L’utilité ne paie pas.

L’utilité ne paie pas, la notoriété paie. Que ce soit dans la vie ou dans la politique, c’est plus la conformité qui paie que l’utilité réelle des gens ou des choses. Les choses et les gens du futur mettent du temps à s’implanter. Il est rare de voir des engouements soudain pour une pensée ou un objet. C’est un des reliquats de la mode.

Je déteste la mode. Elle procède des pires excentricités ou falbalas. Les gens qui ont la palme sont tous, et je dis bien tous, mal connus. Tout le monde a des travers, des choses moins nobles, Pour certains c’est même ce qui fait leur notoriété. Il semblerait qu’on aime les haïr.

Pour être connu il faut projeter une image cohérente et simple. Il est triste de voir que ça marche. La grande tristesse est la tonne de talents que l’on méconnaît. Tout n’est qu’affaire de grands marchés, de superstars et cela contraste avec les besoins réels de la planète.

Que ce soit pour les biens ou pour les gens, le virus nous prouve qu’il faut agir localement. La quantité n’est plus la norme. Que ce soit de l’information ou de la consommation, il nous faut des choses d’ici. Importer a prouvé le risque indu que nous courons. Il faut choisir la vraie raison dont on a besoin de la situation. La somme n’est pas le but mais la pertinence. L’information pullule de tous les côtés et de tous les sens. Il y en a à profusion mais, nul ne peut affirmer que tel scientifique ou tel autre scientifique ont raison. On n’a pas les notions ni les faits globaux pour juger.

On a beau avoir des tonnes d’informations, toutes contradictoires, mais on n’a pas une once de savoir. Pas de croyances, on en a des tonnes, mais de savoir. C’est déplorable et l’ambiance s’en ressent grandement. Toutes les choses qui faisaient du sens humain sont maintenant révolues en société. Respect et connaissance n’existent plus devant l’extrême étendue de opinions et des discours. Nous sommes éparpillés et tellement convaincus d’avoir chacun raison et tous les autres ont tort. L’instantanéité de tout semble en être la cause.

Bertrand (@BDmoi)

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