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Il n’y a aucun gagnant dans l’élection du 20 septembre 2021 au Canada. Tout ce qui a changé, à peu près. c’est deux ministres qui n’ont pas été réélus et Anamie Paul qui ne sera plus cheffe du parti vert.

600 millions de $ plus tard, les politiciens se retrouvent gros-Jean comme devant. Les citoyens eux, se retrouvent devant ce qui était avant l’élection. Tout le monde perd.

J’en suis baba. Bien des gens, beaucoup, des commentateurs, les sondages tous prédisaient ce résultat. Beaucoup de réélus et une division nationale bleu à gauche et rouge à droite. Le monde à l’envers?

C’est désolant? Mais c’est ça.

Bertrand (@BDmoi)

Avis aux électeurs.

Le parti québécois est l’illustration de mon aversion aux partis politiques. C’est une coalition de gens qui veulent un paquet de choses différentes mais une seule similaire, la souveraineté, et encore. Certains l’appelle ainsi d’autres l’indépendance et d’autre sortie du Canada et d’autres…

Les partis politiques sont devenus des entreprises de micro management et promettent à tour de bras pour différents segments d’électeurs. Ce serait une vraie farce, si c’était drôle. Les gens, toutes les minorités, veulent tout et son contraire.

Il fut un temps, fut il bon ou pas, où les gens votaient pour un parti, mais ce temps est révolu. On vote pour ce que l’on nous a promis spécifiquement. Les partis masquent la réelle vocation des élections. Élire des personnes responsables qui nous représenteront dans le gouvernement pour une période de 4 ans. Des personnes capables de faire face aux événements qui se présenteront.

Ne serait-il pas temps de reléguer au passé cette parodie d’élection et de mettre l’emphase sur la représentativité des élus. La proportionnelle serait un petit pas dans cette direction mais, tant qu’à faire le pas allons donc jusqu’au bout. Refaire le système électoral et le mettre au diapason du troisième millénaire, du vingt-deuxième siècle. Se débarrasser de tous les masques et mettre l’emphase, dans chaque comté, sur la représentativité, et aussi l’imputabilité, de l’élu(e).

Bertrand (@BDmoi)

Généraliser est projeter dans le futur.

Quand on généralise des observations on projette dans le futur ce qu’on croit être une tendance. C’est généralement pas cela qui se passe. Mais certains le font allègrement pour le présent. C’est encore, bien souvent, moins vrai. Tout n’est pas tendances dans le présent. Il faut essayer d’approximer la réalité présente. Il est une différence énorme entre généraliser et utiliser des expressions à la mode du jour.

Bien des gens ne parlent qu’avec les paraphrases ou même les mots exacts prononcés par les politiciens ou autres. Les gens adoptent des paroles, sans savoir, bien souvent ce qu’elles représentent exactement. Prenons le cas de “woke” Bien des gens l’utilisent à toutes les sauces, philosophique, insulte, ou même pour désigner le wok, outil de cuisine chinois.

La langue française est riche mais ne comprend pas facilement les néologismes. De plus en plus, les nouveaux mots ont plusieurs sens. Le français à beau être une langue vivante mais elle ne l’est pas partout.

Quand le premier ministre utilise un mot qui est galvaudé, peut-être est-il temps que les termes des réseaux sociaux ne soient pas utilisés à l’assemblée nationale? Peut-on dire que c’est une des causes de la dérive des politiciens dans l’opinion publique?

Je ne généralise pas, c’est un mouvement qui a commencé après les beaux échanges Parizeau-Bourrassa. Les plus vieux se souviendront de la période où la période de questions était valable. C’était aussi le bon temps du capitaine Bonhomme. Mais, pour en revenir à la période de questions, c’est un triste spectacle et ça se détériore au lieu de s’améliorer. Peut-on s’occuper des affaires des citoyens et mettre de côté cette damnée joute politique?

Bertrand (@BDmoi)

Peut-on laisser les citoyens vivre?

Les gouvernemamans, fédéral et provinciaux, s’immiscent dans plein de dossiers. Économie, éducation, et beaucoup d’autres domaines. Mais il est un domaine qu’ils laissent aller honteusement. C’est celui de la justice. Je reconnais aux gouvernements le droit et la responsabilité de faire des lois régissant les échanges entre les gens. Code civil et criminel. Mais il leur incombe de les appliquer et les faire respecter.

Il y a tellement de lois qui ne sont pas respectées dans notre société. Et je ne parle pas des règlements. L’inviolabilité du corps humain en est une qui est grandement non reconnue. Que ce soit pour meurtre ou viol les sentences réelles sont inadéquates, de plus laisser sortir le condamné après 1/6 du temps pour bonne conduite est ridicule. J’espère qu’il se conduit bien en prison sinon on rajoute à sa peine.

Donc il faut remettre la justice en ordre. Il faut baser les sentences sur les actes réprimés et avérés, le juge est là pour attribuer la juste sentence. Le système pénal n’a pas à se substituer à la décision du juge.

Bertrand (@BDmoi)

Écrire au Je?

Je, me, moi… C’est une chose de le penser et une autre de penser. Je, et oui moi, ne peux que penser pour moi. Je ne peux penser pour les autres. Je peux leur émettre ce que j’ai pensé mais je ne peux pas m’émettre ce qu’ils pensent. Tout ce que j’ai pour nourrir mes communications sont mes observations et mes écoutes. Puis-je parler d’autre chose que moi? Seulement si on discute et que vous m’apportez des éléments que je n’ai pas vus ou considérés.

On ne peut que regretter que beaucoup nous imposent ce qu’ils pensent que les autres pensent. J’essaie fortement de parler de ce que je vois les autres faire et comparer avec ce qu’ils disent. Je déteste encore plus que les autres nous imposent de penser la même chose qu’eux. Beaucoup cherchent une approbation à leurs opinions. Bien souvent celles-ci reposent sur bien peu de réflexion. Alors ils se tournent vers les autres pour confirmer leurs choix.

Arrive alors un phénomène pernicieux. Si on n’est pas d’accord ou si on interroge le sujet, la personne prend offense et c’est personnel. Pas sur le sujet mais elle le prend comme un rejet. C’est triste car cela empêche de bonnes discussions et l’élargissement des horizons des deux personnes. Toute cette fausse modestie et cette cachette derrière “ILS ont dit” ou autres ne sont que pour énoncer sans trop de conséquences une opinion dont on n’est pas certain.

Donc, n’hésitez pas à utiliser le “je” pour avoir de bonnes discussions et conforter ou changer votre opinion. Les moments de conversation ouverte sont rares. Probablement pour cause de timidité mal placée.

Bertrand (@BDmoi)

Refaire le passé?

On ne peut refaire le passé. Bien que les wokes essaient de le refaire un mot ou un livre à la fois. Il en est de même d’autres personnes. Elles traînent un passé exécrable à leurs yeux, s’empêchent de vivre le moment présent et produisent un futur déplorable. La mémoire du temps n’est peuplée que de griefs et de luttes de pouvoirs. C’est ce que beaucoup retiennent du passé.

Une chose est certaine, ce n’est pas en faisant le contraire qu’on équilibrera les choses. On doit chercher à équilibrer les choses aujourd’hui pour demain. Le seul moyen d’y arriver est d’avoir les moyens de nos ambitions. Pour cela il faut financer trois principaux aspects qui sont mal gérés actuellement par l’état: l’éducation, la justice et la DPJ. C’est un projet à long terme qui amènerait une société plus juste.

Je ne crois pas que de mettre des quotas de ci ou de ça nous amènerons à la solution. Non, la compétence doit demeurer. Au gouvernement, on privilégie des caractéristiques plutôt que des compétences réelles. Peut-être est-ce pour cela que l’on voit le wokisme évoluer comme une religion, avec ses dogmes et ses actions purement dans la ligne du passé. Il est aussi dommageable de donner le pouvoir à ces gens qui traînent un passé qui n’est plus. La division ne peut que s’étendre en créant des fossés infranchissables.

Bertrand (@BDmoi)

Confédération ou fédération?

Une confédération est une union d’États indépendants qui, par un ou plusieurs traités, délèguent l’exercice de certaines compétences à des organes communs destinés à coordonner leur politique dans un certain nombre de domaines, sans constituer cependant un nouvel État superposé aux États membres. Wikipédia

La forme de gouvernement de l’État fédéral, ou sa structure constitutionnelle, est nommée fédéralisme. C’est un ensemble d’États qui se sont unis et qui ont une certaine autonomie tout en reconnaissant une autorité supérieure commune. Il peut être considéré comme l’opposé de l’État unitaire. Wikipédia

D’emblée je vous dis ma position. Je suis favorable à une confédération forte. C’est à dire où les partenaires (provinces états) s’entendent pour partager des objectifs communs. Là est le gros problème du Canada. Les gouvernements, depuis Trudeau père sont très centralisateurs. Ils entrent régulièrement dans les champs de compétence provincial. Et ça empire avec la pandémie.

Il faut à tout prix ouvrir la Constitution pour revenir à l’esprit de l’acte de l’Amérique du Nord Britannique. Le Canada, à l’époque constitué de l’Ontario et du Québec (haut-Canada et bas-Canada) ont reconnu le principe des 2 peuples fondateurs. Cela a été le début de la fin pour les autochtones. Il faut trouver une façon de les intégrer à l’intérieur de la Constitution et en faire des citoyens à part entière.

Tout ça pour dire que le climat canadien est devenu malsain et que c’est un problème, à la fois de Constitution et de respect de la Constitution. Les politiciens n’aiment pas l’incertitude et on sait que la Constitution sera une canne de vers abondamment pourvue.

On ne peut laisser aller les choses de la façon actuelle. Il faut nous prendre en main. Mais si on attend que les politiciens le fassent? Ce sera la fin du Canada. La course à sortir de la fédération est ouverte. Sera-ce l’Ouest ou le Québec qui se séparera? On verra.

Bertrand ( @BDmoi)

Pourquoi un passeport vaccinal?

Bien des gens, de tous les côtés, s’expriment sur ce sujet. Je le crois très nuisible, il n’a pas été invoqué pour les bonnes raisons. Vouloir récompenser les gens pour s’être fait vacciner est paternaliste et imbécile, selon moi. Les gens qui se sont faits vacciner, l’ont fait pour leur bien. Il est prouvé que l’immunité collective ne fonctionne pas.

En conséquence, récompenser les gens vaccinés revient à décider ce qui est bon pour une personne ou pas. Je comprends que les gens dans le domaine de la santé, qui sont très exposés, doivent être vaccinés. L’employeur, l’état, a cette prérogative d’exiger la double vaccination.

Interdire l’accès à certaines activités pour les non-vaccinés relève de l’autoritarisme. Là est-il un grand problème de juridiction. Pas fédérale-provinciale, mais état-citoyen. C’est un grave préjudice que de priver, sans motif prouvé valable, les gens de leurs allées et venues.

Le système de santé performera comme il performera. On devra y apporter de grands correctifs, mais, ça prendra beaucoup de temps et d’énergie. Il faut reprendre nos sens et raisonner la situation.

Je suis doublement vacciné, j’ai mon vaxi-code, j’ai suivi les recommandations des gouvernements, pour moi et pour personne d’autre. Je dors bien et arrivera ce qui arrivera. Faites-vous votre propre tête et agissez en conséquence. Mais cela ne veut pas dire de manifester, mais d’agir en citoyen. Les invectives pourrissent le climat. Il est suffisamment pollué de ce temps-ci.

Je vous souhaite donc une bonne journée et, s’il vous plaît, prenez du temps pour respirer.

Bertrand (@BDmoi)

Les dogmes.

On peut émettre des opinions basées sur nos observations. C’est la juste chose à faire avec des nuances appropriées. Souvent on sait que les gens nous servent un dogme quand ils parlent et que ça commence par: ils disent… Qui ça ils. Quels arguments ou quelles preuves ont-ils donnés?

Le questionnement est souvent mal perçu. Les gens pensent qu’On les remet en question mais bien souvent, n’est-ce que s’interroger sur un sujet qui nous intéresse. Il ne faut plus prendre les choses sans les interroger. Les amalgames fusent et les nuances en prennent pour leur rhume.

La diversité d’opinions est très grande depuis que l’On est passé du dogmatisme religieux, qui existe encore, à la grande complexité de la société d’aujourd’hui. Il nous faut absolument être non pas critique, mais éveillés face au déluge d’informations, toutes biaisées que l’On reçoit dans les médias et des politiciens.

Bertrand (@BDmoi)