Il est temps d’abolir le mot “SI”. Aujourd’hui est. Mieux ou pire que prévu. Tout dépend des individus. Mais, ceux qui avaient à manger ont encore à manger. Ceux qui avaient de la difficulté à manger ont encore plus de difficulté à manger. Les gouvernements, pour éviter la panique, taisent la durée probable des conditions de distanciation sociale. Mais la situation n’est pas, en elle-même, pire ou meilleure. Elle est. Il faut absolument vivre à la vitesse du temps. Celui-ci est lent et ses effets durent.
Vous verrez la différence entre ici et les États-Unis. Elle sera ce qu’elle sera. L’important est de toujours demeurer en contact avec la réalité actuelle. On respire, on mange, on dort et on a du papier de toilette en masse. Il faut se raisonner. Facile à dire et plus facile à faire que l’on pense. C’est comme arrêter de fumer. L’envie revient de plus en plus loin l’un e de l’autre. Il faut un effort de volonté, qui n’a qu’à durer quelques secondes.
En conséquence, quand on utilise l’infâme mot “si”, il faut se reprendre et remplacer par le mot “quand”. Au temps où il faudra on fera. Entretemps, nous avons tous les outils pour demeurer en contact les uns avec les autres. Contact psychologique peut-être? Mais, contact.
Il y a des émissions qui sont inspirantes et des émissions qui sont désespérantes. Sachons faire la part des choses. L’argent est la valeur sur laquelle notre société était basée. Ça changera peut-être. Mais c’est aussi l’occasion où les choses peuvent changer. Entretemps les moyens de se divertir viennent à nous pour ceux qui ont la télé. Servez vous-en et surtout reposez-vous. Dormir permet de faire plus facilement la part des choses.
On se tient en contact et on se repose.
Bertrand (@BDmoi)