Les résidences de concentration!

Les résidences de concentration de personnes âgées sont à plusieurs titres dépassées. Dépassées par les événements de virus et d’endémies. Alors qu’il est de notoriété publique qu’il ne faut pas investir tout notre argent dans un même panier, ce qu’on ne fait pas avec notre argent, on le fait avec les personnes âgées. Le virus fait des ravages quand il entre. Et, dans bien des cas, il est entré.

Facilement, des taux de 50 à 60% d’infectés dans un CHSLD, privé ou publique. C’est hallucinant. On avait bien, à l’occasion, lors d’un événement de grippe ou de maladies intestinales, des sursauts de précaution en interdisant les visites. Mais jamais a-t-on pensé que le vecteur de propagation serait la mobilité des travailleurs qui ont à cœur de soigner ces mêmes personnes âgées.

Le concept de Mme Blais, de maison des aînés, souffrirait probablement du même problème. Les gros systèmes font défaut et les petits ne peuvent survivre. À trop vouloir le bien on n’arrive à rien. Je prends l’exemple de la résidence des aînés à St-Polycarpe. Il y avait une dizaine de personne âgées, heureuses et bien traitées. Elles ont été dispersées dans des CHSLD. Pourquoi? Parce que les propriétaires n’avaient pas les moyens de se faire installer des gicleurs. Les gens qui s’occupaient à temps plein des personnes âgées étaient de bonnes personnes. Mais, au cas où il y aurait un incendie, ce n’était pas sécuritaire. On en a un incendie mais on n’a pas de gicleurs.

Tout ça pour dire qu’il n’y a pas de risque nul et qu’il y a des choses qui arrivent. Une affaire a traîné pendant des années, autant en politique que dans le public, et c’est le peu de considération que reçoivent les gens qui travaillent dans le domaine des personnes âgées. Il a circulé des histoires d’horreur, oui, très sporadiques. Mais le bien qui était fait était passé sous silence.

En tant que société, on paie le prix de tant d’années d’insouciance envers bien des gens. Cela changera-t-il? On verra. Mais, il le faudrait. J’ai horreur des “rait” parce qu’ils sont souvent de bonnes intentions qu’on ne poursuit pas par des actions. Il faudrait que je passe ma balayeuse.

Bertrand (@BDmoi)

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