La Vie:Vae victis.(Malheur aux vaincus)

Vae Victis (malheur aux vaincus). Qui sont-ils? Ce sont nous. Collectivement. Pourquoi? Parce que l’argent (la cupidité) a gagné sur l’humain (l’humanité, sentiment).

Peut-être suis-je dans les patates, comme on dit. Mais Les gens ne considèrent que ce qui coûte quelque chose. J’ai le bonheur de vivre à la campagne. Ce n’est pas ce qu’on voit ici autant. Mais l’angle que l’on a des villes principales, Montréal et Québec, ne tournent qu’autour de l’argent. L’économie et l’argent. Les humains n’ont plus d’espace autres que pour mesurer le coût qu’ils représentent. Les derniers en date sont les jeunes qui n’exercent pas une activité physique. Augmentation de l’obésité, du diabète de type 2, et ce pendant une durée interminable qui plombera l’économie.

Les équipes de sports organisées ne sont plus pour que les enfants jouent et aient du plaisir. Les patinoires sont vides. Pourquoi? Parce que l’on ne joue plus. On s’investit dans une possible carrière de hockeyeur ou de joueur de soccer, ou un olympien. Tout est organisé dans l’optique, non pas de développer un esprit sain dans un corps sain, mais de possibilité d’or ou de podium éventuellement. Dès le jeune âge on enrôle les enfants dans des compétitions où l’esprit sain en prend pour son rhume. C’est l’esprit de compétition qui domine et l’autre est vu comme un individu qu’il faut surpasser.

Les parents sont parmi les plus motivés par les exploits de leurs enfants. Mais on est obligé de les calmer lors des compétitions. J’exagère? Peut-être. Mais c’est ce qui ressort de ces ligues d’élites et de supérieurs.

Les enfants qui ne participent pas à ces jeux de la frénésie, sont isolés (pour beaucoup) dans leur maison en compagnie d’une console de jeu ou de l’ordinateur ou la tablette ou la TV. Pour ceux qui disent que les enfants ne jouent plus dehors, dites-moi à quoi et avec qui ils joueraient? Ils sont séparés par des grandes distances, les amis de l’école sont loin, ils n’ont pas le droit de jouer dans la rue, ils ne peuvent aller dans la cour d’école où on les accuse de flâner, ils se doivent de réussir du premier coup, quoi que ce soit qu’ils entreprennent, ils n’ont pas le droit à l’erreur.

Cessez de dire quand vous étiez jeunes et mettez-vous 2 minutes à la place des jeunes aujourd’hui. Les temps ont changés. Tout est question d’argent et tout est calculé. Rentabilité, optimisation et organisation, tout est planifié. Ont-ils seulement le temps d’être des enfants, de jouer, d’entrer en relation non planifiée et non-limitée dans le temps?

Je ne voudrais pas être jeune aujourd’hui. Pas parce que les temps ont changé, parce que les gens ont changé. On ne fait les choses que parce que l’On espère un retour sur l’investissement. On ne fait rien pour la beauté du geste, parce que c’est plaisant. Aujourd’hui c’est le règne de l’extrême, tout est extrême même la vie. Mais l’humain dans ça? Extrêmement pauvre et malheureux. La preuve? Les antidépresseurs prescrits à outrance, les syndromes de ci ou de ça qui explosent. Je pourrai sen faire une longue liste mais c’est assez.

Quand allons-nous réaliser que notre société est rendue malade, très malade. Extrêmement malade?

Bertrand (@BDmoi)

 

De l’indécence à l’incandescence.

Bombardier, un fleuron moribond, sous respiration artificielle et transfusion perpétuelle, dont les actions ont chuté de 26$ en 2000 et atteint maintenant 2.09$ voit ses dirigeants hausser leur rémunération de 48% en mars 2017, 6 dirigeants sauvés des eaux.

Cela ressemble à un autre événement indécent, les administrateurs des banques américaines qui se sont votés des augmentations faramineuses après le sauvetage du marasme engendré par les “subprime” aux États-Unis.

De l’indécence pure, complètement immorale. Mais là c’est chez nous. Et Ça commence à ressembler à l’incandescence. Celle que l’on a au postérieur. Nos politiciens voguent allègrement de crises en crises, de scandale en scandale, tellement, qu’on ne voit pas quand ça va arrêter.

Les chaudrons et les casseroles devront peut-être ressortir. Mais, qu’est-ce que ça prend pour allumer la population. Les gens semblent tellement désabusés que la succession de ces actes atteignent des niveaux d’indécence tels que cela  ressemble au syndrome de la grenouille qui reste dans l’eau bouillante.

Faudra-t-il un scandale, si ignominieux, si terrible pour réveiller l’apathie de la population.

À mon avis, la seule chose qu’il nous reste à faire est d’abolir les partis. Ceux-ci encouragent la corruption et participent à l’intoxication des masses. Il faut migrer vers un gouvernement de personnes responsables et imputables, élues pour représenter  les électeurs et non un parti.

Partir de situations où les administrateurs atteignent l’indécence pour en arriver à ce que les partis soient conspués, il n’y a qu’un pas. C’est celui de la réalisation que les gens, qui se considèrent l’élite, en sont rendus à considérer ce qui est légal et à abandonner ce qui est moral.

En clair le niveau absolu est la légalité ce qui fait qu’il est de plus en plus usuel d’agir dans l’illégalité, en autant que les apparences sont sauves. Mais quand les apparences ne sont même plus à la mesure de justifier des actes, on fait quoi?

Bertrand (@BDmoi)

 

Vivre chacun ensemble est-ce possible?

On entend parler du vivre ensemble et tout le tralala.Le multiculturalisme et ses sous-entendus. La société qui passe d’un mode à un autre. Il devra y avoir une balance harmonieuse entre la société et l’individu. Qu’est-ce qui appartient à l’espace public et qu’est-ce qui est individuel?

En gros on peut dire que la société a à respecter les droits des individus. Ce qui veut dire  qu’un droit est un droit pas une obligation sociale. On ne peut retenir un droit contre quelqu’un comme par exemple l’âge, le sexe ou l’orientation. Cela veut dire que l’on ne peut le pénaliser parce que … L’Égalité de TOUS est le principe primordial. Le seul qui a primauté sur tous les autres droits.

Qu’est-ce qui appartient à chacun et qui n’est pas un droit en société? D’après moi, les croyances et les préjugés n’appartiennent pas au domaine des droits en société. On ne peut étendre aux autres ce que l’on croit pour soi. La religion n’est pas un droit sociétal et tous les avantages auparavant dévolus aux religions devraient être annulés. Impôt, déductibilité et lobby doivent être abolis face à nos gouvernements.

La liberté de croyance, n’est pas une obligation de croyance. Ce n’est surtout pas un obligation de croire et respecter ma croyance. Si, tous sont égaux en droit, donc personne ne peut s’estimer croire à quelque chose de plus réel que ce que croit l’autre. La liberté de religion a été accordée en un temps où la cohésion religieuse de la société était répandue et le nationalisme présent. Maintenant, nous sommes en 2017 et la société évolue à une vitesse grand V. Il faut absolument revoir notre façon de séparer l’État et l’individu. Il ne faut pas autoriser l’extension de sa personnalité sur celle des autres.

En clair cela signifie que ce qu’une personne peut changer à volonté, doit être personnel et non pas une obligation de la société à encourager ou partager. Celle-ci doit accepter l’état de fait de ce qu’est la personne et la religion ne définit pas une personne. Certaines personnes se définissent par la religion et ce sont justement ces personnes que l’on doit contrer car elles empiètent sur le territoire des autres, donc ne respectent pas la différence.

La différence entre respect et tolérance se situe bien souvent dans le ressentiment éprouvé par la personne qui tolère. Là le bât blesse. Le multiculturalisme devra évoluer vers le respect de la différence personnelle et la séparation de ce qui est l’individu dans son essence et dans ses croyances. Les croyances changent avec le temps, souvent selon des critères purement externes (pression individuelle ou sociale). Ce n’est pas l’essence d’une personne. C’est un irritant majeur au vivre ensemble que de permettre aux gens d’étendre sur les autres ce qui est personnel et purement du domaine des possibilités envisagées par un individu.

Nous devrons réagir aux tensions qui existent présentement dans la société. Il faudra nécessairement élaguer la Charte des Droits et Libertés. Faire la distinction pour définir le territoire individuel et son étendue en société.

Bertrand (@BDmoi)

L’aide médicale à mourir?

C’est un sujet très sensible. Avez-vous déjà envisagé le suicide? Il semblerait que 4% de la population âgée de 15 à 75 ans y ont pensé. Je suis bipolaire et j’ai été affligé de 15 ans de pensées suicidaire de 1990 à 2015. Cela a pris tout ce temps pour trouver la bonne médication. Mon psychiatre, que j’ai depuis ce temps, m’a suivi et accompagné, sans défaillir, tout ce temps. Il faut dire que j’ai eu 6 psy avant de le trouver. Je ne dis pas que 6 sur 7 psy sont séniles, mais j’en ai eu 2. Ensuite j’ai eu des psys qui me regardaient même pas. ILs me prescrivaient des pilules et j’avais des cauchemars dignes de Stephen King. J’aurais pu devenir célèbre. Ça c’est pour la mise des données sur la table. Je ne crois pas détenir la vérité, je sais de quoi je parle et c’est personnellement que j’en parle.

Le premier point que j’aimerais soulever est celui-ci: le suicide, par définition, est un acte personnel. La plupart du temps il n’est pas fait en réaction aux autres mais en réaction à soi. Il existe autant de raisons de le vouloir que de personnes qui y pensent. On a beau catégoriser et tout, mon expérience personnelle et celle de ceux avec qui j’en ai parlé et qui étaient passés par là (J’ai été directeur d’une OSBL en santé mentale) est plus souvent une volonté d’évasion ou une prise de responsabilité pour sa vie qui l’on abhorre. Pour toutes sortes de raisons.

Ensuite, l’aide médicale à mourir, suicide assisté pour certains, est sollicitée par une personne au bout du rouleau. Personne ne peut juger pour nous si nous sommes au bout du rouleau. Le problème ne se pose pas pour quelqu’un qui dispose de ses moyens pour y arriver, mais il se pose pour ceux qui sont dans des conditions exécrables tant physiquement que psychologiquement. Il est bien difficile de le comprendre à moins d’être doué d’une certaine empathie. Beaucoup parlent par idéologie et d’autres parlent en se prenant comme base de référence. Là le bât blesse tellement que c’est une question qui divise les gens entre ceux qui ne voudraient pas être mis devant l’éventualité et ceux qui ont peur d’être mis devant la possibilité. Mais au Québec, et plus récemment au Canada, on a fait des pas dans ce sens. On a légiféré.

Puis on en est rendu à se demander si on peut requérir cette procédure en avance, quand on est sain de corps et d’esprit, pour le jour où l’on ne sera plus aptes à le requérir. C’est la prochaine frontière. J’ai écrit un texte sur les CHSLD http://bdmoi.mdugre.info/index.php/2017/03/13/le-chsld-un-milieu-de-vie/ très déprimant mais combien véridique. Si je perds mon libre-arbitre je ne voudrais pas hanter les corridors d’un CHSLD et être une corvée pour un ensemble de personnes, surtout pas ma famille. J’ai fait la paix avec la vie et avec la mort. Je l’ai contemplée de très près à multiples occasions. Aussi, si l’occasion m’était donnée de signer un papier ordonnant à mes proches, de tirer sur le pianiste, je le signerais dès maintenant. Je ne veux être à la charge de personne pour ce qui est de ma vie. Peu importe ce que les médecins diraient, je voudrais laisser la Terre en paix et selon ma volonté.

Maintenant, pour ceux qui ont peur que cela leur arrive. En quoi la possibilité pour quelqu’un d’autre que vous, vous regarde-t-elle. Vous respirez l’air et faites ce que bon vous semble. C’est à vous de décider pour vous. Mais ce n’est pas à vous de décider pour les autres. Même pas pour les proches. Il n’est de telle chose que la solidarité. Allez faire un tour dans les CHSLD et vous m’en parlerez. D’ici ce temps, vos opinions valent pour vous, et seulement pour vous. C’est tout simplement ce que je revendique pour moi.

Si j’ai besoin de l’aide de quelqu’un pour y arriver, je peux dès maintenant espérer l’avoir si je suis atteint d’une maladie terminale comme la SLA. Mais si je disparais des êtres conscients, j’espère qu’il en sera de même. Et si je change d’idée? Je déchire le papier et en écrit un autre, c’est tout. Et si il est trop tard, et bien il sera trop tard. Et si? et si? et si?…

Chacun a le droit de limiter sa volonté à son goût. Si on a le droit à la vie, on a le droit à sa mort.

Bertrand (BDmoi)

 

Est-ce la fin du taxage?

Est-ce la fin du taxage ou est-ce que ça va continuer longtemps? Sommes-nous près d’un changement de paradigme ou sommes-nous condamnés à ce que les riches deviennent de plus en plus riches et les taxes de plus en plus régressives?

Mon opinion est connue de beaucoup. Je suis pour une meilleure répartition de la récolte annuelle, que l’on appelle le Produit Intérieur Brut (PIB). Le concept de récolte annuelle n’est pas nouveau. Au moyen-âge on taxait les récoltes des paysans. On, voulant désigner la classe dirigeante. Aujourd’hui, la classe dirigeante et le 1% des plus riches font apparence du bien commun mais se prémunissent bien de répandre le fruit du labeur collectif. Est-ce une vue de l’esprit, est-ce un rêve inaccessible ou est-ce purement folie? Si on regarde dans un avenir rapproché c’est de l’utopie pure, mais, ce n’est pas de la folie parce que j’en suis conscient et que je n’espère pas que ça arrive de mon vivant.

Ce concept de répartition du PIB, parmi l’ensemble des citoyens ne peut se réaliser que par le taxage de tous et la répartition par un revenu minimum garanti. Concept maintes fois exprimé mais, si peu envisagé. Comment cela pourrait-il être réalisé? Ceci est ma vue et n’engage que moi. On peut cependant s’en servir comme base de discussion.

Phase 1: Impôt sur le revenu. J’ai exprimé, dans une de mes élucubrations, le principe que nul humain ne peut gagner, en un an, plus de cent fois ce que le citoyen le plus bas reçoit. Cela veut dire que personne ne peut s’approprier plus de 100 fois le revenu minimum garanti. Une vie de revenus en un an c’est suffisant, du moins en suis-je persuadé. Comment établir le revenu minimum garanti? C’est simple et compliqué mais ça commence par un établissement du PIB, donc de l’ensemble des revenus des citoyens. Une déclaration d’impôt de 100% des revenus. Pas de déductions, pas d’échappatoires. On rêve mais c’est possible.

Phase 2: Ensuite, on divise par le nombre de citoyens (citoyens pas par personnes) ceux-ci étant majeurs et aptes à voter. Cela nous donne le revenu moyen. On pourrait établir le revenu minimum garanti à 80% du revenu moyen. Chiffre combien arbitraire et ne servant qu’aux besoins de la discussion et du principe. Donc, le revenu minimum garanti serait établi et les revenus seraient répartis entre les personnes et non selon le capital. Par un revenu calculé selon les tables d’impôt à revoir complètement et à répartir sur un trentaine de niveaux , pas 3 ou 4 comme actuellement. Encore du rêve. Mais au moins est-ce complètement faisable, sans aucune intervention humaine, la technologie actuelle le permettant.

Phase finale: Tous les services gouvernementaux, sauf le Conseil Général(qui établit les lois), seraient financés sur un principe d’utilisateur-payeur. Mais cet aspect, j’y reviendrai dans un autre blog.

Donc voilà comment je partagerais la récolte annuelle. C’est une vue de l’esprit qui, je crois, tient compte de la technologie actuelle et à venir. Taxer les robots est reconnaître le travail des robots. Ce qui ne peut se faire puisqu’ils sont des machines donc du capital puisqu’ils appartiennent à quelqu’un. J’ai vu le film “L’homme de 200 ans” mais on en est loin et le conseil délibérera en temps utile.

Voici donc comment je vois le système capitaliste dans son apogée. Rétribution du mérite individuel et collectif. Discutons-en. Vous pouvez laisser des commentaires, ici, en bas de ce texte ou m’interpeler sur Twitter, où je passe beaucoup de mon temps libre.

Bertrand (@BDmoi)

 

La VIE: est-on en vie ou dort-on?

J’ai discuté ce matin avec un individu qui ne croit pas que tout existe, sur Terre. C’est parti d’un article de journal, dans lequel on parlait de l’existence de l’anti-péquisme. Il soutient que ça n’existe pas. Mon point c’est justement que tout existe. Il faut essayer d’en mesurer l’étendue. Ça m’a fait penser un bout de temps.

Si je pars du principe que j’ai raison, ce qui n’est pas prouvé, cela veut dire que le bien existe, que le mal existe et qu’il existe toutes les nuances entre les deux. À vue de nez, je crois que ça se tient. Mais quelle en est la cause?

D’après moi c’est un problème de conscience. Pas conscience qui nous dit que l’on fait mal, mais, conscience d’être éveillé à ce qui  se passe autour de nous. On fonctionne beaucoup au radar. Moi, le premier. Pourquoi? Parce qu’on ne peut passer son temps à décider de tout. Donc la nature nous a doté d’un système de survie, les habitudes et les préjugés. Idées toutes faites, qui ressortent selon nos besoins.

Donc quelle est la part de ce que l’on voit vraiment de la réalité et la part qu’on a d’enregistrée qui correspond à peu près à ce qu’elle est est. Hum! Grosse question. J’essaie depuis quelques années, de séparer ce que je sais (connaissance) de ce que je crois (croyances). C’est un exercice extrêmement difficile, qui ne peut être fait à grosses doses. On s’emmêle souvent dans les deux.

Il faut tout d’abord être conscient. Cet état de conscience peut être volontaire mais souvent il est provoqué par un fait externe qui vient nous chatouiller l’intérieur. on dit:”Je viens de réaliser que…” C’est un moment de conscience qui n’est pas nécessairement connaissance. Ce peut fort bien être la naissance d’un préjugé.

Voilà pourquoi je pose la question: est-on en vie ou dort-on? Je crois fermement que l’on dort la majeure partie de sa vie. On est très peu éveillé et conscients. Il faut entendre les gens dire: je n’ai pas le choix, on peut rien faire, la vie c’est un combat… Rien de cela n’est la réalité. Ce peut être vrai pour chacune des personnes mais pas parce qu’on ne peut rien faire. Parce qu’on ne fait rien. On a toujours le choix, il est là, continuer et laisser faire ou faire quelque chose. La limite n’est pas ce qu’on en pense (imagination) mais ce qu’on se donne la peine de bien vouloir considérer. C’est une limite personnelle. Et tout existe sur la Terre, tous les degrés d’imagination. En preuve, quand on est frappé par une idée ou une invention qui vient de sortir “Comment se fait-il que je ou qu’on n’y ait pas pensé avant?” Il s’agissait d’y penser. Tellement évident.

Quand j’enseignais le marketing, au CÉGEP, je donnais comme devoir de session, d’inventer un produit imaginaire, qui n’existe pas, et me dire comment ils le mettraient en marché. Vous auriez dû voir les trésors d’imagination que les élèves faisaient. Beaucoup de ces produits ont vu le jour dans les années subséquentes. Par hasard,je ne sais pas, mais ont vu le jour. Tout ça pour un simple stimulus d’imagination.

La plupart des gens qui me disent je n’ai pas le choix, se font répondre, mais tu as le choix, quel est-il? Leur réponse bien souvent, je n’ai pas envie d’en discuter. Autrement dit “Réveille-moi pas”. J’ai rencontré un couple, par hasard, qui était préoccupé par leur situation financière. Ils étaient pris et ne savaient que faire. Je leur ai posé des questions et ils m’ont répondu par des on ne peut pas ceci, on ne peut pas cela. Ça fait 3 ans et ils sont presque sortis des dettes. Ça s’en vient. Il y avait des possibilités et on les a explorées. Un choix s’est fait (conscient) et les comportements ont été adaptés.

Alors peut-être est-ce le chemin que nous devons prendre consciemment, adresser les problèmes et envisager les possibilités avant de choisir, par habitude, une ligne de conduite qui nous permette de dormir notre vie. C’est la grâce que je nous souhaite.

Bertrand (BDmoi)

 

Pessimisme ou optimisme?

Certains me considèrent pessimiste. Je vois des tares dans la société et  j’essaie de les souligner en mettant des pistes de solutions, si possible, ou si j’en entrevoit. Pourtant je me considère comme optimiste. Pourquoi? Parce que je pose des questions dans le but de faire changer ce que je vois de nocif dans nos comportements. Je suis donc optimiste que l’on peut faire changer le cours de l’histoire. Je considère même Twitter comme étant un outil de prédilection pour y arriver.

Mais, ça prend du temps, de l’énergie et bien des interventions pour accumuler l’énergie nécessaire à combattre la loi de l’inertie de la société. Toute ma formation et mes aptitudes ont été développées dans le sens de saisir mon environnement et en tirer des éléments pour atteindre mes buts. En gros j’ai été élevé pour administrer. Je l’ai même enseigné.

On m’a inculqué que, si je ne vois pas une catastrophe possible, c’est effectivement parce que je ne la vois pas, elle est pourtant là, possible. La vie est pleine d’impasses qui se produisent plutôt moins aléatoirement que prévisible.  Donc, il faut prévoir.

Mais on le fait, pour beaucoup, de moins en moins. L’endettement est record, pour les gouvernements comme les individus, on prévoit d’une semaine à l’autre, une paie de travers et c’est la catastrophe. Ensuite on essuie les crises une à une, même si elles se sont déjà produites dans le passé, on est toujours pris de court. Là, je suis pessimiste, je n’ai pas l’impression que ça s’améliore. Le taux de décrochage est à la hausse et l’intelligence artificielle s’en vient. Un va-t-il remplacer l’autre? La machine et l’humain? Pessimisme.

Mais il faudra, sous peine de révolution, que l’humain réajuste l’équilibre de la répartition de la récolte. Elle se devra d’être répartie selon les citoyens et non selon le capital, comme c’est le cas actuellement. J’en ai déjà parlé  et c’est là que je deviens optimiste. Beaucoup de gens ont des choses à perdre et ils les perdent. Quand ils n’auront plus à perdre ils se révolteront. Faibles en moyen mais forts de leur nombre. J’ai bien pensé que ça débuterait au Vénézuela. Mais ce n’est pas venu, au Brésil non plus. Mais ça s’approche de plus en plus. On verra aux USA et en France, en Angleterre suite au Brexit, en Grêce, en Italie, au Portugal et j’en passe. On verra avec les migrants dans les pays européens et tout le reste. Une bulle financière est sur le point de crever, tout ça alors que les valeurs de justice et partage sont à la baisse.

Optimisme? Oui. Mais modéré. La proximité commence à se développer sur la planète. Mais bien lentement. L’occasion est donnée de donner chacun son avis et d’appeler à la solidarité et au partage. On verra où ça mène. En attendant je tire des lignes et j’espère que certaines vont aider des gens à faire de même et qu’un jour on se rejoindra tous. Mais ça c’est de l’optimisme débridé.

Bertrand (BDmoi)

 

Qui ou que sommes-nous?

La question se pose. Personnellement et collectivement. Un anglophone a osé parler de ce qu’il voit de la réalité. J’en avais parlé avant lui. dans un blog http://bdmoi.mdugre.info/index.php/2017/03/17/que-sommes-nous-devenu/ Suite à la tempête, usuelle mais dévastatrice.

“Qui ou que” suppose un changement dans le temps de ce que nous sommes. Il fut un temps, pas si lointain, où les gens sortaient armés de chaudrons et de casseroles, pour manifester en faveur de changements fort nécessaires. Suite à ce printemps on est confiné à un hiver interminable de corruption et d’incompétence. On n’a même pas eu d’été.

Il fut un temps où les canadiens-français, comme on les appelait, formaient une société tissée serrée et où la jovialité remplaçait l’acrimonie actuelle. On était sociable, aidant et occupé à aider son prochain. C’était vrai en société même si pas vrai pour certains.

Maintenant, on n’entend parler que de ce qui ne va pas, de ce que les autres ne font pas, de ce que je paie des impôts(on nous le rappelle continuellement) et que le gouvernemaman doit s’occuper de nous.

Pour faire un parallèle avec une personne, peut-être sommes-nous retombés en enfance, un sorte d’Alzheimer collectif.  Je déplore l’égocentrisme grandissant à l’intérieur de notre société. La déplorable situation qui s’est produite sur les routes du Québec est représentative de ce changement profond. Il y a eu plusieurs carambolages dans la province. Mais, en plein Montréal, les gens ont été sans ressources et intentent un recours collectif contre le gouvernement. Jamais on n’aurait pensé une telle chose il y a seulement 20 ans. Mais c’est chacun pour soi et les autres sont responsables de ce qui m’arrive.

Avant Nous étions un groupe, avec un objectif en commun et une idéologie commune. Maintenant nous sommes un amas,  avec un objectif personnel et le chacun pour soi. On mesure le bien-être individuel en PIB et % d’augmentation du PIB mais, cette augmentation ne profite qu’aux riches alors que la classe moyenne diminue en volume et en importance. On ne fait que monétiser les conditions et on oublie la situation des humains.

Qui ou que sommes-nous devenus? Des individus repliés sur eux-même. On parle du bonheur et de son inaccessibilité, pourtant on nage dans les conditions idéales pour le trouver. On a le temps à notre disposition, on n’a jamais eu si peu besoin de temps pour assurer notre subsistance. Mais les désirs ont supplanté les besoins. Ce n’est plus “quand on se regarde on se désole, quand on se compare on se console” mais l’apogée du voisin gonflable. On voit que le voisin a quelque chose sur son pain que l’on n’a pas. La vie est maintenant faite d’envie et on dépense plus que l’on ne gagne. Les statistiques d’endettement ne cessent de le démontrer.

Vraiment, c’est, semble-t-il, la chute des lemmings du haut de la falaise de l’égocentrisme. Quand cela cessera-t-il? Cela cessera-t-il? Y a-t-il une comète qui s’en vient effacer l’erreur humaine? Est-ce à espérer?

Bertrand (BDmoi)

 

En cette journée du bonheur

En cette journée du bonheur, est-il possible de le trouver où doit-on simplement tomber dessus?

Mon expérience est double. On peut tomber dessus continuellement ou on peut réaliser qu’on l’a trouvé.

Premièrement je suis tombé continuellement dessus. À répétition je me suis trouvé dans des circonstances où j’étais heureux. Mais je ne le savais pas. Tout simplement parce que j’étais trop occupé à poursuivre des objectifs. Plus les objectifs étaient difficiles, plus j’étais heureux. Mais je ne le savais pas.

Ensuite m’est arrivée une période noire, d’une durée de 15 à 20 ans. Dépression sur dépression, périodes suicidaires et tout le tralala. Vraiment pas heureux, mais vivant.

Puis un grand travail de réflexion, d’essais et d’erreurs, j’ai posé des gestes pour sécuriser ma vieillesse. J’ai fait application dans des HLM et j’ai déménagé dans l’un d’eux. Puis d’une étape à l’autre, bénévolat, vider tout ce que je n’avais pas besoin, être allé chercher ce que j’avais besoin, j’ai réalisé que je m’étais donné toutes les conditions pour être heureux et que je l’étais vraiment. J’ai trouvé mon environnement de bonheur.

Ma définition du bonheur, pour moi, est celle-ci: Tout comme une fleur, pousser dans un terreau nutritif, pour exhaler son parfum, au bénéfice de ceux qui peuvent le sentir et l’apprécier.

En gros c’est combler ses besoins pour faire profiter les autres des talents que l’on possède durant le temps que l’on est éveillé. J’ai un toit, de la nourriture, une auto pour faire le transport de personnes âgées, un ordinateur pour communiquer et essayer de trouver de beaux échanges, donc j’occupe mon temps pour aider et échanger avec les autres. Profiter du parfum de la forêt tout en y ajoutant le mien.

Le bonheur c’est réaliser que nos besoins sont comblés et qu’ils le seront suffisamment dans le futur. Est-il parfait? Certainement. Mais me manque-t-il quelque chose? Oui. Mais il est parfait pareil parce que ce qui me manque, c’est la femme qu’il me faut, qui est faite pour moi. Mais je suis riche de l’absence de toutes les autres. 

Alors, mon chat et moi, vivons des jours heureux, occupés, sans préoccupations, où le temps qui nous est donné sert à échanger avec les autres sur notre vision de la réalité.

Puissiez-vous réaliser que toutes les conditions de bonheur se trouvent autour de vous et que telle une fleur, il n’est besoin de se déplacer pour trouver ce dont on a besoin. Il suffit de tirer de notre environnement, ce qui existe pour satisfaire nos besoins qui ne sont pas reliés à ce que les autres sont ou font, mais de ce que nous échangeons avec les autres pour essayer de concourir à leur propre bonheur, Finalement, notre bonheur ne dépend pas de celui des autres mais de ce que nous y participions au meilleur de nos possibilités.

N’oubliez pas, ce n’est pas parce que je le dis que j’ai raison. C’est parce que je le vois ainsi que j’ai raison de le dire. C’est ma portion de la Réalité que je vois.

Bertrand (BDmoi)

Dimension humaine?

Ne faudrait-il pas remettre les élus à une dimension humaine? L’évolution du gouvernement tentaculaire, issu de temps plus modestes, n’est peut-être plus adapté à notre société. Le chef possède des pouvoirs inouïs qui dépassent les capacités humaines. C’est la même chose aux USA.

L’idée que je préconise, bien que purement théorique, est le morcellement de la chose publique. Comment?

Tout d’abord un gouvernement qui régit le code civil et le code criminel. C’est là leur seul territoire, un conseil général qui passe des lois régissant les échanges entre le individus. Exemple: un conseil de 100 membres élus chacun par la population, pour un mandat de 6 ans. Conseil avec élection du tiers aux 2 ans.

Ensuite des institutions publiques, modelés sur une société d’état comme SAQ,SAAQ, ministère des transports, Hydro-Québec, Loto-Québec et autres ministères. Ces institutions seraient bâties selon le modèle des entreprises cotées en bourse. Les actionnaires seraient les citoyens, pas le ministre des finances, comme c’est le cas actuellement. Les C.A. seraient élus démocratiquement par la population, en fonction de programmes soumis par les élus en campagne électorale. Le but de ces organismes est de rendre au moindre coût les services pour lesquels ils ont été élus. L’utilisateur des services, les citoyens, paieraient selon ce qu’il en coûte.

Les gens me disent remplacer des élus par des élus c’est con. Il faut limiter le champ d’action des élus au seul domaine pour lequel on leur reconnaît une expertise. Là est la principale différence. De plus avec un mandat circonscrit il est plus facile de les rendre imputables de leurs décisions.

Ça, c’est mettre la démocratie en avant. Les gens me disent c’est beaucoup d’élections, et les gens vont se tanner. Ils auront ce qu’ils méritent. La démocratie a un prix et ce prix c’est l’implication des citoyens à la chose publique. Il faut reconnaître la notion de citoyen et la valoriser.

Ce que je vois c’est un changement global et, oui, révolutionnaire de la politique actuelle, partisane, démesurée, où l’on attend un sauveur qui viendra peut-être une fois par siècle et encore. La solution d’après moi est une prise en charge des institutions par la population et un mandat spécifique à chacune des institutions. Un mandat à mesure humaine.

Bertrand (BDmoi)