Les gens de bien sont rares.

Les gens de bien sont rare parce que le nombre des gens de mieux les dépasse et de beaucoup. Phrase sibylline mais exacte. Alors je m’explique. Il existe le dicton: le mieux est l’ennemi du bien. Et c’est la réalité. Trop de gens ne veulent se contenter que du mieux. C’est la dure réalité. Le mieux c’est leur solution à eux. Voilà le problème. On veut RÉGLER les problèmes, on cherche LA SOLUTION mais elle n’existe pas dans le monde et les moyens pour l’appliquer n’existent pas.

Alors… Qu’est-ce qu’on fait? On gueule. On se réunit pour gueuler. Les médias claironnent que des gens gueulent au point que c’est rendu l’impression que LES GENS gueulent. L’ambiance générale est épouvantable et qu’est-ce qui change? Rien! Pourquoi? Parce que chacun ne réfléchit pas mais réagit émotivement avec ceux qui gueulent le plus fort. La plupart en ne faisant rien et en haussant les épaules.

Donc, je vous annonce que rien ne changera. On ne sera pas au courant de toutes les injustices qui se passent couramment, sans tambour ni trompette. Les médias retentiront d’accusations face à toutes sortes de monstres qui en fait sont nous. Nous sommes les monstres qui laissent se produire les pires manquements au droit humain. Chacun de notre côté, pourquoi parce que le mieux serait de…

Faisons ce qu’on peut, à l’intérieur de nos bras, c’est tout ce que nous pouvons faire mais faisons le tous. Alors nous couvrirons tout le terrain. Mais on a déjà été une société du possible. Maintenant on ne veut que le mieux. Alors dansez et marchez maintenant.

Bertrand (@BDmoi)

Le racisme, le sexisme et tous les ismes…

Tous les -ismes procèdent du même mécanisme. Celui de la peur des témoins. Le racisme, le sexisme, le radicalisme et même le syndicalisme abusif, tous ces phénomènes sont des phénomènes personnels. Ce sont des individus qui agissent, parlent et pensent ainsi. Il y a que c’est leur problème. Mais Le problème c’est que les témoins de ces actes, de ces paroles et de ces opinions ne s’élèvent pas en faux devant ces personnes irrespectueuses. Je pourrais les qualifier de plein de choses. Mais l’important est la personne qui se tait.

Tolérer l’injustice faite à une personne est la toute puissante arme des -istes. Les gens sont stupéfaits quand ils assistent à de tels comportements. Pour quelle raison? Plusieurs me viennent à l’esprit. Mais je vais prendre l’excuse la plus répandue: je n’aime pas la chicane. Ne pas aimer la chicane fait perdurer pendant des siècles les ignominies subies par les gens ostracisées. C’est triste mais appelons les choses par leur nom. On appelle ça de la lâcheté, du manque de courage. Je le dis ouvertement. Ce n’est pas un manque d’éducation de la part des -istes. C’est l’acceptation béate des gens autour.

Traitez-moi de tous les noms, si vous voulez, mais, la réalité c’est ça. On a à reprendre les gens qui font preuve de méchanceté, consciente ou pas. C’est ça la seule et unique vérité qui existe. Le mal existe parce que les gens de bien ne le combattent pas. Quand il se produit. Ça laisse beau jeu à tous les bas instincts de quelques personnes qui en influencent d’autres. Cessez de montrer les autres du doigt et pointez-vous vous-même. Ai-je réagi quand j’ai été témoin d’actes injustes envers les autres.

Bertrand (@BDmoi)

Tout le monde

Tout le monde, ça n’existe pas. Pour aucun aspect. Quand on parle des humains, les quelques milliards d’êtres humains, il n’y a pas de tout le monde. Que l’On parle d’une maison, d’une paroisse, d’une ville, d’une province, d’une nation, d’un pays… Il n’y a pas de tout le monde. Généraliser est toujours faux. Les stéréotypes sont toujours faux. Pourquoi? Parce que chaque personne est différente dans sa totalité. Ce n’est pas que, parce qu’elle correspond à un critère d’évaluation, elle corresponde aux autres.

On traite les personnes avec lesquelles on transige selon les premières apparences qu’on en voit. On se fait des idées. On présume bien des choses. Cela brise la communication. Legault est pressé de régler la situation, on le comprend, Picard marche sur des œufs, on le comprend. Il est arrivé un malentendu, c’est évident. Une occasion ne fait pas le larron comme on le dit. Il faut respirer et se donner un temps propice à la communication. On ne règlera pas 400 ans d’histoire en criant Paix des Braves. On a essayé.

Alors assoyons-nous et communiquons, patiemment un jour à la fois. Reprenons les racistes et les racisés un par un. Il faut écouter les doléances des uns et des autres et relativiser le problème. Il y a eu, il y a et il y aura toujours des imbéciles pour avoir des idées toutes faites. Ce qui importe c’est que la proportion diminue à un niveau qui soit moins dommageable.

Le racisme n’est pas dans les institutions. Celles-ci sont aveugles. Le racisme est dans la tête des personnes à l’intérieur des institutions. Il est plus ou moins généralisé dans certains endroits. Alors ne vous fiez pas aux racontars des animateurs radio ou télé qui vous rapportent des anecdotes. Tout est possible et son contraire. Une anecdote est un photo précise. Les médias diluent le message avec leurs questions spécifiques à un cas ou l’autre. La réalité c’est que la négation d’une chose n’est pas l’approbation du contraire. On procède souvent de la négation mais c’est un processus dommageable à tout le monde.

Bertrand (@BDmoi)

La tête et les pieds

La tête dans le poêle à 200 et les pieds dans le congélateur à -30, en moyenne, on est bien. C’est la façon de penser des médias. Formater les textes et répartir les anecdotes pour et contre, semble être la façon d’être impartial des médias. On se plaint de la radicalisation des citoyens. Celle-ci vient d’abord et avant tout de la représentation du monde qu’en font les médias.

Tout le marasme et le glauque de l’atmosphère dans notre société vient de la représentation qu’en font les médias. Leur approche anecdotique, plutôt qu’informative, nous amène à penser que le monde est dichotomique. Ce n’est pas vrai. Le monde est le monde et les gens sont les gens. Les radicaux crient le plus fort, c’est certain ils sont radicalisés. Ont-ils besoin que les médias leur donne de l’importance? Non! Mais les gens qui vivent leur vie, eux, ont besoin de savoir qu’ils ne sont pas seuls.

Par mes textes,c’est le 763 ième que j’écris aujourd’hui, j’essaie de nuancer les choses selon ma perception de la réalité. Je ne crois pas avoir la vérité, elle n’existe pas. IL y a cependant la réalité, qui elle existe telle qu’elle est. La vie à Montréal démontre ce qu’il y a de plus laid dans le monde. La ville est en crise sociale et culturelle et physique.

Le virus? Une partie, mais une partie infime du problème. Il fait ressurgir toute la cacophonie de la ville. Alors, ode à la vie simple et monotone de la campagne. Là, On est bien et on n’a pas besoin des médias pour nous faire croire ce que l’on voit. Toutes les choses qui rendaient la ville attirante ne s’y retrouvent plus. Musées, cinéma, restaurants grands événements sportifs et culturels. Je dois me confesser. Je n’y étais pas tellement attiré avant non plus. Les déplacements en ville m’ont coûté trop cher. Alors peut-être suis-je biaisé un peu, mais ce n’est qu’un peu.

Bertrand (@BDmoi)

Septembre et octobre 2020

Septembre 2020 a été redouté tout l’été. Le retour des vacances, à l’école et au travail, amenait les gens à une certaine promiscuité. Il est normal, usuel, certain, évident qu’il y aurait une deuxième vague et qu’elle débuterait en septembre. Il y a eu un déferlement, je pèse mes mots, de tweets de la part des gens qui se sentent abusés par le gouvernement. Toujours les mêmes et les mêmes quolibets. Pas d’arguments, pas de faits, juste des gargouillis de principes.

La réalité est, peu importe ce qu’on en pense. Il faudrait de l’information pour venir à bout des radicaux? J’en doute. Dans toute société humaine il est la règle de la loi de distribution normale. Des radicaux opposés aux deux extrémités, des suiveux et la masse dans le milieu. La masse, actuellement, est derrière le gouvernement. Pas à cause des amendes mais à cause des milliers de morts qui ont eu lieu au printemps.

Octobre sera difficile. Beaucoup plus que prévu. Pourquoi? Parce que des gens rejettent sur le gouvernement, qui essaie de temporiser les effets du virus sur la société. Personnaliser les efforts sur la tête du trio Legault, Arruda, Dubé, est tellement puéril et dommageable. Vivement la judiciarisation des hurluberlus. On n’a pas le choix des armes. Le virus existe et il se reproduit au gré des rassemblements.

Que les test ne soient pas efficaces à 100%, que les résultats ne soient pas disponibles aussi rapidement que désiré, que les ressources humaines soient limitées, tout cela est réel. Mais à quel degré ça reste à savoir. Aux mécontents! Vous avez le droit de vous exprimer mais sachez que vous faites partie du problème, pas de la solution.

Bertrand (@BDmoi)