Dimension humaine?

Ne faudrait-il pas remettre les élus à une dimension humaine? L’évolution du gouvernement tentaculaire, issu de temps plus modestes, n’est peut-être plus adapté à notre société. Le chef possède des pouvoirs inouïs qui dépassent les capacités humaines. C’est la même chose aux USA.

L’idée que je préconise, bien que purement théorique, est le morcellement de la chose publique. Comment?

Tout d’abord un gouvernement qui régit le code civil et le code criminel. C’est là leur seul territoire, un conseil général qui passe des lois régissant les échanges entre le individus. Exemple: un conseil de 100 membres élus chacun par la population, pour un mandat de 6 ans. Conseil avec élection du tiers aux 2 ans.

Ensuite des institutions publiques, modelés sur une société d’état comme SAQ,SAAQ, ministère des transports, Hydro-Québec, Loto-Québec et autres ministères. Ces institutions seraient bâties selon le modèle des entreprises cotées en bourse. Les actionnaires seraient les citoyens, pas le ministre des finances, comme c’est le cas actuellement. Les C.A. seraient élus démocratiquement par la population, en fonction de programmes soumis par les élus en campagne électorale. Le but de ces organismes est de rendre au moindre coût les services pour lesquels ils ont été élus. L’utilisateur des services, les citoyens, paieraient selon ce qu’il en coûte.

Les gens me disent remplacer des élus par des élus c’est con. Il faut limiter le champ d’action des élus au seul domaine pour lequel on leur reconnaît une expertise. Là est la principale différence. De plus avec un mandat circonscrit il est plus facile de les rendre imputables de leurs décisions.

Ça, c’est mettre la démocratie en avant. Les gens me disent c’est beaucoup d’élections, et les gens vont se tanner. Ils auront ce qu’ils méritent. La démocratie a un prix et ce prix c’est l’implication des citoyens à la chose publique. Il faut reconnaître la notion de citoyen et la valoriser.

Ce que je vois c’est un changement global et, oui, révolutionnaire de la politique actuelle, partisane, démesurée, où l’on attend un sauveur qui viendra peut-être une fois par siècle et encore. La solution d’après moi est une prise en charge des institutions par la population et un mandat spécifique à chacune des institutions. Un mandat à mesure humaine.

Bertrand (BDmoi)

 

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