agir localement. La quantité n’est plus la norme. Que ce soit de l’information ou de la consommation, il nous faut des choses d’ici. Importer a prouvé le risque indu que nous courons. Il faut choisir la vraie raison dont on a besoin de la situation. La somme n’est pas le but mais la pertinence. L’information pullule de tous les côtés et de tous les sens. Il y en a à profusion mais, nul ne peut affirmer que tel scientifique ou tel autre scientifique ont raison. On n’a pas les notions ni les faits globaux pour juger.

On a beau avoir des tonnes d’informations, toutes contradictoires, mais on n’a pas une once de savoir. Pas de croyances, on en a des tonnes, mais de savoir. C’est déplorable et l’ambiance s’en ressent grandement. Toutes les choses qui faisaient du sens humain sont maintenant révolues en société. Respect et connaissance n’existent plus devant l’extrême étendue de opinions et des discours. Nous sommes éparpillés et tellement convaincus d’avoir chacun raison et tous les autres ont tort. L’instantanéité de tout semble en être la cause.

Bertrand (@BDmoi)

On est loin de la liberté de parole.

Avoir la liberté de parole signifierait que l’on peut s’exprimer et que les autres l’accepteraient. Mais ce n’est pas. La réalité c’est que les gens, pour toutes sortes de raisons, vous jugent et vous houspillent, dès que vous osez exprimer une opinion contraire à la leur. Je ne parle pas de juger de ce que vous dites, non! je parle de vous juger vous.

Juger d’une personne, sur la foi d’une seule opinion démontre le peu de respect dont notre société fait part. Tout comme la rage au volant, la pandémie fait ressortir le pire chez certains. Non seulement le civisme, mais le respect en ont pris un coup solide sur la tête.

C’est déplorable tout le monde en paie le prix. Le virus a mis à mal notre civilisation par sa simple existence. Il est mortel, c’est vrai, mais le pire c’est qu’il tue l’âme des vivants.

Bertrand (@BDmoi)

Des lois et des lois.

Je crois fermement aux lois, celles qui règlent les échanges entre les citoyens. J’en ai fortement contre les règlements et les quotas. IL faut régir les échanges, établir les règles de bon voisinage. Mais légiférer spécifiquement n’est pas du domaine des lois mais des juges et de la police. J’ai par le passé écrit ceci: les lois doivent être écrites et comprises par des jeunes de 16 à 18ans. Il ne peut y avoir plus de lois que ce qui peut être appris en deux ans par un jeune de 16 ans.

Deux buts soutiennent cette pensée. Nul n’est censé ignorer la loi, et la loi doit être enseignée dès l’âge de 16 ans. Ceci étant dit, les règlements, bien souvent dénaturent les lois. Ils les rendent bureaucratiques, tatillonnes et inapplicables. Non, le système de justice doit procéder par principes directeurs et on doit laisser aux juges le pouvoir de discriminer parmi les actes des citoyens.

C’est ainsi que notre système de justice a été conçu et c’est une des raisons, les règlements, pourquoi les règles ne sont pas appliquées en justice. IL faut refaire le code civil et le code criminel. C’est autant une compétence provinciale que fédérale. Il faut absolument se concentrer sur les règles de société car celle-ci est actuellement mise à mal. La Covid a amplifié le phénomène. Il faut maintenant y remédier.

Bertrand (@BDmoi)

Les politiciens sont-ils si petits?

S’il faut en croire les oppositions et les experts commèrementateurs les politiciens sont vraiment mal partis. Ceux-là n’ont de cesse de parler de la rivalité entre les politiciens. S’il y a une chose que cette élection a prouvé c’est celle-ci: cessez de jouer à votre jeu et occupez-vous des affaires des citoyens.

N’entendre parler que de Legault s’est peinturé dans le coin, par l’opposition et les commèrementateurs, me fait désespérer au plus haut point. Legault et Trudeau sont élus par leurs populations respectives. Ils sont suffisamment glorieux. Travailler pour leur gloriole personnelle est ridiculement petit. Cela contribue à la descente aux enfers de l’image des politiciens. Mais, pire que l’image, il y a la confiance des citoyens qui en prend pour son rhume ou sa covid.

Voilà une occasion en or pour redorer la situation des politiciens. Je crois que c’est la dernière.

Bertrand (@BDmoi)

Ne serait-il pas temps?

Ne serait-il pas temps de faire de la formation sur les virus? Il y a eu l’urgence d’agir, c’est vrai. On a essayé la carotte et le bâton mais, maintenant, on a tout notre temps et une grande soif de savoir. Savoir à quoi on se frotte exactement. Si on a suffisamment d’argent pour une élection à 600 millions de $, on doit bien avoir quelques millions pour informer dignement une population qui a le droit au savoir.

Durant la guerre, on voyait les bombes tomber et les dégâts qu’elles causaient. L’approche 1984 ne fonctionne pas. Il faut mettre l’ennemi à nu. Cela ne se fera pas avec des dogmes mais avec du savoir. Je réclame donc, non! J’implore le gouvernement de produire une série d’émissions, à grande diffusion, sur les virus et les vaccins.

L’approche paternaliste fut nécessaire, et bienvenue, un temps. Mais dans l’autre réalité où nous sommes rendus, il faut la raison et la science. La vraie science, celle que l’on apprend pas celle derrière laquelle on se réfugie pour imposer des choses.

Plein de gens sont aptes à comprendre l’état actuel de la science. Je réclame qu’on nous donne la chance d’apprendre et de comprendre. Le problème est répandu à la grandeur de la société. Il faut une solution à la mesure du problème.

Il ne faut pas une petite émission qui projette des choses. Non! Il faut un cours complet sur les virus et les vaccins. UN cours d’une soixantaine d’heure ou plus s’il le faut. La science peut-elle nous instruire? Je crois que oui. J’entends d’ici: mais c’est pas tout le monde… C’est vrai. Mais il y a ceux qui veulent et peuvent comprendre. Et j’irais jusqu’à dire, ils ont le droit de comprendre.

Donc, je crois venu le temps non pas de faire appel à la science mais, à la répandre, au plus grand nombre. Qu’on commence par expliquer les virus et ensuite les moyens de les combattre. Nous avons les moyens, argent et compétences de tout genre, nous avons le reste de notre vie pour apprendre. De grâce faites-nous ce geste dont nous avons besoin, tous.

Bertrand (@BDmoi)