L’aide médicale à finir en beauté!

Il est une différence majeure entre sortir au sommet de sa gloire et abandonner la partie. Et c’est dans cet espace que j’aimerais mourir. J’aimerais est un bien faible mot. Mais ceci n’est pas important semble-t-il. Il y a des gens, sous différents prétextes, qui se pensent en droit de décider pour les autres. Là est tout le malheur des humains. Penser pour le bien des autres.

Je n’ai de cesse de dire et de mettre de l’avant que chacun a son pouvoir, que dire ses pouvoirs, mais que les autres les briment en voulant supposément leur bien. Mais le bien de qui cherchent-ils? Le leur. Confort personnel dans leurs croyances, leur apparence ou encore leurs finances? Il est plein de motifs pour vouloir dire que l’On veut le bien des autres.

Que ne comprennent-ils pas dans les mots: respecter le choix? Je ne sais pas. Mais il semble que ceux qui ne respectent pas ont une voix forte et tremblante d’émotion alors que les autres ont une voix douce et compréhensive. Décider pour les autres est facile et présomptueux. Respecter le choix de l’autre est difficile et de plus en plus rare dans notre société. Pas rare de fait mais rare d’expression. On entend hurler les bien-pensants mais il faut se rendre à l’évidence, la masse murmure et ne parle que lorsque l’occasion de choisir se présente à elle, un par un. Chacun est démuni dans son pouvoir de choisir à cause du bruit des voix de ceux qui ne le respectent pas.

Finir en beauté, mourir doucement, n’est pas à la portée de chacun mais, encore là, une question de gousset.

Bertrand (@BDmoi)

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