Généraliser est projeter dans le futur.

Quand on généralise des observations on projette dans le futur ce qu’on croit être une tendance. C’est généralement pas cela qui se passe. Mais certains le font allègrement pour le présent. C’est encore, bien souvent, moins vrai. Tout n’est pas tendances dans le présent. Il faut essayer d’approximer la réalité présente. Il est une différence énorme entre généraliser et utiliser des expressions à la mode du jour.

Bien des gens ne parlent qu’avec les paraphrases ou même les mots exacts prononcés par les politiciens ou autres. Les gens adoptent des paroles, sans savoir, bien souvent ce qu’elles représentent exactement. Prenons le cas de “woke” Bien des gens l’utilisent à toutes les sauces, philosophique, insulte, ou même pour désigner le wok, outil de cuisine chinois.

La langue française est riche mais ne comprend pas facilement les néologismes. De plus en plus, les nouveaux mots ont plusieurs sens. Le français à beau être une langue vivante mais elle ne l’est pas partout.

Quand le premier ministre utilise un mot qui est galvaudé, peut-être est-il temps que les termes des réseaux sociaux ne soient pas utilisés à l’assemblée nationale? Peut-on dire que c’est une des causes de la dérive des politiciens dans l’opinion publique?

Je ne généralise pas, c’est un mouvement qui a commencé après les beaux échanges Parizeau-Bourrassa. Les plus vieux se souviendront de la période où la période de questions était valable. C’était aussi le bon temps du capitaine Bonhomme. Mais, pour en revenir à la période de questions, c’est un triste spectacle et ça se détériore au lieu de s’améliorer. Peut-on s’occuper des affaires des citoyens et mettre de côté cette damnée joute politique?

Bertrand (@BDmoi)

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