Je suis à la diète.

Je suis à la diète sévère. J’ai le ferme propos de diminuer intensément la quantité de sornettes que j’ingurgite des médias traditionnels. Les sujets discutés par beaucoup sont d’un ennui et d’un égocentrisme délirant. S’époumoner pendant des jours pour les propos épouvantables d’un professeur d’Université qui répand son fiel sur les réseaux sociaux.

Résultat: tout le monde sait que certains nous traitent de racistes. Plutôt que de s’offusquer de ce qu’un olibrius en manque de coke dit, il faudrait se poser des questions sur la fragilité sociétale maladive de notre NATION. Nous ne sommes pas une nation, nous sommes un agrégat. Nous n’avons aucun sens des priorités, aucun sens d’un but commun. Le seul but que nous avons tous en commun, chacun, c’est de s’enrichir personnellement sans égard aux autres.

2 choses monopolisent les gens, ne pas attraper la covid et l’économie. Ça ne fait pas une nation forte. Les distractions continuelles des médias, selon ce qu’ils croient qui intéressent les gens, pour des fins vénales, nous égarent d’un futur qui pourrait être radieux, du moins plus rempli d’espoir pour les jeunes.

Je dois donc me priver de ce que j’espère voir arriver, parce que les McDonald de l’information ont le haut du pavé. Tant qu’on bouffera du whopper et du big mac, on engraissera les propagandistes de la peur et on ne vivra pas en santé sociétale.

Pour former une nation il faut: une langue commune, un consensus sur les buts des gens en société, un objectif de société et une volonté exprimée dans une voix commune.

Nous avons réussi à prospérer sous le joug de la religion, il y a eu une révolution CONTRE ce fait. Il faudra maintenant qu’on arrive à vouloir quelque chose POUR un avenir sain pour nos jeunes. La richesse personnelle n’est pas un objectif de société. Une élévation du niveau de langage et de communication interpersonnelle est un objectif majeur mais loin de nos préoccupations.

J’ai très faim d’information et je voyage sur l’internet. Mais le peu de sérieux de notre société, qui mesure en heures et en minutes, l’effort consacré à l’éducation de ses jeunes. C’est déplorable et nous sommes chacun responsables de notre ignorance de notre ignorance. Ignorer la réalité qu’on connaît n’est pas ignorance mais lâcheté.

Bertrand (@BDmoi)

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