L’interdépendance?

L’urbanisation graduelle a amené l’interdépendance des individus. C’est un fait. Alors qu’il y a longtemps les gens, majoritairement vivaient de leurs propres moyens. L’industrialisation a amené la spécialisation des tâches. Je sais ça fait beaucoup de choses en 3 phrases mais faut avancer.

Mon point est ceci: nous sommes tellement dépendants des autres que l’on ne peut se faire une idée juste de notre propre pouvoir. Mon sort n’est pas celui des autres. On ramène à soi ce que les autres font. Tout n’est que question d’argent. Le seul dénominateur commun à tous. Le virus lui est individuel, il fonctionne selon les chances qu’on lui donne. Les consignes sont simples: restez chez vous, à plus de 2 mètres les uns des autres et lavez-vous les mains.

Tout se complique quand on essaie de déjouer les consignes. Et ça c’est individuel. Que vient faire l’argent là-dedans? Tout et rien. Tout parce que tout ce qu’on peut s’offrir coûte quelque chose et rien parce que tout ce dont nous avons besoin on l’a pour la grosse majorité des gens. Le fédéral a réglé la question de l’argent pour la grosse majorité. Donc il appartient à chacun de nous de gérer la pandémie pour nous.

Là le bât blesse au sang. Chacun se mêle d’influencer les autres selon ses idées propres. Faites ce que vous voulez pour vous et les proches. Mais, de grâce, respectez l’autre de faire pareil même s’il agit différemment. On ne connaît pratiquement rien au virus. Il mute ou il ne mute pas, il se répand dans l’air ou pas, il peut induire l’Immunité collective ou pas… personne, même pas les gouvernements, ont une idée précise de la réalité.

Donc plutôt que de faire du bruit inutilement, concentrons-nous sur notre cas et patientons. Je m’inclus dans le processus. Ne pas dramatiser et cesser d’utiliser des mots provocateurs comme : il est interdit (non permis), avant, d’habitude…

C’est temporaire. Combien de temps? On ne le sait pas. Il y aura un après. Quand? Voulez-vous arrêter avec cette question. Il sera ce qu’il sera quand il le sera. En attendant la giboulée tombe et la neige ne s’accumule pas. Les forces de l’Homme sont déployées contre le virus. Laissons leur le temps d’agir.

Bertrand (@BDmoi)

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