On idéalise la Nature.

Les médias nous présentent la Nature comme l’idéal. C’est peut-être vrai mais seulement dans le sens humain. La Nature n’est pas la nature. La Nature est chaos et accidents. Pas un vaste système organisé de façon harmonieuse.

La Nature est un processus où tous les accidents sont permis. Dans tous les sens et pour tous les êtres, vivants ou non. Le temps façonne ce qui existe. Tout est en transformation tout le temps. Lentement, imperceptiblement, tout est assailli par la Nature.

Donc, qu’il y ait une diversité grande dans les comportements humains, est normal et naturel. Qu’il y ait des individus fortement attirés par le sexe opposé et le contraire, attirés par leur propre sexe, fait partie de la Nature. Mais celle-ci n’est pas binaire, elle est graduelle. Il y a tout un éventail de degrés d’intérêts chez l’humain. C’est la même chose chez le vivant.

Donc ceux qui disent que ceci est cela et pas autre chose vont contre la Nature. C’est nier la Réalité et être déphasé par rapport aux autres. Il faut donc s’ouvrir à la différence. Cependant, l’expression débridée de sa différence, n’est pas naturelle. Elle est humaine. Nous ne sommes pas pareils et il faut le reconnaître. Célébrer cette différence est aussi dommageable que l’ignorer.

En conséquence, vivons notre vie comme on l’entend et laissons les autres vivre leur vie comme ils l’entendent. Là où il y a un os, c’est dans les comportements. On doit se donner un code et ce code doit être basé sur le respect de l’autre. Mais ceci n’est pas naturel. L’est-ce? Probablement y a-t-il un éventail de degrés d’acceptation du comportement des autres?

Bertrand (@BDmoi)

Twitter et le pouvoir individuel.

J’ai en mon temps, conçu un système de communication en français conventionnel pour les personnes handicapées physiquement. Le point que je soulève est que ça m’a pris 23 essais, reparti de zéro, pour le faire et en tirer le potentiel. Ça m’a pris 16 essais avant de trouver l’approche qui me permettait l’ouverture à tout le vocabulaire. Je suis une personne très, mais très patiente. À la limite, obstinée.

Twitter est un outil imparfait. C’est un outil pour la discussion qui est à son début. Il évoluera. Je l’espère. Tout ça parce que tout ce que je possède, c’est du temps. Tout ce que n’importe qui possède c’est du temps. ALors allons-y lentement en nous dépêchant.

Bertrand (@BDmoi)

Salve contre les souverainistes et les multiculturalistes.

Vous connaissez mon aversion, pour ceux qui me suivez, envers les partis politiques. Dans cet essai je vais vous préciser que ce n’est pas les partis comme tels qui me hérissent autant que les partisans. Ma formation en marketing me fait hérisser les poils quand je vois les comportements de ceux-ci. Particulièrement des gens absolument convaincus de leur option.

Mettons les choses au clair. Je veux une nouvelle constitution. Totalement nouvelle, du genre du troisième millénaire. Mais je suis partant pour la souveraineté si elle m’apporte ce que je veux mais je serais très à l’aise si elle m’était donnée dans le contexte fédéraliste. Donc, je suis apolitique dans ce sens.

Prenez donc ce qui suit comme un cadeau que je vous fais. Je n’en retirerai rien que la possibilité d’avoir la paix et la conscience tranquille de celui qui s’est confessé. Confessé de quoi? Du péché d’intolérance. L’intolérance de celui qui ne peut résister à une crise d’urticaire quand deux zélés s’affrontent sur twitter.

Voici MA vérité. Elle n’appartient peut-être qu’à moi, mais, j’en suis convaincu. Alors, à ceux qui veulent changer le monde, prenez votre rêve au mot. Premièrement, réalisez que c’est vous qui voulez changer le monde. Le monde eux n’ont pas conscience qu’il veulent changer. C’est la prémisse de base inévitable.

Ce n’est pas à coups d’épithètes que vous les changerez. Au contraire vous allez les heurter si fort qu’ils vont se refermer comme des huîtres. Vous vous défoulez peut-être mais, vous êtes la cause du problème. Ceci étant dit, vous rêvez, d’un rêve qui vous est cher, et vous voulez réaliser votre rêve. Assez parlé de vous. Maintenant ce qui compte c’est l’autre. Qui est-il? Que veut-il? Où en est-il dans sa vie? Il y a ceux qui sont farouchement contre votre option et ceux qui en sont des fanatiques. Ne dépensons pas d’énergie pour les convaincre, ils sont convaincus. Mais. il y a le reste. Ceux qui représentent environ 50% de la population. Qui ne sont pas branchés et qui essaient de vivre leur vie.

J’ai dit à un convaincu: “Un tien vaut mieux que 2 tu l’auras”. Pour expliquer la réaction des gens qui sont à vivre leur vie. Il m’a répondu:”Quand t’es né pour un p’tit pain”. Satisfaction personnelle de sa part, peut-être, mais très peu accrocheur pour faire changer d’avis.

Ça fait si longtemps que l’on en parle qu’il faudrait éteindre la hache de guerre et enterrer le calumet de la paix. :-))

De grâce, rendez-vous compte que le débat ne mène nulle part que le retranchement sur ses positions. Il est temps de discuter et de s’ouvrir les uns les autres pour en arriver à la démocratie, que des citoyens avisés choisissent la voie du plus grand bien pour tous.

Donc en guise de conclusion, la question est:”Voulez-vous changer le monde ou voulez-vous juste vous imposer?”. À vous d’y répondre mais, surtout, d’agir en conséquence.

Bertrand (@BDmoi)

Celui qui le dit…

Celui qui le dit, c’est lui qui l’est. Cette maxime enfantine est pleine de vérité comme seuls les enfants peuvent l’exprimer.On l’a tous entendu et on y a tous cru. Pourquoi la leçon se perd-elle?

Je ne sais ce qui nous amène à être aussi crédules des coups de gueules de certaines minorités. De tout temps il y a eu des plaintes d’individus. C’est un fait avéré et normal. Cependant, l’importance donnée à certains groupuscules, dans les médias, est tellement disproportionnée qu’elle donne lieu à un flot d’accusations et d’invectives. Tous les phobes et les istes et autres ne sont que des enflures verbales permises par les médias qui en font leurs choux gras. Et oui! Nécessité commerciale oblige.

Alors c’est rendu tellement ridicule que ça déforme les mentalités. Un article de journal a dit que, M. Legault, on ne mettra pas de quotas sur la composition de C.A. de société d’état pour ce qui est des minorités visibles. C’est détourner complètement les critères de sélection des candidats. Tout le monde sait que le principal critère est l’appartenance politique.

On aimerait bien que le principal critère soit la compétence, mais, il faudrait être compétent pour juger de la compétence du candidat. Alors c’est peine perdue. Donc, ajouter, le critère de minorité visible ne changerait pas grand chose au problème.

Il faut donc, continuer à fonctionner et espérer que les minorités visibles s’intègrent aux partis politiques. Faut-il en rire?

Bertrand (@BDmoi)

La vérité sur la loterie.

Une expérience personnelle me pousse à penser que, étudiants nous avons été confronté à l’UQTR, la vérité nous a été imposée.

Notre professeur de finance, j’étais étudiant en administration, nous a fait un exposé de 3 heures sur la stupidité d’acheter des billets de loterie. Nous avons suivi avec intérêt ses longues explications sur la valeur actuelle des dépôts effectués dans un compte puis dans des investissements plus rentables malgré un risque plus élevé. Le résultat: une espérance mathématique de gains de beaucoup supérieure à l’espérance mathématique de gain à la loterie.

Voilà pour l’anecdote. Mais il y a une suite. 2 semaines après ce brillant exposé, le père de notre professeur a gagné 675000$ à loto perfecta. Vous dire combien on a ri de notre professeur c’est peu dire. Il a été la risée de toute l’université.

Mais il y a une morale à cette histoire. La morale c’est la conclusion à laquelle les élèves sont arrivés collectivement suite à l’expérience.

Nul n’investira l’argent, qu’il aurait mis, dans la loterie. Il va la dépenser à sa guise comme le reste. Il n’augmentera pas son épargne et ne cherchera pas à investir ses gains. Mais, si on n’a pas de billet on a aucune chance de gagner. Donc en toute logique, il faut un billet pour gagner et mathématiquement, on n’a pas beaucoup plus de chances de gagner avec plusieurs billets.

En conséquence, j’achète à chaque tirage de 6/49 un billet de groupe à 5$. Ce qui fait que mon investissement annuel en loterie est de 520$. La possibilité de gagner 1/10 du gros lot, me suffit amplement.

lire http://bdmoi.mdugre.info/assez-cest-assez/ un autre texte que j’ai publié hier.

Aussi, la morale de l’histoire est-elle: un billet suffit pour rêver et en tirer le plaisir. Il ne faut pas en mettre plus, au grand dam des gouvernements, cela ne donne pratiquement rien. La folie qui prend les gens, lors des immenses gros lots, est tellement dommageable sur la vie de bien des personnes.

Bertrand (@BDmoi)

Assez, c’est assez.

Le gros lot du Loto Max a été monté de 50 millions à 60 millions. Pourquoi? C’est de la folie. Je reconnais à la loterie nationale le droit d’offrir la loterie. Mais je ne lui reconnais pas le devoir de maximiser les entrées de fonds. Offrir la loterie, à l’ensemble des citoyens, c’est bien de l’enlever aux mains du crime organisé.

Mais, assez c’est assez. Entretenir l’idée que 60 millions c’est mieux que 50 millions, est un appel à la stupidité humaine. On parle que les revenus des placements sont imposables. Une bonne planification, faite avec l’aide d’un spécialiste en placements, aiderait à maximiser les revenus et minimiser l’impôt.

N’est-ce pas complètement manquer le bateau. Ça hurle la stupidité. Voilà pourquoi, la plupart, et c’est prouvé, des gros gagnants à la loterie se retrouvent plus mal foutus après avoir gagné qu’avant.

Donc plutôt que mettre l’emphase pour protéger le gain de loterie et renseigner les gens sur les possibilités qui s’offrent à eux, Loto Québec prévient-il les gens de ne pas prendre de décisions rapides.

Il est de multiples façons de répondre aux besoins des gens qui gagnent de gros lots. Je crois que la principale, c’est de leur faire réaliser qu’ils peuvent définitivement considérer qu’ils ont assez d’argent. Pas trop. Faire appel à l’intelligence des gens. Je crois qu’il est de la responsabilité des loteries de faire prendre conscience des moyens qui sont mis à la disposition des gagnants. Et le principal moyen est de leur remettre leur gain en deux temps. Un premier pour leur permettre de faire leurs folies et un deuxième où il y aurait une grande partie, une fois qu’ils sont revenus sur le plancher de vaches.

Assez c’est assez. Augmenter le montant maximum de la loterie est une grave erreur humaine et n’est valable que sur le plan marketing. Les gouvernements sont avides de moyens de financement. Assez, c’est assez. Faites ce que vous pourriez faire avec ce que vous avez.

J’achète un billet par tirage, au cas où. Mais assez c’est assez.

Bertrand (@BDmoi)

Une journée de vacance extraordinaire.

Je suis retraité. Je fais du bénévolat depuis longtemps. C’est donc que je prends rarement des vacances, au sens où les gens l’entendent. Si je vous conte cette journée de vacance, pour moi, c’est qu’elle confirme une idée que j’ai émise depuis longtemps. On a toujours le choix. Bien souvent c’est qu’on n’y pense pas.

Je fais des commissions avec un monsieur depuis 3 ans. Il est orphelin, pas de femme, pas d’enfant, pas de famille, rien. Il sort une fois par 2 semaines pour aller faire ses commissions avec moi. Je suis sa seule sortie. Pourquoi? Il a fait un ACV il y a quelques années et est paralysé du côté droit. Il se déplace avec difficulté. Il a un ami, avec qui il communique quotidiennement au téléphone. Cet ami vit à 125 KM de chez lui. Son ami aussi est orphelin et seul.Cela fait 7 ans qu’ils ne se sont pas vus. Depuis l’AVC de mon monsieur.Voilà pour la mise en place de la situation.

J’offre à ce monsieur d’aller le conduire chez son ami mais il refuse car il est trop handicapé. J’en parle à ma sœur, tellement l’histoire me chagrine, et celle-ci me dit “Pourquoi ne vas-tu pas chercher l’ami?”. Je n’y avais pas pensé du tout. Donc j’en fais part à mon monsieur et il est tout heureux. 5 minutes plus tard je reçois un appel de l’ami, tout excité, pour prendre les arrangements.

Pour faire une histoire courte, je vais chercher l’ami chez lui. Mais, j’y ai trouvé ma propre récompense et cette action est devenue une journée de vacance. Le chemin vers cet ami m’a fait revivre une partie de ma jeunesse. Montagnes, forêts, lacs, terres humides et tout. J’ai repensé à toutes ces vacances que j’ai passées dans la forêt avec ma famille. Ce fut un 2 heures de trajet magique. En prime j’ai eu le plaisir d’une très belle conversation avec un homme charmant. 2 heures de discussion, tellement agréable que l’on n’a pas vu les KM passer, sauf moi qui était attentif à la route. :-))

Vous dire la joie sur les visages, lorsque les deux amis se sont vus et ont réalisé le fait qu’ils étaient en présence l’un de l’autre, m’a rempli de joie. Voilà pour ma journée de vacance. Mais il y a une morale.

La morale est celle-ci: pourquoi n’y ai-je pas pensé tout seul? Je ne sais pas. Ce n’est pas mon habitude mais je n’y avais pas pensé. J’ai fait en cette magnifique journée œuvre de bien. Mais, j’en ai tiré plusieurs grandes satisfactions. Donc on a toujours des choix. On ne les voit pas souvent. Mais ils sont là. Alors quand on se désole, faut-il se forcer à tourner la tête et essayer de voir ce qu’on ne voit pas. Une chose est certaine, aider les autres nous permet de voir la vie d’une autre façon.

Bertrand (@BDmoi)

Se penser supérieur?

Beaucoup, parce qu’on émet des idées, que l’on croit justes, pensent qu’on s’adresse personnellement à eux et qu’on les juge. C’est totalement faux. Quand on écrit des textes pour dire aux gens ce qui nous réussit ou ce dont on déplore l’effet pernicieux, ce n’est qu’une émission. Il est évident que l’on pense que l’on a raison, sinon à quoi bon l’écrire?

Là où le bât blesse, c’est que les autres font de la projection. Ils projètent sur l’écrivain une intention qui n’y est pas. Communiquer ce qui nous réussit ou manifester son désaccord, n’est pas se penser supérieur. C’est communiquer. Avec 432 textes différents d’écrits sur mon blog, tout ce que j’essaie de faire, c’est de montrer qu’il y a des choix dans la vie.

Bien des gens disent “je n’ai pas le choix”. On a toujours DES choix. Plusieurs choix. Mais on n’y pense pas. C’est à eux que j’essaie de m’adresser personnellement. On m’a dit “le vrai monde n’agit pas comme ça”. C’est vrai mais parce qu’ils n’y pensent pas. Alors, cessez de penser que je me pense supérieur. Je sème à tout vent et que celui qui veut y penser, y pense. Et c’est tout.

Donc, plutôt que de vous demander pourquoi je dis quelque chose, prenez donc le texte et lisez-le, vraiment. Après vous en ferez votre substance.

Bertrand (@BDmoi)

Twitter et le droit de parole.

Questions épineuses et réponse évidentes.

Ai-je le droit de parole sur twitter? OUI!

AI-je le droit de suivre qui je veux et pas qui je ne veux pas? OUI!

Ceci étant dit on a tous les droits et les libertés que cela implique. Mais il est une responsabilité que cela implique. C’est d’accepter que les autres ont les mêmes droits. Mais Twitter a prévu une parade, c’est celle de bloquer ceux que l’on n’a pas la tolérance d’accepter la différence. Car bloquer c’est ça que ça signifie. OK! Il y a des cas d’extrêmes. Même moi, qui se fait un principe de ne bloquer personne, je bloque certains comptes de troll ou de lanceurs de “coucou” intéressé(e)s. Mais il se comptent sur les doigts de la main et des doigts de pieds.

Quand vous réagissez à un tweet, vous ouvrez une discussion. Implicitement. Alors je dis: pensez à votre affaire. Voulez-vous discuter ou simplement émettre votre opinion? Vous avez le droit de l’émettre, comme vous avez le pouvoir de jeter votre mégot de cigarette ou votre verre de McDonald vide, à terre. Mais c’est plate. Ça pollue et c’est un manque de respect pour les autres.

Alors, pourquoi ne pas participer à un Twitter sain et agréable. J’accepte que ce n’est pas tout le monde qui soit apte à ça. Parfois je dois me détacher de twitter parce que ma tolérance ne suis pas. Mais je regagne ma zénitude et je reviens.

Il est des manières de manifester son désaccord. Beaucoup de ces manières exigent plusieurs tweets pour nuancer notre pensée et notre action. Là est le remède, selon moi. On a le droit de manifester son désaccord? OUI! Mais il devrait y avoir un prix (ou un responsabilité), c’est celle de discuter avec l’intervenant. Mais…

Alors j’espère un twitter propre à l’image des rues de St-Polycarpe, mais je me contente des rues de Montréal.

Bertrand (@BDmoi)

Qui aura assez d’humanité?

Qui aura assez d’humanité? Pour faire quoi?

(Des « centrales solaires-méthanol ». Dans la revue PNAS, des chercheurs suisses et suédois proposent de construire des centrales solaires sur les océans, qui extrairaient de l’hydrogène de l’eau et capteraient le CO2 de l’atmosphère, combinant ces deux molécules pour produire du méthanol, un carburant. Un peu plus de trois millions de ces centrales pourraient compenser les émissions humaines de gaz à effet de serre.) Paru dans La Presse, à petites doses, 21 juillet 2019.

Il y a plus de 2000 milliardaires au monde. Un ou deux de ces milliardaires, auraient les moyens d’assainir l’air de la planète. Pensez-y. Seul une personne peut faire le choix, parmi toutes les technologies existantes, d’une technologie et y investir massivement. Pas un gouvernement ne peut le faire. C’est impossible politiquement.

Alors le défi est lancé, qui saura le relever?

Bertrand (@BDmoi)