Comprendre ou accepter!

La chose la plus dure au monde est d’accepter ce qu’on ne peut comprendre. Voilà c’est dit. Mais, c’est pas fini. Le plus intelligent est de ne pas dépenser d’énergie à comprendre l’incompréhensible. Tout cet idéal est inhumain. On a de moins en moins de contrôle sur notre environnement humain, psychologique, physique et corporel.

On a longtemps rêvé à la diffusion du savoir dans la population. C’est un rêve qui ne s’est pas matérialisé. La spécificité du savoir dans une multitude de domaines rend impossible la connaissance de l’homme universel des gens du moyen-âge. Il est donc évident que, pour garder un équilibre émotif, il faille accepter de plus en plus nos limites. Sommes-nous dans le domaine de l’acceptation ou dans le domaine du fatalisme. Un n’ira pas sans l’autre.

On demande, on exige même, la transparence totale de nos gouvernants. C’est impossible et non désirable. Pourquoi? Pour une multitude de raisons en commençant par l’inégalité du savoir des mots des individus. Très, très peu de personnes ont lu, pas appris, lu, le dictionnaire. On utilise l’outil le plus important de l’humanité de la façon la plus rudimentaire qui soit. Là est l’essentiel du problème.

Peut-on tout comprendre? Non! C’est impossible. Peut-on tout dire? C’est encore aussi impossible. Peut-on savoir tout ce qu’il y a à savoir? Alors pourquoi s’essayer? C’est humain. Chaque spécialiste discute de la situation selon le seul angle de leur spécialité. C’est frustrant et de la désinformation totale. Il faudrait une bonne dose de fatalisme, du genre du bruit d’une bombe qui siffle en tombant pendant la guerre.

Le fatalisme est-ce se laisser mourir? Personnellement, le fatalisme m’a sauvé la vie. J’ai été suicidaire à de multiples occasions. Maintenant j’ai fait la paix avec la mort. Elle arrivera en son temps, de la manière qu’elle arrivera. En attendant, je vis, pleinement. Je me tiens au courant de ce qui se passe dans le monde. C’est nécessaire. Mais ça m’affecte de moins en moins. Il arrivera ce qu’il arrivera. Il est ce qu’il est. Ce n’est ni bien ni mauvais. C’est. Voilà la réalité. En ce qui me concerne je vais bien, je mange, je dors, je vais régulièrement aux toilettes et je fais mes livraisons. Mes journées passent et pendant ce temps Trump vit. De même Louis Lalancette et tous les autres humains, hommes et femmes, blancs ou noirs ou jaunes ou rouges ou autres, hétéro ou homo….

Il ne nous appartient pas de jouer sur le sort des autres. Tout au plus pouvons-nous répondre aux demandes des autres selon nos moyens. Cette phrase est capitale. Attendre que les autres demandent et y répondre, si on peut, et si on le veut. C’est ça le message du fatalisme. Les premières ressources que l’on possède doivent être utilisées pour nos BESOINS PERSONNELS. C’est la réalité de la vie. C’est tout ce qu’il y a à comprendre et tout ce qu’il y a à accepter.

Bertrand (@BDmoi)

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