Quand on équilibre deux contenants qui ne sont pas à niveau.

Une logique indiscutable est celle-ci: il faut enlever du contenant qui en a plus, pour mettre dans le contenant qui en a moins pour équilibrer les niveaux. C’est évident n’est-ce pas? Pour un plus grand équilibre monétaire, alors que les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent, ne faudrait-il pas appliquer le même principe? Attention je n’ai pas dit égalité j’ai dit plus grand équilibre.

Je crois que socialement il y a consensus sur la chose à faire. Mais là où ça ne va pas c’est dans le moyen. Actuellement, dans notre société, il est admis que le système soit déficient. Plusieurs phénomènes empêchent la répartition de l’argent et la percolation vers le bas. Je ne peux faire l’énumération de tous ces aspects mais je me contenterai d’en citer trois.

Premièrement, la possibilité de thésauriser de vastes sommes dans des personnes juridiques, sous prétexte de je- ne-sais-quoi.

Deuxièmement, le dégrèvement de l’impôt pour revenus de sources autres que le salaire. Que ce soit sur les dividendes ou les gains de capitaux c’est une mesure qui je crois favorise ceux qui ont de l’argent et peuvent ainsi en divertir une partie.

Troisièmement, le peu de progression dans l’échelle de l’Impôt personnel et la grande quantité d’échappatoires possibles.

Qu’est-ce que je changerais? Pas d’impôt des sociétés.Production de rapports financiers avec Obligation de verser les dividendes réalisés dans l’année. Possibilité de créer des réserves pour investissements dans un plan quinquennal. Tous les revenus comptabilisés dans les mains des personnes physiques. Et finalement pas de distinction sur la provenance du revenu.

L’impôt n’est pas le ministère de l’éducation financière. Il faut financer l’état et répartir la richesse des individus. En mars 2019 j’ai écrit un texte qui résume ma pensée. http://bdmoi.mdugre.info/de-limpot-et-du-revenu-minimum-garanti/

Il est possible d’améliorer les choses. Mais on veut absolument les régler. Socialement, un consensus est impossible. Il faudra qu’une majorité vote en faveur d’un parti qui proposera une modification majeure du système. Nous assistons donc à une course qui durera longtemps: la venue d’un tel événement ou la venue des extra-terrestres. Je n’en verrai pas la fin.

Bertrand (@BDmoi)

Le siècle de la reconnaissance?

Jadis il y a eu le siècle de la Renaissance. Après une période plus terne est arrivée une période de renouveau des arts et des sciences. Aujourd’hui, y a-t-il un parallèle à faire mais pas dans la même mesure. Et je m’explique. Après une période de pression sociale immense, induite par la religion catholique, pression à la conformité et à l’obscurité des différences, est-on maintenant dans une période de clamer sa différence? Période où il faut absolument être reconnu pour une différence quelconque, sinon on est qualifié de mouton.

Pour les partisans du retour du balancier, ce n’est que justice. Mais pour moi, adepte de dosage, c’est irréaliste. On a dépassé la mesure juste en société. Je crois au bien d’être soi. Je suis assez original en ce sens. Mais, vouloir être reconnu par les autres comme tel est digne de l’enfance.

Nous sommes dans un monde où l’On veut que l’autre nous reconnaisse pour ce que l’on se pense. Crier sa différence heurte les autres, car ils sont différents (ça va de soi). Alors vivre sa différence se fait à son niveau à soi. Il y a bien les proches qui se mêlent de commenter ou de dire mais, si ils ne comprennent pas notre différence et ne l’accepte pas, ce qui arrive souvent mais pas tant que ça, doit-on opérer un schisme et rechercher la société de gens qui les acceptent.

Mais pour beaucoup ce n’est pas assez. Il faut qu’ils soient reconnus comme différents. C’est une grande preuve d’égocentrisme et aussi un des malheurs de notre époque. Les minorités se groupent pour réclamer la reconnaissance et la supériorité de leur différence. Là tout est confus. C’est une pression sociale contre la pression sociale.

Il faut évoluer vers une période de respect des droits et des lois, tout en vivant notre vie. Vivre en société a ses avantages et ses inconvénients. Donc modérons nos transports et surtout nos attentes. Il est une chose de vivre, et c’est bien, et une autre de vouloir être reconnu pour ce qu’on est quand on n’est pas connu. Il faut être satisfait d’être accepté comme tel et ne pas s’attendre à être reconnu.

Bertrand (@BDmoi)

La voie de la facilité.

Un par un, individu par individu, on cherche la voie de la facilité. Dans notre société d’abondance, il est tellement facile d’avoir ce qui est nécessaire. Il y a bien une frange, très petite, de la population qui souffre du nécessaire, mais, faut-il croire qu’il n’est pas si nécessaire puisqu’ils vivent sans. Entendez-moi bien, je ne dis pas qu’ils sont bien, je dis qu’ils ont ce qu’il faut ou périssent. Mais ça on ne le voit pas, pas assez.

Alors on mène une petite vie, dans notre petit patelin, avec nos petits problèmes qu’on exagère, et nos petits projets pour sortir du spleen quotidien. Tant de choses sont à faire et à organiser, on se retranche derrière le spectre de la pandémie pour excuser notre apathie. La réalité c’est que le gros du travail doit d’abord se passer entre nos deux oreilles.

Il y a le temps de réfléchir, les moyens de s’informer, et le cerveau pour procéder au tri. Mais, ça demande un effort. Effort de volonté, d’imagination mais surtout d’empathie. Plutôt que de réfléchir à la situation de l’autre à notre place,peut-on s’imaginer, nous, dans les conditions de l’autre. Alors, et seulement alors pourrons-nous apporter le coup de pouce dont la personne a besoin.

Mais on se projette nous, avec notre situation personnelle, dans la position de l’autre. On le juge stupide et on a une liste pleine de Y’A QU’À… C’est la voie de la facilité. C’est la réalité et c’est triste car nous disposons de tous les moyens pour améliorer la situation des gens. Mais y’a qu’à le faire, c’est pas facile.

Bertrand (@BDmoi)

Le mal n’existe pas.

On nous a rempli l’esprit, quand on était jeune, de l’existence du mal. Mais celui-ci n’existe pas. Tout comme la chaleur, le froid est l’absence d’énergie, le mal est l’absence du bien. Pas besoin d’épiloguer longtemps, quand on y pense. Le temps qu’on ne fait pas le bien, le mal ne s’insinue pas , il n’y a que l’inertie. Les forces en mouvement se heurtent à qui mieux mieux et occasionnent des accidents plus ou moins majeurs pour les personnes.

Donc, essayer de contraindre les gens à ne pas faire le mal est illusoire. Il faut forcer les gens à faire le bien. Mais, comment? AHHHHHHHHHHH! là est toute la question. Mais se la pose-t-on? On fait des lois pour empêcher ceci ou cela, mais peut-on faire des lois pour prescrire quelque chose? On essaie, avec la vaccination, de convaincre les gens. Une loi aurait un certain effet, mais rien ne peut arriver, sans que l’On essaie.

Bertrand (@BDmoi)

Des mots de moumounes!!!

Devrait, risque, pourrait… Tous des mots qui démontrent bien où l’On est rendu. Des mots de moumounes, de gens qui veulent le beurre et l’argent du beurre, qui veulent que les choses changent sans rien changer.

Nous sommes rendu en territoire woke pour cette raison. Avez-vous remarqué que les personnes qui disent que ce n’est pas la solution idéale le disent toujours pour se disculper de ne pas faire partie de la solution possible. Il n’y a pas de solution idéale, pour aucun sujet. Il y a des éléments de solution pour des problèmes réels.

On choisit de remettre la possibilité d’amélioration dans les mains des autres. C’est un choix, facile, déresponsabilisant qui démontre le peu de colonne dont on fait preuve. On se replie sur le fameux concept d’optimal et de maximum. L’optimal n’existe qu’en mathématique des matrices. Dans la vie on doit composer avec le possible. Le seul possible qu’il y a c’est de chacun faire sa part. Mais, encore là, c’est impossible.

Y a-t-il moyen que suffisamment de gens fassent leur possible, aujourd’hui, dans le monde réel? La question est lancée. Y a-t-il des gens, non seulement pour y répondre, mais pour agir en ce sens? Ou sommes-nous trop moumounes?

Bertrand (@BDmoi)

Tout ou tous n’existe pas!!!

Rien n’est tout ou rien. Il n’existe, dans la nature, que dosage. Dosage plus ou moins centré vers une certaine quantité ou qualité. Mais il y a toujours (c’est un cas ou on peut l’utiliser) quelques plus ou moins écartés qui font que l’on ne peut extrapoler un principe. Où est-ce que je veux en venir? Au fait que l’on généralise surabondamment. Presque partout.

On traite les autres d’ignorants, de notre situation, quand on ignore pratiquement tout de la situation des autres, obnubilés que nous sommes de notre propre situation.

On ne sait que très peu de la Réalité. La seule réalité que l’On connaisse est la faible proportion de ce que nos sens et nos filtres perçoivent autour de nous. Donc, en conséquence, on ne peut s’énerver de ce que les autres ne connaissent pas notre situation.

Ce qui fout beaucoup de troubles dans les relations humaines, c’est que l’On pense que l’autre nous en veut et n’est pas coopératif. C’est trop de conscience présupposée de l’autre. Il est ignorant, c’est tout. Alors plutôt que de projeter sa connaissance de notre situation, projetons notre ignorance de la situation de l’autre. Le seul remède? L’échange entre les gens. Mais ça prend du temps et les gens ont tendance à considérer ce temps comme perdu quand on a à expliquer aux autres, ce qui est évident pour eux.

L’atmosphère est troublée et les attentes sont à la taille de l’Univers. Ralentir est la seule panacée au problème. Mais prendrez-vous le temps de réfléchir au problème et d’essayer de ralentir?

Bertrand (@BDmoi)

Les hommes qui…

Les hommes, et les femmes, ne sont pas. Nous sommes tous différents. Chacun a au moins une particularité. Il y a bien des sous-groupes, mais ils ne sont pas homogènes. Catégoriser les gens est la pire forme de manque de respect envers une personne. Les sciences sociales (hum! pour sciences) ne font que propager des stéréotypes qui n’ont de valeur que lorsqu’on discute de gros groupes d’individus.

Les gens, surtout dans les médias, tous les médias, s’adressent non pas à chacun de nous mais à un public cible. C’est dommageable pour notre société. L’approche Marketing n’est valable que pour l’ensemble.

Il nous faut absolument personnaliser nos échanges humains. Cesser de penser par médias interposés. Notre vision individuelle est faussée par l’immense désincarnation des informations qui nous sont assénées. La pandémie en est un parfait exemple. On n’arrête pas de nous parler de ce qui arrive à quelques-uns mais on perd de vue l’ensemble.

Donc on entend des choses comme “PLUS JAMAIS”. Ce n’est pas réaliste et ce n’est pas vrai. Notre diversité est ce qui protège l’ensemble et c’est ce qui rend chacun vulnérable. Vulnérable à l’isolement et vulnérable à la raillerie. Plutôt que de chercher à connaître l’autre, on se fie à quelques apparences et on extrapole le reste basé sur des stéréotypes. Connaître l’autre est la prémisse qui permet l’accord et l’évolution des personnes.

Cela était valable dans la préhistoire et surface en 2021. Mais n’est-il pas temps, en 2021 justement, à l’aube du troisième millénaire, d’entrer dans une civilisation plus évoluée? Ce ne sont pas le moyens qui manquent. Mais le voulons-nous vraiment?

Bertrand (@BDMOI)

Un objectif?

Dans la gestion de projets, l’objectif peut être, en référence à un but, un résultat, à atteindre ; le point où l’on se propose d’arriver, ce que l’on vise. Le mot est proche de la notion de « fins ou de finalité », utilisés au pluriel. Wikipédia

Quand j’enseignais au CEGEP en gestion des affaires, je disais toujours ceci: sans objectif on n’arrive pas à grand chose mais, avec un objectif vient une joie ou une peine. Joie de l’atteindre s’il est difficile, peine de l’atteindre s’il est trop facile. Déterminer la date d’atteinte présumée est une des contraintes à respecter. Mais, ne pas l’atteindre à la date prévue, peut être une grande joie parce qu’il était justement inatteignable. Atteindre la cible, même si ce n’est pas le point central, est déjà quelque chose. Atteindre le centre au deuxième essai est aussi méritoire.

On réussit rarement les choses du premier coup. Là où le problème réside c’est dans la persistance. On abandonne parce qu’on n’a pas atteint l’objectif. Dans notre folie d’optimisation, tout est au suprême, vrai ou faux, oui ou non. “Près de” n’existe pas, “presque” encore moins. Donc dès qu’on s’aperçoit que l’On n’atteindra pas l’objectif on baisse les bras. C’est ça qui est arrivé dans le passé.

Donc, cette fois-ci, cherchons à nous rapprocher des objectifs, jusqu’à la dernière minute. Alors sera-t-on surpris des résultats obtenus et aurons-nous une grande joie d’avoir diminué les effets néfastes des gaz à effet de serre.(GES)

Bertrand (@BDmoi)

Aimer est-il dépendre de l’autre?

Il est une énorme différence entre l’amour et la dépendance. Mais au point de vue personnel, n’en est-il pas ainsi? L’attrait d’Une personne pour nous peut être qualifié d’amour quand il est pourtant question d’amour-propre. Il y a de multiples raisons pour s’associer avec une autre personne dans la vie. Il y a effectivement l’amour de l’autre personne que l’On éprouve profondément. Je le crois cependant rare. Voilà qui explique le taux de séparation de plus de 60%.

Ceci étant dit, dans notre société égocentrique, il est plus fréquent de faire une association du style parasite. Je suis dur mais je crois être réaliste. Il existe beaucoup de motifs pour parasiter un autre organisme. Je n’entrerai pas dans les détails. La beauté dans le parasitisme humain, s’il y en a , c’est que les 2 en profitent mais sur des plans différents.

Ce parasitisme, d’après moi est la cause de toutes les violences dans les couples. Violences physiques comme psychologiques. La jalousie n’est que la crainte de perdre sa sécurité d’approvisionnement de ce qu’On retire de la relation. Que ce soit affectif, financier, sécurité ou autre, on a peur de perdre ce qu’on retire de la situation.

Donc, à mon avis, dépendre de l’autre est un signe majeur de dysfonction dans le couple. C’est triste, mais, selon mes observations, cela correspond à la majorité des cas. Ce fut le mien pendant 15 ans et j’ai terriblement souffert à la rupture du couple.

Aujourd’hui, 30 ans plus tard, j’écris ce texte pour faire comprendre l’Ironie du cri de “PLUS JAMAIS”. Cela se reproduira ad vitam aeternam, tant qu’on élèvera les enfants à dépendre des autres. IL faut encourager l’autonomie et l’amour de l’autre. Mais notre exemple est très fort pour les jeunes qui sont imprégnés de la dépendance des parents. C’est complexe et sans solution apparente. Mais pouvons-nous le considérer et en parler?

C’est la grâce que je nous souhaite.

Bertrand (@BDmoi)

Mirage du passé, brouillard du futur.

Bien des gens ont des mirages du passé. C’est une vue de l’esprit et non pas de la réalité qui a été vécue. L’Histoire? Une série de batailles et de guerres qui n’ont de réalité que celle d’avoir marqué les esprits par les morts et les blessés qu’elles ont créés dans leur folie.Mais la vraie Histoire c’est celle des gens qui ont vécu une vie difficile et remplie de peines.

Pourquoi n’en sortons-nous pas de cet éternel recommencement. Ce n’est pas une question c’est une terrible constatation. Les gens se fient sur le passé pour se prémunir du futur. La peur gouverne le monde. Depuis qu’on est tout jeune on nous instille la peur de l’autre, l’autre personne, l’autre ville, l’autre pays, l’autre puissance…

Maturerons-nous un jour? La pandémie pourrait être une occasion pour s’y adonner. Faudrait-il faire abstraction du passé? Faire table rase? N’a-t-on pas suffisamment conscience de toutes les horreurs passées pour ne plus s’en soucier et faire d’un futur un temps plus serein?

IL faut savoir d’où on vient pour savoir où l’On va. Rien, mais rien, n’est plus faux. Il faut 2 choses pour tracer la route à suivre: savoir où l’On se situe et savoir où l’On veut se rendre. C’est tout. Le passé ne compte pas. Les astres nous guident dans la voie à suivre. L’Intelligence, dont on se croit investi semble faire défaut. Le bruit dans la collectivité empêche la société d’évoluer.

Peut-on se réunir pour choisir une destination commune réelle? Reformer une société qui a un but en commun et un sentiment d’appartenance à un tout plus grand qu’eux. L’espoir est permis. Mais le brouillard du futur actuel est épais. Serons-nous moins inconscients que les gens du passé? Je commence à en douter, non pas que les gens sont moins intelligents, mais ils sont autant, sinon plus, mal informés.

Bertrand (@BDmoi)