Les hommes qui…

Les hommes, et les femmes, ne sont pas. Nous sommes tous différents. Chacun a au moins une particularité. Il y a bien des sous-groupes, mais ils ne sont pas homogènes. Catégoriser les gens est la pire forme de manque de respect envers une personne. Les sciences sociales (hum! pour sciences) ne font que propager des stéréotypes qui n’ont de valeur que lorsqu’on discute de gros groupes d’individus.

Les gens, surtout dans les médias, tous les médias, s’adressent non pas à chacun de nous mais à un public cible. C’est dommageable pour notre société. L’approche Marketing n’est valable que pour l’ensemble.

Il nous faut absolument personnaliser nos échanges humains. Cesser de penser par médias interposés. Notre vision individuelle est faussée par l’immense désincarnation des informations qui nous sont assénées. La pandémie en est un parfait exemple. On n’arrête pas de nous parler de ce qui arrive à quelques-uns mais on perd de vue l’ensemble.

Donc on entend des choses comme “PLUS JAMAIS”. Ce n’est pas réaliste et ce n’est pas vrai. Notre diversité est ce qui protège l’ensemble et c’est ce qui rend chacun vulnérable. Vulnérable à l’isolement et vulnérable à la raillerie. Plutôt que de chercher à connaître l’autre, on se fie à quelques apparences et on extrapole le reste basé sur des stéréotypes. Connaître l’autre est la prémisse qui permet l’accord et l’évolution des personnes.

Cela était valable dans la préhistoire et surface en 2021. Mais n’est-il pas temps, en 2021 justement, à l’aube du troisième millénaire, d’entrer dans une civilisation plus évoluée? Ce ne sont pas le moyens qui manquent. Mais le voulons-nous vraiment?

Bertrand (@BDMOI)

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