Pessimisme ou optimisme?

Certains me considèrent pessimiste. Je vois des tares dans la société et  j’essaie de les souligner en mettant des pistes de solutions, si possible, ou si j’en entrevoit. Pourtant je me considère comme optimiste. Pourquoi? Parce que je pose des questions dans le but de faire changer ce que je vois de nocif dans nos comportements. Je suis donc optimiste que l’on peut faire changer le cours de l’histoire. Je considère même Twitter comme étant un outil de prédilection pour y arriver.

Mais, ça prend du temps, de l’énergie et bien des interventions pour accumuler l’énergie nécessaire à combattre la loi de l’inertie de la société. Toute ma formation et mes aptitudes ont été développées dans le sens de saisir mon environnement et en tirer des éléments pour atteindre mes buts. En gros j’ai été élevé pour administrer. Je l’ai même enseigné.

On m’a inculqué que, si je ne vois pas une catastrophe possible, c’est effectivement parce que je ne la vois pas, elle est pourtant là, possible. La vie est pleine d’impasses qui se produisent plutôt moins aléatoirement que prévisible.  Donc, il faut prévoir.

Mais on le fait, pour beaucoup, de moins en moins. L’endettement est record, pour les gouvernements comme les individus, on prévoit d’une semaine à l’autre, une paie de travers et c’est la catastrophe. Ensuite on essuie les crises une à une, même si elles se sont déjà produites dans le passé, on est toujours pris de court. Là, je suis pessimiste, je n’ai pas l’impression que ça s’améliore. Le taux de décrochage est à la hausse et l’intelligence artificielle s’en vient. Un va-t-il remplacer l’autre? La machine et l’humain? Pessimisme.

Mais il faudra, sous peine de révolution, que l’humain réajuste l’équilibre de la répartition de la récolte. Elle se devra d’être répartie selon les citoyens et non selon le capital, comme c’est le cas actuellement. J’en ai déjà parlé  et c’est là que je deviens optimiste. Beaucoup de gens ont des choses à perdre et ils les perdent. Quand ils n’auront plus à perdre ils se révolteront. Faibles en moyen mais forts de leur nombre. J’ai bien pensé que ça débuterait au Vénézuela. Mais ce n’est pas venu, au Brésil non plus. Mais ça s’approche de plus en plus. On verra aux USA et en France, en Angleterre suite au Brexit, en Grêce, en Italie, au Portugal et j’en passe. On verra avec les migrants dans les pays européens et tout le reste. Une bulle financière est sur le point de crever, tout ça alors que les valeurs de justice et partage sont à la baisse.

Optimisme? Oui. Mais modéré. La proximité commence à se développer sur la planète. Mais bien lentement. L’occasion est donnée de donner chacun son avis et d’appeler à la solidarité et au partage. On verra où ça mène. En attendant je tire des lignes et j’espère que certaines vont aider des gens à faire de même et qu’un jour on se rejoindra tous. Mais ça c’est de l’optimisme débridé.

Bertrand (BDmoi)

 

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.