Le droit à LA vie ou à SA vie?

Il y a beaucoup d’opposition sur les réseaux sociaux et , pour une fois, autant dans la population. Il est dans les discussions un thème qui rejoint tout le monde mais qui devrait être abordé de façon différente.On le prend du côté de la société. Je crois qu’il faudrait le prendre du côté de l’individu.

Il semblerait que certains pensent que la société est responsable de la vie de chacun. Malgré lui. Dans beaucoup de cas on parle de l’effet du suicide de quelqu’un sur les proches et la société. Plus souvent qu’autrement on donne la parole à ceux qui l’ont observé et très rarement au suicidé. J’ai passé plusieurs fois près de le faire, j’ai parlé à beaucoup de gens qui y sont passés mais, il n’y a que très rarement que des gens m’ont dit qu’ils pensaient le faire contre quelqu’un d’autre qu’eux. Il est de multiples raisons de penser au suicide. Mon expérience en ce domaine m’amène à dire ceci: les gens prennent le suicide d’un autre comme un affront personnel. Pourquoi ne m’a-t-il pas appelé? Et vous pourquoi ne l’avez-vous pas appelé?

Les gens, en général, ne s’occupent d’un problème que lorsque celui-ci est criant. On a tant de choses à faire. Supposons que vous avez raison de le penser. Alors de quoi vous mêlez-vous quand vous jugez de la pertinence d’une personne de vouloir en terminer avec la vie? Votre culpabilité on s’en fout.

Refuser l’aide à mourir à une personne pour le motif de préserver les principes de personnes qui se foutent totalement de la vie de la personne en cause. On a supposément le droit à la vie. Mais a-t-on le droit à SA vie? Plusieurs vont dire: il peut changer d’idée. Ouais, pis? Si il change d’idée, il le dira. Mais entretemps que sa volonté sois faite.

Si vous êtes si occupés à vos affaires, ne vous mêlez pas de celles des autres. Si vous appliquez aux autres, la peur que vous avez de vous-mêmes, c’est votre problème et pas celui de la société. Je deviens méchant quand les gens empiètent sur le territoire des autres. Celui-ci est l’ultime lieu où la volonté personnelle peut s’exprimer.

Donc, voyons le côté personnel de l’affaire. La personne dispose-t-elle des moyens pour vivre décemment sa vie? Lui a-t-on procuré les nécessités de la vie? La personne peut-elle s’attendre à une mort décente? Devra-t-elle passer par les affres de la noyade dans ses sécrétions pour enfin être libérée? Souvent on sait ce que sera la mort mais on ne sait pas quand. Il est des morts horribles, longues et souffrantes. Peut-on laisser le choix à ceux qui se doivent de le faire, ce choix?

Bertrand (@BDmoi)

Dans la chaleur de l’été.

Hier dans la chaleur de l’été, à peine soulagé par 2 climatiseurs qui peinaient à maintenir un frais 74 degrés, température très chaude pour mon système, mon cerveau a disjoncté. J’ai commis un texte http://bdmoi.mdugre.info/la-realite-de-ce-qui-est/

Ce texte est déroutant. Contrairement à mon habitude de traiter d’un sujet dans un maximum de 400 à 500 mots, j’ai traité de beaucoup de sujets dans ce même espace. À première vue c’est déroutant. Mais je me dois de dire que je suis assez content du résultat. C’est probablement ma meilleure synthèse du sens de la vie. Il faut être prêt à se contorsionner mentalement pour en apprécier la teneur.

Est-ce la chaleur qui m’a inspiré? est-ce la chaleur qui le rend si déroutant? mais je ne sais pas ce qui est la réalité mais mon portrait de la Réalité est exactement ce que j’en résume. Le sens de la vie, s’il en est un, est celui de l’enfance à la vieillesse. C’est tout. Pour certain il est plus long pour d’autres il est plus court. Se poser des questions sur le sens de la vie est illusoire mais fait partie de la réalité. Chacun n’a que son existence pour définir et exhaler son parfum. “Je pense donc je suis”(Descartes) n’est que le début. On pense que l’on est mais on n’est pas. On joue à un jeu où l’on est souvent perdant.

Pourquoi sommes-nous perdants? Parce que beaucoup jouent à un jeu de rôle. Plutôt que d’être, ils s’inventent un personnage. Mélange de ce que les gens autour, principalement les parents et les éducateurs, ont tenté d’inculquer au jeune, de ce qu’il en a retenu, de ce qu’il a foncièrement rejeté, et du reste de ce qu’il a lui-même perçu de la Réalité. Tout ce mélange est ce que nous exhalons comme parfum.

Alors cessons de perdre notre temps à courir à l’extérieur, il fait trop chaud, mais profitons de ces instants pour vraiment saisir ce qui nous manque, foncièrement. Personne ne peut le faire pour nous et le temps pour y arriver est compté. Ma définition de besoin est simple. C’est: ce qui nous manque pour être ce qu’on est vraiment. Pour les définir, ces besoins, on a un outil fabuleux qui s’appelle la réflexion. À partir de la conscience, la réflexion nous amène dans des territoires inconnus, nous.

Alors il fait chaud, mais plutôt que de se morfondre à avoir chaud, buvons de l’eau jusqu’à plus soif, et laissons errer notre cerveau vers des contrées tellement rafraîchissantes, notre “être”.

Bertrand (@BDmoi)

La RÉALITÉ de ce qui est.

J’ai un concept qui s’appelle la Réalité. Avec un grand R. Pas la réalité. La Réalité est ce qu’elle est et n’est pas ce qu’elle n’est pas. J’en parle et je l’écris souvent. Même moi, je n’ai aucune idée de ce que le concept embrasse ou pas. J’ai comme l’impression que, tout comme le soleil n’éclaire qu’une partie de la Terre à la fois, l’on ne peut percevoir qu’une petite, très petite partie chacun. Mais, et je vais en surprendre plusieurs, on ne sait pas ce qu’on ne sait pas. On n’a aucune idée de l’amplitude de la Réalité qu’on voit.

C’est tellement évident. Il faut se prendre pour ce qu’on n’est pas pour penser que l’on sait tout ce qu’on sait. La majorité de ce qu’on pense savoir est croyances. Qui elles sont irréelles ou pas. Y a-t-il un Dieu, y a-t-il un dieu, y a-t-il des extraterrestres? Tout ça fait partie de la Réalité, ou pas. Il y a un nombre infini de questions qui demeurent actuellement sans réponse réelle. Si on accepte la possibilité du voyage dans le temps , on doit accepter qu’il est possible de voyager plus rapidement que la lumière. Un ne peut aller que si l’autre existe.

On accepte donc les univers multiples et autres choses plus ou moins possibles dans la Réalité. La Réalité est. Je ne le dirai jamais assez pour en saisir toute la grandeur. Moi-même. Alors se tracasser pour le port d’un voile en classe ou y a-t-il une vie après la vie, est aussi illusoire que tout le reste. En période de canicule il fait chaud. Le cerveau tourne au ralenti quand il ne déraille pas carrément. La réalité il a fait 50 degrés à Paris, la semaine passée. La Réalité le reproduira ou pas ou pire encore.

Toutes les questions que l’on se pose sont aussi vaines. Il n’y en que deux qui comptent. Qui suis-je? et, de quoi ai-je besoin? C’est tout. Toutes nos énergies devraient être utilisées à répondre à ces 2 questions et à chercher à acquérir les réponses. Pas à s’entredéchirer pour des stupidités que l’autre a dit ou l’autre pense. Il fait chaud et il fera froid. A-t-on tellement de temps à débattre de choses insipides. Si Oui? La vie est vraiment trop longue et l’expérience humaine est insignifiante.

Bertrand (@BDmoi)

Responsables

Il n’est de coupable dans la mort d’une fillette de 7 ans. Dans un autre dossier: « Cet enfant n’était peut-être pas placé au bon endroit, avec des adolescents », a concédé le ministre. Le système est responsable. De dire le CIUSSS.

La responsabilité est le devoir de répondre de ses actes, toutes circonstances et conséquences comprises, c’est-à-dire d’en assumer l’énonciation, l’effectuation, et par suite la réparation voire la sanction lorsque l’attendu n’est pas obtenu. Wikipédia

Qu’il me soit permis de dire, une fois pour toute, qu’il n’y a pas de système. Il existe des organismes, des organisations, des sociétés mais pas de système. Ce sont des gens qui posent des actes. Et ils ne sont pas incompétents. La preuve?

Je déteste le mot “incompétent” car il signifie généralement ne pas avoir les connaissances. Ici on a à faire avec des “irresponsables” qui déclinent les compétences sur lesquelles ils ou elles ont été engagé(e)s.

Que ce soient les intervenants, les patrons, les juges, les avocats, les parents ou qui que ce soient, il y a des coupables. Il y a des responsables. On m’a appris qu’on pouvait pécher en paroles, en action ou par omission, Je ne crois pas au péché, mais je crois en la définition de la responsabilité.

On m’a souligné qu’il existe un système mondial de contrôle de la planète. Une conspiration. C’est peut-être vrai. Mais s’il en est ainsi c’est parce que Il est des gens qui possèdent une fortune. Ils pèsent de tout leur poids dans ce qu’ils espèrent être leur choix. Mais ce sont des gens qui pensent avoir un pouvoir. Ils ne mènent que parce que les autres gens pensent ne pas avoir de pouvoir sur leur vie. C’est ça le système.

Tout n’est qu’individus, inconscients ou conscients de leur pouvoir personnel, qui transigent ou abdiquent. Tous sont responsables. Je m’inclus dans ce total. Je me questionne continuellement sur le pouvoir que j’ai et j’essaie de l’utiliser à bon escient.

La question qui se pose maintenant c’est: “Vous, êtes-vous responsables, conscients et puissants?”

Bertrand (@BDmoi)

Passer de l’économie à l’écologie

Souvent on me traite de rêveur. N’est-ce pas souvent ainsi que débute les changements. Par le rêve d’une personne qui le communique à une autre et boule de neige. J’entrevois une façon de sortir du marasme actuel de nos sociétés. Mais elle n’est possible que si l’on change diamétralement de pensée, de discours, de choix de vie, finalement.

Nous vivons dans un monde d’économie. Les discours et les pensées de bien des politiciens et savants ne concernent que l’économie. Faire prospérer une économie qui est supposée rapporter à chacun sa juste part de la richesse globale. Une économie toujours en croissance à partir des richesses incommensurables de la planète. On s’aperçoit, à l’usage, que ce modèle a ses ratés. Concentration des richesses, pollution, insatisfaction mondiale… Mais on dure et on perdure à dire créons plus de richesse et on la partagera mieux. Un philosophe a dit “Vous êtes pas écoeurés de mourir bande de caves”-Péloquin.

Comment passer de l’économie à l’écologie. Oui passer de l’un à l’autre. Qu’est-ce que l’écologie? L’écologie c’est se lever le matin et travailler de concert avec les autres pour améliorer l’état de la planète et par conséquent notre situation. Mais c’est tout un chambardement. Passer du gain personnel, perçu action par action, au gain sociétal tout simplement parce qu’il existe. Je vous l’ai dit, je sais, je rêve. Mais réfléchissons-y un peu. Par une belle journée d’été où il y a la possibilité de ne pas se battre contre les éléments.

Pensez-y des déserts resplendissants de verdure, des humains occupés à profiter de cette vie florissante à la grandeur de la planète. Oups! Je rêve. Mais, c’est possible. Techniquement, aujourd’hui, nous en avons la capacité, c’est plus que démontré. Physiquement nous en avons l’organisation humaine, c’est démontré par la richesse de notre imagination et de nos talents divers. Mais, car il y a un mais, nous avons hérité d’un passé discordant. L’individualisme, égocentrique et personnel (moi et ceux qui sont avec moi) qui ne comptabilise que ce qui m’appartient et me procure ma place dans le monde, et m’assure une certaine sécurité, pourvu que je fasse ce qui m’a permis de me rendre jusqu’ici, est la règle d’or.

Plutôt que d’épanouir la richesse de la planète, on se démène comme des diables dans l’eau bénite, plutôt que de vivre dans un paradis qui pourrait aussi bien être que le cauchemar dans lequel plusieurs nous font vivre. L’énergie est disponible, l’eau est disponible, la vie est disponible, l’imagination est disponible, tout est à faire. La croissance infinie ne peut s’apporter que par la vie qui crée de nouvelles possibilités.

Le consumérisme, c’est la mort à plus ou moins brève échéance. On ne peut tout détruire indéfiniment. La vie nous a créé tels que nous sommes. Sommes-nous tels que nous pouvons ramener la vie au premier plan? Comment assurer le bonheur de chacun en développant la vie sur la planète? Telle est la question, mais ne nous fions pas aux financiers pour en trouver la réponse. Ce qui tuerait les financiers à coup sûr c’est que tout le monde paient ses dettes et vivent au rythme de la planète, qui peut être exaltant. Mais c’est un rêve.

Comment faire la transition? Je serais bien heureux de le trouver. Mais une chose est certaine, ce n’est pas en élisant des politiciens qui nous entretiennent dans les modèles du passé

Bertrand (@BDmoi)

Le monde a-t-il tant changé?

Le monde a-t-il tant changé? Le monde a changé oui. Dans quel sens? je ne saurais le dire. Il est dans la phrase le mot “tant”. Ce qualificatif me permet de dire que le Sage Salomon dans la Bible avait raison. Rien ne change, jusqu’à temps qu’il y ait une cassure. Y aura-t-il cassure? Cassure météorologique, sociologique, psychologique? Toutes sortes de cassures?

Depuis 2000 ans il n’y a pas eu de grande cassure. Il y a bien eu une période de dormance, que l’on appelle, le moyen-âge, puis il y a eu la Renaissance mais ce fut plus une évolution qu’une cassure. Certains diront que l’ère industrielle est une véritable révolution. Ce temps a vraiment vu l’Homme influencer grandement son habitat. Beaucoup diront au point de le détruire. Nous sommes à la fin de quelque chose. Tous semblent en convenir.

Mais qui dit la fin, dit le début d’une autre chose. Combien de temps durera la fin et combien de temps cela prendra-t-il au début de se manifester? Cette question est sans réponse de chacun. Ou, au contraire, appartient-elle à chacun? Je sais que je ne vivrai pas la transition complète. Je sais aussi que mes enfants ne la verront probablement pas. La Réalité est, et elle sera ce qui sera. Évolution ou révolution.

Nous bénéficions de ressources exploitées et disponibles à la reprise et à la renaissance d’objets de toutes sortes. Nous avons la technologie et les connaissances pour y arriver dans un délai relativement court. “Relativement” est le mot clé. Tout dépend de notre révolution sociale. Elle tarde à venir. La vague de populisme à travers le monde semble nous préparer à cela. Ayant tout essayé, depuis la dernière crise financière de 1929, nous en sommes revenus à un état de distribution de la richesse qui est dérisoire.

Les richesses accumulées dans des réserves de lacs d’argent personnels sont si grandes qu’elles parviendraient, grâce à l’eau contenue dans l’air et à l’énergie inépuisable du soleil, à éradiquer la famine et la sécheresse sur la Terre. Parfaitement possible aujourd’hui d’imaginer des déserts resplendissants de verdure et des populations entières dévouées à l’avancement de la vie sur notre planète.

Je rêve, mais c’est une révolution possible aujourd’hui. Nous avons les ressources pour y arriver. Le seul obstacle, et il est de taille, c’est que l’Homme a encore besoin de l’outil de l’argent pour mobiliser ses ressources mentales et physiques. L’être humain, malgré tous les signes de puissance dont il possède, n’a encore pas pris son essor pour réaliser ce dont il est capable, pour le bien de tous.

La véritable révolution sera quand il n’y aura plus besoin de l’argent pour que les choses se fassent. Comme je l’ai dit ce sera une révolution et je ne la verrai pas. Mais, s’il est possible que cela se réalise, cela se réalisera. Si une comète ne vient pas annihiler la vie sur Terre.

Bertrand (@BDmoi)