Écrire au Je?

Je, me, moi… C’est une chose de le penser et une autre de penser. Je, et oui moi, ne peux que penser pour moi. Je ne peux penser pour les autres. Je peux leur émettre ce que j’ai pensé mais je ne peux pas m’émettre ce qu’ils pensent. Tout ce que j’ai pour nourrir mes communications sont mes observations et mes écoutes. Puis-je parler d’autre chose que moi? Seulement si on discute et que vous m’apportez des éléments que je n’ai pas vus ou considérés.

On ne peut que regretter que beaucoup nous imposent ce qu’ils pensent que les autres pensent. J’essaie fortement de parler de ce que je vois les autres faire et comparer avec ce qu’ils disent. Je déteste encore plus que les autres nous imposent de penser la même chose qu’eux. Beaucoup cherchent une approbation à leurs opinions. Bien souvent celles-ci reposent sur bien peu de réflexion. Alors ils se tournent vers les autres pour confirmer leurs choix.

Arrive alors un phénomène pernicieux. Si on n’est pas d’accord ou si on interroge le sujet, la personne prend offense et c’est personnel. Pas sur le sujet mais elle le prend comme un rejet. C’est triste car cela empêche de bonnes discussions et l’élargissement des horizons des deux personnes. Toute cette fausse modestie et cette cachette derrière “ILS ont dit” ou autres ne sont que pour énoncer sans trop de conséquences une opinion dont on n’est pas certain.

Donc, n’hésitez pas à utiliser le “je” pour avoir de bonnes discussions et conforter ou changer votre opinion. Les moments de conversation ouverte sont rares. Probablement pour cause de timidité mal placée.

Bertrand (@BDmoi)

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