La voie de la facilité.

Un par un, individu par individu, on cherche la voie de la facilité. Dans notre société d’abondance, il est tellement facile d’avoir ce qui est nécessaire. Il y a bien une frange, très petite, de la population qui souffre du nécessaire, mais, faut-il croire qu’il n’est pas si nécessaire puisqu’ils vivent sans. Entendez-moi bien, je ne dis pas qu’ils sont bien, je dis qu’ils ont ce qu’il faut ou périssent. Mais ça on ne le voit pas, pas assez.

Alors on mène une petite vie, dans notre petit patelin, avec nos petits problèmes qu’on exagère, et nos petits projets pour sortir du spleen quotidien. Tant de choses sont à faire et à organiser, on se retranche derrière le spectre de la pandémie pour excuser notre apathie. La réalité c’est que le gros du travail doit d’abord se passer entre nos deux oreilles.

Il y a le temps de réfléchir, les moyens de s’informer, et le cerveau pour procéder au tri. Mais, ça demande un effort. Effort de volonté, d’imagination mais surtout d’empathie. Plutôt que de réfléchir à la situation de l’autre à notre place,peut-on s’imaginer, nous, dans les conditions de l’autre. Alors, et seulement alors pourrons-nous apporter le coup de pouce dont la personne a besoin.

Mais on se projette nous, avec notre situation personnelle, dans la position de l’autre. On le juge stupide et on a une liste pleine de Y’A QU’À… C’est la voie de la facilité. C’est la réalité et c’est triste car nous disposons de tous les moyens pour améliorer la situation des gens. Mais y’a qu’à le faire, c’est pas facile.

Bertrand (@BDmoi)

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