Quand on laisse la place.

Quand on laisse la place aux autres, ils la prennent. Et ce ne sont pas les plus beaux qui ont la rapidité d’exécution. La grande majorité des gens travaillent, vaquent à leurs occupations, se reposent après une journée d’ouvrage ou se préparent pour un quart de travail de soir ou de nuit. Ce qui fait qu’il y a peu de gens sur les réseaux sociaux.

Ceux qui sont vocaux sont ceux qui disposent de beaucoup de temps pour clavarder ou qui sont suffisamment remontés contre quelque chose pour prendre le temps de déverser leur frustration. C’est bien connu les gens heureux n’ont pas d’histoires.

Il devient évident que ceux qui prennent le temps de communiquer sont soit des gens qui veulent discuter, ils sont peu nombreux, ou des gens qui veulent vociférer leurs frustration, malheureusement nombreux et peu enclins à discuter ou encore à modérer leurs propos.

Il semble que les réseaux sociaux, surtout vis à vis des personnes publiques, ne remplissent pas leurs promesses d’un monde interconnecté. On ne communique pas, on assassine à coups de tweets et d’incivilité. Quand on reconnaît la valeur d’un tweet concret, on approuve silencieusement et on passe au suivant, pour ceux qui lisent. Ceux qui ne font que déverser un flot d’émotion outrée s’empressent de retwitter et ainsi gonflent le flot d’insanités qui circulent.

Ainsi avons-nous le résultat de ce que produit de pire la société où l’on vit. Ne retwittons que ce qui nous exaspère et nous continuerons à être exaspérés. Ainsi va la vie.

Bertrand (@BDmoi)

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