Permis de poser des questions?

Pour mon 600 ième article, je veux m’interroger sur le questionnement dans notre société. Il m’est arrivé plusieurs exemples cette semaine où il a été question de questionner le questionnement. J’ai eu une discussion avec un journaliste qui me disait qu’on n’avait pas droit de poser d’hypothèse non confirmée par des chiffres et des études. À mon avis c’est le sommet du ridicule. A-t-on le droit de se questionner à savoir s’il y a une différence entre le cerveau des hommes et des femmes? Ma réponse est, sans hésiter, oui. On n’a pas le droit de l’affirmer sans preuve c’est certain.

Pour beaucoup, poser une question ou émettre une hypothèse c’est comme affirmer quelque chose. J’affirme que c’est leur problème à eux. Tout dépend de l’intention. Il existe des manipulateurs qui opèrent à partir de questions, c’est vrai. Mais ils sont détectables (détestables aussi) par une saine réflexion et surtout une saine interrogation.

Donc notre société est vraiment à la dérive. On nage dans l’incertitude et les impressions et on n’a pas le droit de questionner. Je ne reconnais à personne le droit de m’empêcher de me questionner et même de questionner quiconque émet quelque affirmation. Ce n’est pas un droit que je possède c’est un devoir de le faire.

Les relations entre les nations autochtones et le gouvernement, sont au pire. Qui questionnera l’Histoire pour démontrer que la plupart des traités avec les amérindiens n’ont presque jamais été respectés? Il faut s’interroger sur toute notre société. Mais, au nom de la rectitude politique, il n’est pas de bon ton de le faire. Comme dirait un certain philosophe “on est foutu”.

Bertrand (@BDmoi)

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