On veut que le monde soit plus humain mais on demande plus d’argent. C’est stupide mais c’est comme ça que l’on est. Beaucoup de raisons sous-tendent cette affirmation. La première c’est l’égocentrisme de beaucoup, après moi le déluge. Ensuite on se mesure à l’argent et aux biens acquis. Très mauvais pour la santé mentale. On ne regarde pas ce que l’on a mais, ce que l’on pourrait avoir mais, qu’on n’a pas. Il y a le fameux ” je mérite mieux que ça” qui circule beaucoup. Je pourrais épiloguer longtemps et vous en avez probablement beaucoup plus d’exemples que moi.
Il y a un clou sur lequel je voudrais particulièrement frapper. En se regroupant on se déresponsabilise. On se remet dans les mains de gens avides de pouvoir. Tout ce dont ils ont pour se maintenir au pouvoir c’est notre avidité. Faut-il se surprendre que tout prenne la couleur de l’argent? J’en ai beaucoup contre le chemin pris par les centrales syndicales. Leurs dogmes: ancienneté, sécurité d’emploi et retraite dorée. Tout ce que réclame les centrales syndicales se résument à faire son temps et aboutir sur une retraite garantie.
Les gens écoutent les paroles des dirigeants (syndicaux et élus du gouvernement). Les paroles s’envolent mais tout se résout autour de l’argent. Ça se compte, ça se montre et ça permet de s’entendre. Les politiques des deux côtés sont essentiellement bâties sur l’argent.
Les médias? Ils en profitent. Ils jouent à l’arbitre mais ne font pas leur travail. Ils annonnent les paroles d’un bord et de l’autre sans les documenter. Ils présentent des avis tout faits de personnalités hautement subjectives et contraires. On ne présente que les extrêmes. Et nous? On gobe ça.
Nos besoins sont simples mais, on se fait proposer la vie des gens riches et célèbres et inutiles. Ceux qui en font commerce? Ceux qui achètent? La pollution des compagnies commence par l’achat de leurs produits. C’est la réalité mais on n’en parle pas.
Bertrand (@BDmoi)