Bravo! On pourrait aussi…

Plutôt que de dénigrer un geste, que l’on trouve moins important qu’un autre,par la formule suivante: on aurait mieux fait… Peut-on plutôt suggérer un autre geste à poser dans le but de résoudre la situation?

Les gens disent de privilégier une façon de faire par rapport à une autre que les autres ont réalisée. Qu’ils le fassent et qu’ils agissent dans le sens de leurs paroles. Tout le monde se pose en gérant d’estrade et commentent les gestes des autres. C’est pas mal tannant à la longue. Il faut se modérer et suggérer des choses que l’on fait nous mêmes.

Les réseaux sociaux seraient beaucoup plus vivants si on les utilisait pour améliorer le sort du monde. Pas pour décrier les actions positives des autres en disant qu’ils auraient mieux fait autrement. Bravo! à ceux qui font des choses et mettez-vous à l’ouvrage pour ceux qui décrient.

Bertrand (@BDmoi)

On veut mais on demande.

On veut que le monde soit plus humain mais on demande plus d’argent. C’est stupide mais c’est comme ça que l’on est. Beaucoup de raisons sous-tendent cette affirmation. La première c’est l’égocentrisme de beaucoup, après moi le déluge. Ensuite on se mesure à l’argent et aux biens acquis. Très mauvais pour la santé mentale. On ne regarde pas ce que l’on a mais, ce que l’on pourrait avoir mais, qu’on n’a pas. Il y a le fameux ” je mérite mieux que ça” qui circule beaucoup. Je pourrais épiloguer longtemps et vous en avez probablement beaucoup plus d’exemples que moi.

Il y a un clou sur lequel je voudrais particulièrement frapper. En se regroupant on se déresponsabilise. On se remet dans les mains de gens avides de pouvoir. Tout ce dont ils ont pour se maintenir au pouvoir c’est notre avidité. Faut-il se surprendre que tout prenne la couleur de l’argent? J’en ai beaucoup contre le chemin pris par les centrales syndicales. Leurs dogmes: ancienneté, sécurité d’emploi et retraite dorée. Tout ce que réclame les centrales syndicales se résument à faire son temps et aboutir sur une retraite garantie.

Les gens écoutent les paroles des dirigeants (syndicaux et élus du gouvernement). Les paroles s’envolent mais tout se résout autour de l’argent. Ça se compte, ça se montre et ça permet de s’entendre. Les politiques des deux côtés sont essentiellement bâties sur l’argent.

Les médias? Ils en profitent. Ils jouent à l’arbitre mais ne font pas leur travail. Ils annonnent les paroles d’un bord et de l’autre sans les documenter. Ils présentent des avis tout faits de personnalités hautement subjectives et contraires. On ne présente que les extrêmes. Et nous? On gobe ça.

Nos besoins sont simples mais, on se fait proposer la vie des gens riches et célèbres et inutiles. Ceux qui en font commerce? Ceux qui achètent? La pollution des compagnies commence par l’achat de leurs produits. C’est la réalité mais on n’en parle pas.

Bertrand (@BDmoi)

Permis de poser des questions?

Pour mon 600 ième article, je veux m’interroger sur le questionnement dans notre société. Il m’est arrivé plusieurs exemples cette semaine où il a été question de questionner le questionnement. J’ai eu une discussion avec un journaliste qui me disait qu’on n’avait pas droit de poser d’hypothèse non confirmée par des chiffres et des études. À mon avis c’est le sommet du ridicule. A-t-on le droit de se questionner à savoir s’il y a une différence entre le cerveau des hommes et des femmes? Ma réponse est, sans hésiter, oui. On n’a pas le droit de l’affirmer sans preuve c’est certain.

Pour beaucoup, poser une question ou émettre une hypothèse c’est comme affirmer quelque chose. J’affirme que c’est leur problème à eux. Tout dépend de l’intention. Il existe des manipulateurs qui opèrent à partir de questions, c’est vrai. Mais ils sont détectables (détestables aussi) par une saine réflexion et surtout une saine interrogation.

Donc notre société est vraiment à la dérive. On nage dans l’incertitude et les impressions et on n’a pas le droit de questionner. Je ne reconnais à personne le droit de m’empêcher de me questionner et même de questionner quiconque émet quelque affirmation. Ce n’est pas un droit que je possède c’est un devoir de le faire.

Les relations entre les nations autochtones et le gouvernement, sont au pire. Qui questionnera l’Histoire pour démontrer que la plupart des traités avec les amérindiens n’ont presque jamais été respectés? Il faut s’interroger sur toute notre société. Mais, au nom de la rectitude politique, il n’est pas de bon ton de le faire. Comme dirait un certain philosophe “on est foutu”.

Bertrand (@BDmoi)