Il fut un temps?

Fut-il un temps ou nègre était une réalité, où on se devait de le dire, où il était une condition, où on pouvait le dire sans dénigrer qui que ce soit? Puis il fut la réalisation de ce que cela signifiait pour ceux qui en était affublés. Puis il y a eu l’émancipation, puis il y a eu la poursuite du bonheur. Nier le mot c’est nier l’histoire. Elle a été et sera pour toujours.

Les mots ne sont-ils que des mots. Des outils pour communiquer d’un individu à l’autre. Ils sont le reflet de la réalité perçue. Suis-je responsable de l’effet d’un mot prononcé sur les autres? Tout dépend de l’intention perçue. Suis-je responsable de la perception de l’autre? Si, oui? Je ne peux plus rien dire. Je ne peux plus communiquer car il s’en trouvera toujours pour s’offusquer de ce qu’on dit et même de ce qu’on pense.

La recherche de pureté plus pure que pure est illusoire et restrictive. On n’est pas responsable des sentiments et des émotions des gens. Ce sont eux qui ont des problèmes avec les mots. Le travail à faire est un travail d’éducation à la diversité. La différence de pensée d’UN AUTRE n’est pas une attaque. Elle est une différence de pensée. Tant qu’il n’y a pas d’acte ou d’intention prouvée il n’y a pas de crime. C’est ça la vie.

Il faut sortir de cette rectitude impossible à vivre socialement. Si le moindre malaise de quiconque est la responsabilité de quiconque pense quoi que ce soit, aussi bien attraper le virus et mourir. Cette folie collective de se réclamer du plus faible est une aberration totale.

Alors je me réclame de la liberté de pensée et de la liberté d’expression. Tant que celle-ci n’est pas haineuse ou n’appelle pas à l’action. Voilà la limite que je pense socialement acceptable.

Bertrand (@BDmoi)

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.