La Vie:Vae victis.(Malheur aux vaincus)

Vae Victis (malheur aux vaincus). Qui sont-ils? Ce sont nous. Collectivement. Pourquoi? Parce que l’argent (la cupidité) a gagné sur l’humain (l’humanité, sentiment).

Peut-être suis-je dans les patates, comme on dit. Mais Les gens ne considèrent que ce qui coûte quelque chose. J’ai le bonheur de vivre à la campagne. Ce n’est pas ce qu’on voit ici autant. Mais l’angle que l’on a des villes principales, Montréal et Québec, ne tournent qu’autour de l’argent. L’économie et l’argent. Les humains n’ont plus d’espace autres que pour mesurer le coût qu’ils représentent. Les derniers en date sont les jeunes qui n’exercent pas une activité physique. Augmentation de l’obésité, du diabète de type 2, et ce pendant une durée interminable qui plombera l’économie.

Les équipes de sports organisées ne sont plus pour que les enfants jouent et aient du plaisir. Les patinoires sont vides. Pourquoi? Parce que l’on ne joue plus. On s’investit dans une possible carrière de hockeyeur ou de joueur de soccer, ou un olympien. Tout est organisé dans l’optique, non pas de développer un esprit sain dans un corps sain, mais de possibilité d’or ou de podium éventuellement. Dès le jeune âge on enrôle les enfants dans des compétitions où l’esprit sain en prend pour son rhume. C’est l’esprit de compétition qui domine et l’autre est vu comme un individu qu’il faut surpasser.

Les parents sont parmi les plus motivés par les exploits de leurs enfants. Mais on est obligé de les calmer lors des compétitions. J’exagère? Peut-être. Mais c’est ce qui ressort de ces ligues d’élites et de supérieurs.

Les enfants qui ne participent pas à ces jeux de la frénésie, sont isolés (pour beaucoup) dans leur maison en compagnie d’une console de jeu ou de l’ordinateur ou la tablette ou la TV. Pour ceux qui disent que les enfants ne jouent plus dehors, dites-moi à quoi et avec qui ils joueraient? Ils sont séparés par des grandes distances, les amis de l’école sont loin, ils n’ont pas le droit de jouer dans la rue, ils ne peuvent aller dans la cour d’école où on les accuse de flâner, ils se doivent de réussir du premier coup, quoi que ce soit qu’ils entreprennent, ils n’ont pas le droit à l’erreur.

Cessez de dire quand vous étiez jeunes et mettez-vous 2 minutes à la place des jeunes aujourd’hui. Les temps ont changés. Tout est question d’argent et tout est calculé. Rentabilité, optimisation et organisation, tout est planifié. Ont-ils seulement le temps d’être des enfants, de jouer, d’entrer en relation non planifiée et non-limitée dans le temps?

Je ne voudrais pas être jeune aujourd’hui. Pas parce que les temps ont changé, parce que les gens ont changé. On ne fait les choses que parce que l’On espère un retour sur l’investissement. On ne fait rien pour la beauté du geste, parce que c’est plaisant. Aujourd’hui c’est le règne de l’extrême, tout est extrême même la vie. Mais l’humain dans ça? Extrêmement pauvre et malheureux. La preuve? Les antidépresseurs prescrits à outrance, les syndromes de ci ou de ça qui explosent. Je pourrai sen faire une longue liste mais c’est assez.

Quand allons-nous réaliser que notre société est rendue malade, très malade. Extrêmement malade?

Bertrand (@BDmoi)

 

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.