Ce qui nous divise

Tout l’accent est mis sur nos différences et sur ce qui nous divise. On amplifie les stéréotypes et on généralise à outrance. C’est paradoxal. On qualifie les individus selon une ou deux apparences, physiques ou connues de nous, et on extrapole la valeur de l’individu. Les … sont donc il est tel. Exemple il est gros donc il mange trop. C’est vrai dans certains cas mais pas d’autres.

Non, nous sommes divisés et c’est bien dommage. Le culte de la minorité est là pour durer. La pandémie n’aide pas. Toute les sous-sous-catégories implorent le gouvernement de les vacciner en priorité. On se voit comme une minorité brimée quand on est un majorité d’égocentriques. Égocentriques au point d’en être égoïstes.

Nous sommes divisés, outrageusement divisés, et par-dessus tout isolés de nos proches par la pandémie. Tous nous sommes dans cette situation. La majorité suivent les recommandations des gouvernements. Les minorités sont pointées du doigt et de l’opprobre des médias. Rien pour encourager les rapprochements.

La pandémie fait ressortir la vraie épidémie, celle du repli sur le pauvre petit moi et la perception que les autres sont responsables de mes problèmes. On en est là. Où cela aboutira-t-il? Bien Nostradamus a prédi une éclipse de 7 ans suivie de 3000 ans de bonheur. Y croyez-vous?

Bertrand (@BDmoi)

Est-ce égocentrique?

Il est deux façons de base de voir les choses: celle de celui qui fait et celle de ceux qui regardent. Bien des gens font des procès d’intentions. Ils s’imaginent les raisons d’agir ou de dire de quelqu’un par rapport à ce qu’ils croient orienté vers eux. C’est de l’égocentrisme forcené. Il est tellement répandu ces procès d’intentions que je ne peux que les déplorer.

Mais regardons de celui qui fait ou qui dit. Il est certain que personne ne fait ou ne dit quelque chose pour rien. Consciemment ou inconsciemment on a un but à dire quelque chose. On cherche soit à se disculper ou à inculper un autre, rendre les autres responsables de ce qui nous trouble.

Personnellement, j’essaie de rendre les gens conscients de leur pouvoir. J’essaie de faire accéder les gens au bonheur que je ressens. Je ne me pense pas meilleur que les autres, tout simplement beaucoup plus chanceux. Vouloir faire accéder les gens au bonheur n’est pas égocentrique. J’essaie de faire voir les conditions nécessaires au bonheur. Je n’essaie pas de donner la recette, elle n’est pas la même pour chacun. Mais quelles sont-elles les conditions?

  • Pas de dettes
  • Connaître ses besoins (pas ses désirs)
  • Identifier les moyens pour satisfaire ses besoins
  • Aller chercher ce dont nous avons identifié la nécessité

La pandémie est le moment idéal pour effectuer cette démarche. Mais pour cela il faut se départir de nos idées sur l’argent. L’argent n’est qu’un moyen d’obtenir certaines choses des autres. Moi, je parle d’autosuffisance. On vit avec les autres mais on n’est heureux que par soi-même. C’est cru, c’est dur mais c’est la réalité. Je crois sincèrement que ce ne sont pas les conditions qui nous font mais nous qui faisons les conditions.

Notre éducation a été faite par des gens qui ont été mal éduqués. Ce n’est pas leur faute. Mais ce ne devrait pas être une excuse pour que ça continue. Mais ce n’est pas très répandu. On préfère se dire c’est pas ma faute c’est à cause de mon enfance, de mes parents, des gens que j’ai fréquentés…

Soyez égocentriques et pensez pour vous. Profitez de cette pause de l’influence des autres pour vous centrer sur vous mêmes. C’est tout ce que je vous souhaite et c’est de bon coeur.

Bertrand (@BDmoi)

Des anecdotes…

Une anecdote: du grec α préfixe privatif et εκδοτος : non publié, inédit, est une particularité historique, un trait de mœurs ou de caractère, un détail secondaire de l’action, une petite histoire qui se raconte plaisamment et se retient aisément car faisant appel aux sentiments : humourhorreur, etc. et dont la transmission orale est, en conséquence, aisée. – Wikipédia

Voilà ce qu’est rendue l’information aujourd’hui. Une série d’anecdotes qui ne reflètent en rien l’état de la situation du monde. Le monde est complexe et diversifié. On généralise la perception du monde par l’utilisation d’anecdotes choisies pour instiller des émotions aux gens. Les gens sont désabusés par les coups répétés des anecdotes choisies par les médias. Tous les médias. On n’en a que pour les émotions.

Malheureusement, ce que je décrie, n’est pas une anecdote mais un fait généralisé. Il faut absolument faire confiance à ce qu’on voit directement avec nos yeux. Il arrive qu’il y ait des éléments troublants dans notre environnement. Mais ils sont anecdotiques, arrivent peu souvent. La vie n’est pas si terrible que l’On veut bien nous la montrer. Cessons de croire les autres et croyons ce que nous percevons avec nos sens propres. Ainsi, le monde n’est pas ce qu’on nous raconte.

Bertrand (@BDmoi)

Des adjectifs et des adverbes.

L’adjectif qualifie le nom et l’adverbe qualifie le verbe. C’est ce qu’on m’a appris, dans le temps. Mais, l’expérience m’a surtout appris à ne pas trop (adverbe) les utiliser. Comme on dit le diable est dans les détails. Bien souvent peut-on s’entendre sur une phrase sans adjectif ou adverbe. Le principe est simplement énoncé et on acquiesce assez facilement. Il faut faire particulièrement attention à l’utilisation de ceux-ci comme attribut avec le verbe être. Se qualifier ou qualifier les autres ouvre la porte à toutes les remarques et toutes les appréciations possibles.

Dans les négociations, toutes les négociations, personnelles ou d’état, tous les troubles résident bien souvent dans les nuances introduites par les adjectifs et les adverbes. En prendre conscience et les éliminer d’office pour s’entendre sur le principe est la voie à suivre. Le principe étant établi, ensuite peut-on le nuancer.

Il est possible de communiquer et de s’entendre, ou pas, en fonction des idées de chacun. Cela peut se faire dans un climat serein. Une des premières constatations que j’ai comprises dans la vie c’est combien difficile il est de partir du spécifique pour remonter au global ou synthétiser. On est beaucoup mieux de s’entendre d’abord sur un principe de base simple, global, et de nuancer par étapes vers les nuances spécifiques.

Il est des mots que l’On doit utiliser avec parcimonie, pour ainsi dire presque jamais. Les principaux auxquels je pense sont: toujours,jamais, trop, insuffisant, beau, laid, tout, tous, aucun et bien d’autres qui ont la particularité d’exprimer des appréciations personnelles basées sur les croyance ou les apparences.

Les réseaux sociaux seraient (bien plus) (vivables et agréables) si on diminuait l’usage des adjectifs et des adverbes. C’est l’usage de ces mots qui interdit la généralisation des concepts. Mais on ne se prive pas de généraliser en abondance.

Bertrand (@BDmoi)

La connaissance.

La conscience commence par la connaissance. Être conscient du danger n’arrive que lorsque l’on est connaissant de sa présence et de son fonctionnement.

On met beaucoup d’emphase sur les recommandations et sur le principe de précaution. Il manque cependant beaucoup d’information sur le virus. Information que l’on possède pourtant. Ne serait-il pas temps de faire grandement connaître ce qu’on sait de sa nature, son mode de fonctionnement et ses forces et ses faiblesses. Faire comprendre le fonctionnement des virus et ainsi avoir une idée de l’Optimisation des mesures recommandées.

On parle, à tort, du dilemme de la santé physique et de la santé mentale. La santé mentale est affaire de maladie et pas de moral. Le moral fluctue et c’est dû aux circonstances perçues et connues des individus. Il est important de recommander des choses pour le bien des gens. Mais ne serait-il pas aussi, sinon plus, important de rendre conscient un comportement nécessaire à adopter face à la connaissance que l’on a du virus, et de ses caractéristiques?

Nous disposons de plusieurs canaux pour faire passer l’information. Servons nous en. Informer fait plus que forcer. Pas besoin de prouesses vidéographiques, juste de l’information factuelle et présentée avec un vocabulaire que l’On peut comprendre.

Bertrand (@BDmoi)

Plus jamais!

Deux mots qu’il ne faut pas utiliser: toujours et jamais. Pourquoi? Parce qu’il y a eu, a et aura en tout temps tous les différents points de vue de toutes les personnes. Nous sommes près de 8 milliards de personnes sur la Terre, ça donne une idée de toutes les permutations possibles. Sérieusement, il y a de tout. Il est impossible de dire, de penser, de vouloir que plus jamais quelque chose ne se produise.

Donc revenons dans le domaine du réel. On ne peut exiger ni demander l’Obligation de résultats. C’est du temps et de l’énergie perdus et la création d’espoir irréalisable. Mais on peut prendre les moyens pour que la situation s’améliore grandement.

Du côté des femmes, comme du côté des hommes, il y a un ensemble de principes et de comportements qu’il faut encourager et même prescrire. Pour cela ça prend de l’éducation, du respect et de la répression. Trois points majeurs où les moyens à prendre sont facilement identifiables. L’éducation commence à la maison. C’est le rôle de la DPJ de protéger les enfants des ménages toxiques. Le respect doit être maintenu par le système judiciaire et la répression doit être à la mesure de l’infraction.

Tout cela revient à un principe de base, auquel je crois fermement. La Charte te reconnait des droits. Mais, du moment où tu abuses de tes droits contre les droits d’une autre personne, quel que soit ton âge, de quelque façon que ce soit, tu viens de tomber deuxième. Tes droits ne sont pas égaux à ceux de l’autre. Ils sont inférieurs et peuvent ne pas être reconnus. C’est grave mais, contrevenir aux droits de l’autre, est très grave.

Pensez-y, plus jamais est impossible, mais on peut améliorer grandement et ça passe par des mesures sérieuses pour des actes sérieux commis.

Bertrand (@BDmoi)

Le beau temps?

Le beau temps ramène la folie du monde. Comme si le virus disparaissait avec le beau temps. C’est triste de voir tous ces jeunes foutre leur avenir en l’air. Les troubles sur la rue de la Commune montrent qu’il est possible d’exacerber les jeunes pour des raisons vénales. Différents groupes de droite ont galvanisé l’esprit de la jeunesse contre les mesures instaurées par le gouvernement.

Les perturbations climatiques sont probablement dues à l’activité humaine mais les perturbations à Montréal hier sont celles qui relèvent entièrement des travers humains. SE servir des jeunes pour perturber ce que l’On croit être un envahissement de l’espace privé et les pousser à faire du vandalisme est exécrable.

Espérons que le beau temps, celui de la température, amènera un adoucissement des comportements des gens. Tous. La majorité respecte les lois, la grande majorité. Il faudra mettre les mesures de répression pour venir à bout des récalcitrants? Il semblerait que, des deux côtés, la mèche soit courte et que l’on se prépare pour un été chaud.

Bertrand (@BDmoi)

La reconnaissance de votre contribution?

Peut-on vivre et laisser vivre? C’est ce que beaucoup de gens disent penser mais les faits semblent les contredire. On en entend abusivement, et même très abusivement, de la part des syndicats, que la reconnaissance de votre contribution passe par une augmentation substantielle de votre salaire. C’est enfantin, faux et complètement inconséquent.

Quand on parle aux personnes concernées, infirmières enseignantes et autres syndiqués, on ne se bat pas pour du salaire. On se bat pour des conditions de travail qui permettent d’Obtenir les objectifs que l’On s’est fixé. C’est totalement anti syndicats. Ceux-ci sont payés en fonction de la masse salariale. Faire augmenter le salaire des employés augmente leurs revenus. C’est simple, c’est facile et on ne se casse pas la tête pour améliorer les conditions de travail des membres.

Reconnaître sa contribution c’est faire en sorte que les gens trouvent un réconfort dans l’atteinte de leurs objectifs. Pas qu’ils aient la pensée qu’Ils ont fait de leur mieux mais le sentiment du devoir accompli. Une augmentation de salaire, aussi grosse soit-elle, ne satisfait pas et ne dure pas. On jette des sommes faramineuses à l’eau et on entretient le marasme.

Geler les salaires et diminuer les demandes syndicales sur les pré-requis pour occuper un emploi est la seule et unique façon qu’on pourra répondre à court ou moyen terme à la demande de reconnaissance. On doit revenir au temps où on engageait des gens sur leur réputation et leur habiletés et non sur leur diplôme. Les tâches ne sont pas plus difficiles à apprendre qu’elles l’étaient dans le temps. On a tout faux. On doit partir des besoins et non de l’historique.

Mais on regarde pour plus d’argent et non pas mieux adapté. On recherche la perfection à l’emploi. C’est impossible et destructeur. Personne n’est formé pour l’emploi exclusif que vous leur offrez. Notre système est défectueux. C’est certain. Là où il blesse terriblement c’est au niveau des attentes créées par les politiciens et les médias. IL appartient à tous les employeurs de choisir la personne qu’ils engagent et qu’ils les équipent de ce qu’elles ont besoin pour produire les résultats attendus.

Je vis au pays des bizounours et je crois fermement en ce que j’ai écrit. Je l’ai enseigné au CEGEP et je l’ai appliqué en entreprise. Ça c’est mettre la main à la roue de la reconnaissance du travail accompli.Actuellement on ne fait que produire des traumatisés.

Bertrand (@BDmoi)

Assez c’est assez? À la limite.

Un mot fout beaucoup de problèmes dans notre monde. Plus qu’un mot c’est un état d’esprit. Optimiser. Obtenir le maximum pour le minimum. Ou endurer le minimum de peine pour le maximum de bénéfices. C’est la norme. Ce n’est pas répandu c’est presque une loi de la nature. Dans un cas précis ce peut être louable. Mais dans la société c’est extrêmement pernicieux.

L’optimum de un est le pire de l’autre. Tout dépend des prémisses que l’On utilise. On n’a pas chacun le même angle de vue. Qu’est-ce qui uniformise la discussion? Les dollars. Les gens se comparent en dollars. Pas en satisfaction mais en dollars. C’est facile,ça se compte, on peut savoir quand c’est plus ou moins, si on est chanceux ou au contraire perdant. IL y aura toujours quelqu’un pour vous dire, après le fait, tu t’es fait avoir. J’aurais pu te l’avoir pour moins.

C’est tellement frustrant de fonctionner dans notre monde parce qu’on n’en a jamais assez et qu’on en veut toujours plus. Le pire c’est ceux qui disent je MÉRITE plus. Se comparer est tellement puéril. Ceux qui disent “je suis payé trop peu alors j’en fais le moins possible”, sont des voleurs de temps. Il y en a beaucoup. C’est le côté sordide de syndicats qui sont payés sur la masse salariale et non sur l’apport des syndiqués. Mais c’est un autre sujet.

Qu’ils soit réglé que l’On mérite plus et que l’on en veut toujours plus. Pourquoi? C’est ça, c’est comme ça qu’on est élevés. C’est triste, infiniment triste et ce n’est pas près de se terminer. La seule parade pour vivre sainement et agréablement c’est de prendre conscience combien on est privilégiés dans notre société. À quel point? Au point d’en vouloir plus qu’assez et de gaspiller la majorité des talents que l’on a.

Nous avons beaucoup plus que le nécessaire et on est gâté par notre héritage de ceux qui ont trimé contre les éléments. S’en remettre aux autres fera qu’on ne recevra jamais assez pour ce qu’on pense mériter. Pour contrer ce phénomène il faut regarder ce qu’on possède, personnellement et en tirer profit. Le maximum? Là est tout le mal. Suffisamment c’est ce qui comte. Vivre à la limite de nos ressources nous expose au moindre sursaut de la vie.

La pandémie nous le fait réaliser. Les gens, il semblerait que c’est à peu près 40%, vivent d’une paie à l’autre. C’est pire encore, 27% n’auraient pu manger sans l’aide de la PCU. Nous entrons dans le sprint final des impôts. Il y aura des pleurs et des grincements de dents. Mais n’est-ce que cela optimiser? Se promener d’une joie fugace à une détresse immense un temps. Selon les chiffres? J’aime mon rythme de vie simple, où je peux absorber les coups durs et jouir d’une calme satisfaction qui n’est pas exagérée.

Bertrand (@BDmoi)

Un monde de fous?

L’instruction monte-t-elle à la tête de certains en fonction? Les universités se font-elles compétition pour gagner le trophée des plus stupides des instruits? On pourrait le croire tellement les nouvelles des universités sont désormais insensées. Loin de propager la diversité d’opinions et de vues sur le monde, elles semblent s’ériger en tribunal de ce qui est acceptable ou non.

Un professeur peut vomir sa bile anti quoi que ce soit et une étudiante ne peut poser en petite tenue devant un sigle de son alma mater. Elle semble dire que l’instruction ça ne vaut pas le cul ou que ça coûte la peau des fesses pour se la payer. En cela, les universités lui donnent raison.

Voulons-nous vraiment des jeunes éduqués de cette façon? Peut-on blâmer les jeunes décrocheurs de voir que leur avenir est plutôt noir et sans espoir? Dans notre monde d’argent, la folie personnelle de l’adoration de cette chose est incommensurable. Les gens en sont tellement obnubilés qu’ils sont irrationnels.

Il est infiniment triste de voir l’état du monde où l’on est rendu. La pandémie n’est rien quant au tort fait à l’humanité. Sa folie est beaucoup plus dommageable pour beaucoup plus de gens actuels et à venir.

J’aimerais que l’on me prouve que j’ai tort de constater avec mes yeux et mon cerveau que l’instruction ne vaut pas la peine. En terme d’argent peut-être mais en terme de jugement, je crains que ça détériore la capacité de jugement. L’instruction amène des dogmes dans l’esprit de ceux qui n’ont pas été éduqués.

Bertrand (@BDmoi)