La reconnaissance

Les syndicats, entendre les centrales syndicales, réclamer à hauts cris le fait des actions de leurs syndiqué(e)s me fait hurler. J’essaie de couvrir leurs cris. Que les infirmières soient compétentes ou pas, ne dépend pas du syndicat mais des infirmières elles-mêmes. La FIIQ qui se mêle de faire une campagne de publicité sur les infirmières me fait vomir à profusion. Le Barreau qui agit contre sa mission de préserver l’intérêt de la justice, me fait vomir, je vous en reparlerai quand je serai descendu de mes ergots.

Les centrales syndicales font plus pour détruire la bonne réputation de leurs membres que tous les réseaux médiatiques et sociaux du monde. Utiliser l’argent de leurs membres pour financer des campagnes et des négociations détrimentales aux besoins de reconnaissance de leurs mêmes membres, est d’une disgrâce totale.

Non seulement sont-ils payés pour effectuer leurs tâches mais en plus ils ou elles ont choisi la profession, quelle qu’elle soit. Vouloir être reconnu pour ce qu’on est est illusoire, parce que tout le monde se fie aux apparences. Et nous sommes tellement plus que ce que nous paraissons.

Demander aux gens de reconnaître notre passé, que nous sommes les seuls à connaître, est tellement ridicule. Mais, là, semble-t-il que nous soyons rendus. Vouloir être reconnu comme femme quand tout le reste dit qu’on est un homme, vouloir être reconnu pour ce qu’on a fait quand personne ne nous regardait, et tout ce que ça implique, fait de notre société ce qu’elle est rendue, affaiblie et presque inexistante.

Sommes-nous passés le bord du précipice? Je ne saurais dire mais, j’ai un haut le cœur qui me laisse soupçonner que oui.

Bertrand (@BDmoi)

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